Balou, Pyros, Hvala… et les autres

Balou, Pyros, Hvala… et les autres

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Voici une sélection de photos et vidéos automatiques d’ours réalisées entre la fin avril et la fin du mois de mai 2012 par les équipes ours de l’ONCFS et Tanguy Daufresne du Réseau Ours Brun. On y voit Hvala, Balou et Pyros ainsi qu’un ou plusieurs ours pour l’instant indéterminé(s).

On peut y constater qu’au 12 mai, Hvala avait déjà quitté ses 3 oursons nés en 2011 pour se consacrer entièrement au rut. Et que Pyros a parcouru 28 kms à vol d’oiseau entre le 3 et 9 mai à la recherche de femelles (= distance Fos/Seix)!

Cliquez sur les vignettes pour les agrandir :

Balou Melles 29 avril 2012 (31) © O.N.C.F.S. Equipe Ours
Pyros 29 mai 2012 (31) © O.N.C.F.S. Equipe Ours
Hvala 12 mai 2012 (31) © O.N.C.F.S. Equipe Ours
Ours indéterminé 17 mai 2012 (09) © O.N.C.F.S. Equipe Ours
Ours indéterminé 12 mai 2012 (31) © O.N.C.F.S. Equipe Ours
Balou le 27 avril 2012 (09) © O.N.C.F.S. Equipe Ours
Pyros 03 mai 2012 (31) © O.N.C.F.S. Equipe Ours
Hvala 23 mai 2012 (31) © Tanguy DAUFRESNE
Ours indéterminé le 26 mai 2012 (09) © O.N.C.F.S. Equipe Ours
Ours indéterminé 26 mai 2012 (31) © O.N.C.F.S. Equipe Ours
Pyros 26 mai 2012 (31) © O.N.C.F.S. Equipe Ours
Hvala 23 mai 2012  (31) © O.N.C.F.S. Equipe Ours
Pyros 09 mai 2012 © ONCFS Equipe Ours
Ours indéterminé 23 mai 2012 (31) © O.N.C.F.S. Equipe Ours

Sur la vidéo automatique, on remarque bien ce mélange de curiosité et d’inquiétude que peut avoir un jeune ours de 1,5 ans après avoir quitté la protection de sa mère (à partir de 1:18) :

Voir aussi :

– Nouvelles images de nos ours pyrénéens (mai 2012)

– Balou, premier ours des Pyrénées filmé en 2012 (mars 2012)

– Nouvelle vidéo de Balou et Pyros (septembre 2011)

– D’autres vidéos de nos ours (juillet – août)

– Statut de la population d’ours brun dans les Pyrénées en 2010 (avril 2011)

22 commentaires sur “Balou, Pyros, Hvala… et les autres”

un échange interressant où le nordiste que je suis est assez étranger, non local, mais qui pense à la pérennité de l’espèce ou de ses potentiels génétiques
C’était le sens de mon adhésion à cette toute nouvelle association et la pérénité de celtte adhésion
en fait tout le monde à raison mais il faut se servir du passé de ses erreurs et faire se souvenir au nouveau gouvernement de ses promesses et ses obligations européennes

Je crois UGATZA que tu ne me lis pas, tu interprète mes dires à ta guise, ton esprit est beaucoups trop fermé sur tes idées et le dialogue est impossible puisque tu ne comprends rien à ce que disent ou pensent les autres.
Cela s’appelle tout simplement un monologue !!! alors continue à discuter avec toi même !!!
Entre ce que l’on souhaite et la réalité, il y a souvent une très grande différence, et je crois que contrairement à ce que tu penses, nous souhaitons la même chose, soit en certain.
Bonne journée UGATZA.

Je fais un ultime commentaire sur le sujet au-delà des textes que de toute manière la France n’applique pas …

Il est évident et non contestable que la solution optimale serait une réintroduction en Béarn . Mais attention pour la réussite il faudra développer au moins une logistique et une feuille de route équivalente à ce qui a été fait pour les Pyrénées Centrales . Il ne s’agit pas de lâcher une ourse unique , et attendre de voir ce qui se passe sans avoir en parallèle toute une infrastructure d’appui c’est à dire tout simplement un plan de sauvegarde cohérent dans le temps qui prévoira d’avance d’autres lâchers et un suivi … Sinon nous aurions une réintroduction à la Franska , avec les risques que cela comporte …

Bien évidemment un lâcher en Béarn de deux ourses est la solution optimale …

Optimale jusqu’à un certain point dans le temps , jusqu’à ce que ces deux mâles soient encore présents et reproductifs … Après , ce ne sera plus la peine de lâcher une femelle ou deux sur un terrain vierge d’ours … Donc , il y un timing à respecter , et ce timing comporte une prise de risque , il faut que ces lâchers Béarnais aient lieu tant qu’ils ont une utilité et une cohérence pour la reproduction . Après ce sera trop tard .

Il faut lâcher deux ourses tant qu’il en est encore temps … Si ces lâchers ne dépassent pas le stade de l’hypothèse et des tergiversations , comme c’est le cas depuis huit ans , plutôt que de risquer de perdre le potentiel de ces deux mâles ( vieillesse , risque d’accident ,etc … ) , il faudra que les Associations donnent un destin autre qu’en Béarn à ces deux ours et ce avant qu’il ne soit définitivement trop tard pour eux. Dans un sens ou dans l’autre … Peu importe .
Ce point de non retour ou le potentiel des mâles Béarnais sera d’évidence perdu est donc à apprécier dans le temps avec justesse par les Associations pour en déduire leur stratégie . Et franchement il serait idiot et irresponsable de laisser perdre inutilement le potentiel génétique de ces deux ours … Alors que la population en a tant besoin !

Donc oui , trois fois oui à des lâchers en Béarn mais avec une certaine limite dans le temps pour pouvoir conserver pleinement le potentiel génétique des deux mâles en cas de non perspective sérieuse et cohérente de réintroductions de femelles en Béarn à court terme . Trop attendre un lâcher Béarnais qui en définitive ne viendrait c’est faire courir un risque définitif de stérilité génétique aux deux dernier mâles béarnais . Ce serait une grave faute d’appréciation .

Ce sera, au final, aux Associations de décider au mieux le moment venu . Et ce sera là le point final de mes commentaires sur le sujet !

Pas d’accord sur les textes.

Extrait de la Convention:
Article 9

« A CONDITION QU4IL N’EXISTE PAS D’AUTRE SOLUTION SATISFAISANTE et que la dérogation ne nuise pas à la survie de la population concernée, chaque Partie contractante peut déroger aux dispositions des articles 4, 5, 6, 7 et à l’interdiction de l’utilisation des moyens visés à l’article 8:

–dans l’intérêt de la protection de la flore et de la faune;

–pour prévenir des dommages importants aux cultures, au bétail, aux forêts, aux pêcheries, aux eaux et aux autres formes de propriété;

–dans l’intérêt de la santé et de la sécurité publiques, de la sécurité aérienne, ou d’autres intérêts publics prioritaires;

–des fins de recherche et d’éducation, de REPEUPLEMENT, de réintroduction ainsi que pour l’élevage;

–pour permettre, dans des conditions strictement contrôlées, sur une base sélective et dans une certaine mesure, la prise, la détention ou toute autre exploitation judicieuse de certains animaux et plantes sauvages en petites quantités. »

1) Il existe une autre solution satisfaisante: un nouveau relâcher d’ours slovènes en Haut Béarn.

2) La zone qui pourrait être REPEUPLEE (qui en fait a besoin de l’être) est le Haut Béarn.

Or la solution envisagée est de dépeupler le Haut Béarn pour repeupler (en déplaçant les deux derniers ours) une région qui en a beaucoup moins besoin.
C’est donc illégal.

Asi es.

Précisions :

Il y a déjà huit ans que les Associations se battent pour des lâchers en Haut-Béarn . Résultat : échec et sécheresse ! Ce qui n’empêche pas de continuer à se battre ! Déjà sur la sécheresse il y a eu une nette amélioration !

Certes le dernier ours béarnais et l’autre maintenant bigourdan ne posent aucun problème , mais il ne faut pas oublier que ces animaux sont en souffrance , systématiquement privés depuis des années et des années de femelles à la période du rut . Situation contre nature quand on sait que la reproduction est un élément essentiel , tout comme se nourrir, pour assurer d’instinct leur propre survie et celle de l’espèce . Il semblerait que dans ce cas il puisse y avoir une dérogation à leur protection .

Les dérogations à la protection de l’ours dans les Pyrénées on été légions ! Le tribunal de Pau en est un exemple parfait lors du procès de Mr Marquèze . L’IPHB en charge du dossier ours a su pendant quelques décennies appliquer en toute impunité ses propres mesures et dérogations qui ont permis d’éradiquer le plantigrade … Le gouvernement qui n’applique pas la convention de Berne et qui n’est pas contraint par l’UE de le faire est en droit d’appliquer toutes les dérogations quant à la protection de l’ours et ce , à sa convenance . On voit dans les Alpes , ce que ça donne pour le loup ! Pour ce qui est de l’ours Me Jouanno avait dit elle-même , en son temps ,que que le transfert était possible … Donc acte . Et puis en cas de nécessité il est clairement prévu de pouvoir capturer et déplacer un ours , cela s’est déjà fait par le passé .

Un transfert dans un sens ou dans l’autre est-il souhaitable ? J’ai dit ce que j’en pense personnellement , mais il ne m’appartient pas de juger ni de décider . Je me contenterai de rappeler que Néré commence à prendre de l’age , que Cannelito est porteur des derniers gènes de la souche pyrénéenne d’origine et devrait rester à ce titre un lien majeur entre la lignée de Cannelle et la population Slovène , que le contexte , c’est vrai, n’est plus aussi favorable que par le passé pour des réintroductions et que si rien n’est décidé en début de quinquennat je doute fortement qu’un gouvernement qui voudra se faire réélire prenne une décision de lâcher dans les deux dernières années de la mandature … On a vu ce que ça a donné avec Mr Sarkozy .

Je rappelle aussi que renforcer et pérenniser un noyau existant et en bonne croissance est plus aisé et plus logique que de créer un nouveau noyau dans un contexte difficile avec tous les impératifs que ça exige . Quant au terrain perdu par l’ours sur certains territoires il pourra aisément être regagné le moment venu par l’expansion d’une population Centrale en bonne santé .

Pour le reste , au-delà des sensibilités différentes et des divergences que chacun a le droit d’exprimer , c’est aux Associations responsables de prendre en connaissance de cause les décisions qui s’imposent et de le faire le plus rapidement possible et surtout dans le bon timing … Il est évident que par rapport aux activités pastorales il y a des moments meilleurs que d’autres pour annoncer des décisions de renforcement ou opérer des lâchers . ( Lâcher un ours quand les brebis montent où viennent de s’installer sur les estives serait par exemple pour le moins maladroit . L’automne me semble plus propice . ) … Cela tombe bien nous allons vers l’automne !

Pour autant ,les décisions qui s’imposent et sont vitales ne pourront pas être éternellement repoussées de cinq ans en cinq ans pour un population d’ours qui est toujours classée en liste rouge par l’UICN .

Et maintenant ? …

Si, Didier s’énerve….
Tu as écrit:

« (…)

Alors on peut discuter autant que l’on veut, sauf erreur de ma part, il n’y aura plus de laché d’ours dans les pyrénées,(….) !!! »

Tu es déjà d’accord avec les chasseurs pour chasser le Loup et te voilà acceptant (appelons un chat, un chat) qu’il n’y ait plus de relâcher d’ours.
Cette fois, cela te fait un point d’accord très important avec les anti-ours…
Alors que tout le monde sait que l’avenir de l’Ours dans les Pyrénées dépend de nouveaux relâcher:

-parce que les précédents étaient en nombre insuffisant.

-parce que les ours continuent d’être tués à la chasse (braconnage, battues au sanglier).

C’est donc cela le pragmatisme? 🙂

De plus, je crois qu’il n’y a aucune base légale pour capturer et déplacer les deux ours béarnais qui ne posent aucun problème ouvrant le champ à des mesures dérogatoires à leur protection.
Il faut donc se battre pour obtenir des relâcher…auxquels tu « renonces ».

Mais (ouf!) tu veux une population d’ours viables.
N’est-ce pas paradoxal?

Je ne m’énerve pas, je m’impatiente de voir une population d’ours viable en France.
Je ne décrète rien, je constate que depuis des années, rien n’est fait et que, dans la crise que nous traversons, l’ours est loin d’être une priorité pour le gouvernement français, ainsi que pour les instances européennes. Je suis donc convaincu, mais j’espère me tromper, que rien ne sera fait dans ce quinquénat pour l’ours.
N’oublions pas que Néré à déjà 15 ans, et qu’attendre vainement, une éventuelle action de gouvernement ou de l’europe, ne fait que le jeu des « antis ».
Concernant les risques sur les captures, je partage l’avis de Chrits, il faut s’avoir prendre des risques quand il n’y a plus d’autres solutions, et ce, uniquement pour la survie de notre population ursine.

J’espère de tout coeur qu’il y aura un lâcher en Béarn avant qu’un des deux derniers mâles ait disparu . Parce qu’alors le lâcher d’une seule femelle n’aurait plus aucun sens …. Autant en ce cas, au lieu de relancer un nouveau noyau en Béarn avec tous les aléas que ça comporte , pérenniser une population Centrale qui n’est pas encore sauvée et loin de là …
Par ailleurs je n’ai jamais dit qu’il fallait absolument transférer ces ours , j’ai dit qu’il aurait fallu avoir le courage de dire qu’on allait le faire et de voir comment réagissait le béarn , le 64 et au-delà avant d’en tirer les conséquences . Mais je reconnais qu’avec le Fiep , c’était impossible de le faire … Donc nous devrons nous contenter de savoir ,comme nous le dit le Fiep dans sa dernière note que  » Néré et Cannelito recherchent frénétiquement nourriture et compagne  » … Plus tard nous apprendrons aussi par le Fiep que ça fait neuf ans que Cannelle est morte et qu’il n’y a toujours pas de femelles en Béarn … Voilà , années après années, l’expression parfaite d’un échec dont j’ai peur que l’issue annoncée ne finisse en catastrophe consommée jusqu’au dernier gène de l’espèce pyrénéenne . Dommage parce que les gènes de Cannelito seraient bien plus utiles sur le noyau Central que perdus dans la stérilité béarnaise . Mais après tout, tant que ces deux ours Béarnais sont encore en vie , même si Néré commence à prendre de l’age , l’espoir est toujours permis …
Je suppose qu’appuyés par l’Europe , et peut-être avec l’Espagne, les Associations vont relancer leur demande de réintroduction et qu’avec Me Batho qui ne demande qu’à nous faire une arche de Noë ,ça devrait être tout bon pour 2013 . Ou 2014 . Ou 2015 , etc, …
ps- Quant au risque de transfert entre deux ou trois départements ,( Balou y a eu droit ), avec les techniques actuelles d’anesthésie , il reste tout à fait minime et encore bien moindre qu’entre France et Slovénie et n’aurait surtout plus rien à voir avec ce à quoi avait eu droit Pestoune en son temsps. Et puis arrive un moment où en cas d’issue stérile il faut savoir prendre des risques pour le bien et l’avenir de toute la population . C’est ce que je pense, mais comme je ne décide de rien , ce que j’écris n’a guère non plus d’importance . Donc , on verra bien …

Didier ne répond à AUCUNE des questions que je pose.
Il voit un mur infranchissable.
Didier s’énerve et décrète (à la place de qui?) finalement comme un opposant biarnès qu’il n’y aura plus jamais de relâcher d’ours dans les Pyrénées.

Comment peut-il en être aussi sûr?

Il ne répond pas à une question essentielle: quelle est notre(?) analyse de l’opposition à l’Ours?
Est-elle minoritaire ou majoritaire?
Si elle est bien minoritaire (comme je le pense et comme FERUS l’a maintes fois écrit), alors cette opposition n’a rien d’un mur infranchissable.

C’est un tigre de papier, une illusion d’optique. 🙂

Nous avons un gouvernement qui se dit pour la concertation (à l’écoute des associations) et très « européen » (donc respectueux des directives européennes et Convention de Berne).
Il y a même une ministre EELV au gouvernement, un groupe écologiste au Parlement.
Les chasseurs et les éleveurs ont voté Le Pen ou Sarkozy et se sont pris une baffe.
Jamais depuis dix ans les conditions n’ont été aussi favorables.

Il faut en profiter…

Et puis Didier « oublie » la question ESSENTIELLE!!!!
S’il est nécessaire, malgré les risques évoqués par Mick 64, de capturer les deux ours du Haut-Béarn pour les déplacer vers les Pyrénées Centrales, alors il faut reconnaître :

1°) que l’orientation DE FOND suivie par le FIEP (AIDE aux éleveurs pour faire cohabiter éleveurs et grands prédateurs) depuis sa fondation (et reprise par FERUS) est un échec TOTAL.

2°) qu’on est prêt à se coucher devant le Modem et à servir de paillasson aux amis de Jean Lassalle.

Ce n’est pas du tout ma philosophie.
Les éleveurs et les chasseurs font la guerre aux ours et aux APN.
Il est temps de riposter.

Cela fait des années que FERUS et d’autres se battent pour obtenir le laché d’ours supplémentaire en vain, ils se heurtent à un mur de mépris envers la biodiversité pyrénéenne.
Alors on peut discuter autant que l’on veut, sauf erreur de ma part, il n’y aura plus de laché d’ours dans les pyrénées, UGATZA ou pas !!!
Il serait dommage de ce priver des gènes de ces 2 ours mâles, qui pourraient, à eux seuls, en apportant cette diversité génétique, assurer la survie des ours en France.
Et peut être que les ours recolonniseront eux même le béarn dans 10 ou 20 ans parceque leur population aura suffisamment grandie, grace notamment à Néré et Cannellito (et les autres aussi, bien sûr).

La capture d’un ours comporte des risques , certes faibles pour des équipes entrainées , mais non négligeables tout de même .
En cas d’échec , il faut s’attendre aux réactions jubilatoires des opposants et de certains papys retraités de l’ultra pastoralisme .
Il y a déjà eu un précédent avec le cas de Pestoune dans le Béarn .

Les « Béarnais » c’est qui?
Les nouveaux rois de France?
« Les » Ariègeois, les habitants de la Haute Garonne, les Lavedanais, les Bigourdans aimeraient-ils plus les ours que les Biarnès?
Quelle est l’analyse de l’opposition à l’Ours?
Est-ce le fait d’une minorité active et violente (saccage d’Arbas, menaces et agressions passées en Vallée d’Aspe),appuyée par de puissant lobbies (FNSEA, chasseurs) ou une opposition totale des habitants des vallées?
FERUS oppose souvent les sondages favorables à l’Ours jusque dans les départements pyrénéens.

ALORS?

Il est édifiant de voir les tenants de l’orientation « cohabitation et aide aux éleveurs »:

1) renoncer au relâcher d’ours en Haut-Béarn et envisager le déplacement des deux derniers ours du Haut Béarn.

2) le faire sans reconnaître que cette orientation (celle du FIEP) PARTAGEE par FERUS est un échec….pour mieux continuer ailleurs?

Moi, je pense qu’il faut se battre (en s’appuyant sur les engagements internationaux de la France et en s’adressant à l’opinion) pour obtenir et IMPOSER le relâcher d’oursES en Haut Béarn….avec l’argent et l’énergie militante consacrés par exemple… à Pastoraloup.

Bonjour à tous .

Certes l’ultra pastoralisme et les zélus locaux affiliés tel Mr Lassalle souhaitent la disparition de l’ours . Mais au niveau de la région, de sa réputation et de son excellence environnementale et touristique une annonce d’un transfert de ces ours, qui restent quand même un fort symbole aux yeux de la population, vers les Pyrénées Centrales aurait provoqué un vrai tollé et peut-être un électrochoc . La population béarnaise et française aurait pu ainsi mettre le doigt sur la maltraitance de ces ours maintenu en état de stérilité forcée et sur l’aberration et le scandale que représente le fait de vouloir avec acharnement l’extinction de la souche d’origine jusque dans ses derniers gènes … Je vois très bien le gros titre dans Sud-Ouest et la République :  » Les derniers ours mâles vont quitter le Béarn  » , je peux vous dire que même si ça aurait fait plaisir à certains , l’annonce aurait fait beaucoup de bruit et aurait pu être un coup de pied dans la fourmilière …Parfois un peu de provocation ne fait pas de mal !

Je partage le commentaire de Didier sur le destin de Solitario Cannelito et je vous engage à comparer le destin de cet ours avec celui de Georges , Solitario Jorge la dernière tortue Geochelone Abigdani disparue sans laisser de descendance aux Galapagos … Une perte immense pour la biodiversité dont l’homme est bien sûr responsable .

Sauver les gènes de Cannelito serait donner une descendance à la lignée de Cannelle … Ce n’est pas rien ! Ce serait donner un avenir à la souche Pyrénéenne , sauvegarder ainsi une biodiversité millénaire et rendre en même temps un peu de dignité aux hommes qui sont responsables de cette extinction … Comment peut-on passer , en conscience , à côté de ça ?

Mais qu’attendons-nous pour que Solitario Cannelito n’ait pas le même destin tragique et stérile que celui de Solitario Jorge ? … Ce doit être une priorité pour les Associations que d’assurer une descendance à Cannelito .
Tout a été tenté par la communauté scientifique et politique pour sauver les gènes de Solitario Jorge , tout doit être tenté de la même manière pour sauver les gènes de Solitario Cannelito avant qu’il ne soit trop tard . Dans la sauvegarde de la biodiversité il ne peut pas y avoir deux poids et deux mesures …Aux Associations de développer cet argument et d’être convaincantes .
Ce serait un vrai bonheur que de voir enfin la lignée de Cannelle avoir une descendance … Ce serait plus important et plus constructif pour la sauvegarde du vivant que de voir Cannelle comme on l’a vue dans le dernier magazine du Monde , écorchée sur une table d’autopsie du Muséum de Toulouse !

Redonnons un avenir à Cannelle , donnons un avenir à Solitario Cannelito !

http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/06/25/aux-galapagos-george-est-mort-et-son-espece-avec-lui_1724395_3244.html

Cordialement .

Je partage bien évidemment les dires de Chrit sur le fait que Néré et Cannellito devrait être déplacé en ariège pour que leurs vies ne soit pas vaines.
Leurs gènes sont, et personne ne peut le nier, indispensables à la survie des ours pyrénéens.
Les béarnais ne veulent pas d’ours et personne ne semble en mesure de s’opposer à cette volonté.
Néré est le seul ours vivant à avoir des gènes de Ziva et d’un ours slovène différent de ceux présent dans les pyrénées, quand à Cannellito, lui est le seul survivant d’une lignée Pyrénéenne aujourd’hui disparue.
Quel gachis de laisser ces ours dans une stérilité forcée alors qu’on sait, que la survie de leurs congénères à long terme, dépend essentiellement d’un problème génétique.
Alors qu’attendons nous??? la mort accidentelle ou intentionnelle, de ces deux ours !!!
J’avoue que, comme beaucoups, je ne comprends pas ce manque d’action, ce manque de volonté à vouloir sauver ce bel animal. Les assos semblent soumises et dans la totale acceptation de la disparition de l’ours en France qui devient inévitable !!!

Les éleveurs activistes béarnais ne veulent pas de l’ours et un éventuel transfert de Néré vers ses montagnes natales du côté de Melles ne les gênera pas plus que cela . Comme dans les Hautes Pyrénées ou très récemment les ultra pastoraux ont fait pression sur le préfet pour enlever Cannelito .
Les causes profondes de l’échec de la sauvegarde de l’ours c’est l’élevage de montagne et ces troupeaux laissés sans protection et les subventions qui vont avec . C’est tout bonnement et banalement une histoire de fric .
A part certains éleveurs bergers qui valorisent leur production par la présence de l’ours , les autres dans le Béarn ne veulent plus d’ours pour pouvoir continuer à laisser leurs troupeaux sans surveillance et faire d’autres activités en parallèle .

Il y a très longtemps que je dis qu’il faut mettre les béarnais face à leurs responsabilités et que si rien n’est fait ( comme c’est le cas depuis huit ans ! ) les mettre devant la nécessité de déplacer ces deux mâles vers le noyau Central . Les béarnais , devant cette menace qui aurait porté un coup à leur orgueil , se seraient alors peut-être bougés pour faire quelque chose , même à minima , c’est à dire introduire une femelle . Je ne comprends pas pourquoi depuis tout ce temps les Associations n’ont pas lancé ce pavé dans la marre !…C’était au moins à tenter ! Etait-ce pour ne pas faire d’ombre au FIEP que cela n’a pas été fait ?… Au lieu de ça , on laisse la situation pourrir et la souche pyrénéenne disparaitre jusqu’à ses derniers gènes . Je suis de plus en plus stupéfait et scandalisé par cette situation inadmissible et cet acharnement à faire disparaître toute trace résiduelle de l’ours Pyrénéen et en face de ça , de l’impuissance qu’il y a de tous côtés à remédier à cette situation absolument honteuse et indécente .
Elle est belle la préservation de la biodiversité pyrénéenne ! Cannelito en est le symbole le plus représentatif et significatif, mais le plus affligeant dans cette triste histoire c’est que ça ne gêne pas grand monde et surtout pas les responsables !
Cet ours était condamné, depuis la mort de sa mère, à être le dernier et j’ai bien peur qu’il le reste jusqu’au bout de ses gènes du fait de la stérilité où il est maintenu de façon toute à fait intentionnelle . Quand on pense en cette période de rut que Cannelito est dans la force de l’age , on comprend mieux l’ampleur du gâchis, de l’impuissance et de l’échec de la sauvegarde de l’ours en béarn et on se dit fatalement, depuis huit ans que ça dure, que ce n’est pas près de s’arranger ! Hélas !
Quand verra t-on des vidéos de Cannelito et Néré ?

Mais est ce que c’est normal que Hvala a quitté ses oursons si tôt? Est ce qu’on sait si les oursons sont encore présents te vivants?

Oui Christ, je partage entièrement cet avis et ce, depuis bien longtemps.
Pourquoi ne pas capturer Cannellito et Néré et les relacher dans les pyrénées centrales, pour qu’ils puissent eux aussi, participer à la reproduction.
Nos ours ont besoin d’eux pour survivent !!!
Les assos devraient se mobiliser dans cet ultime combat pour la survie de NOS ours.
Il sera toujours temps plus tard de relacher des ours en Béarn, s’ils ne l’ont pas eux même, déjà recolonnisé.
Alors bougé vous, avant qu’il ne soit trop tard !!!

Canellito abandonné par tous, y compris par l’Europe ne m’étonne pas… Ce qui compte, c’est l’agriculture intensive, l’exploition des animaux, la chasse,..la croissance (sur une planète usée..), et tant pis si ce modèle nous envoie dans le mur. On nous parle tous les jours du déficit budgétaire, mais l’avenir des futures générations ? Là, rien…

Quand on voit ces photos de famille on se dit que c’est bien dommage que Cannelito et Néré ne puissent pas participer au rut et au renforcement de la diversité génétique !

Quand on pense que Cannelito est objectivement et réellement le dernier porteur de la souche pyrénéenne , on se rend compte à quel point d’abandon et de mépris est condamné l’ours dans les Pyrénées Occidentales . Si cet ours , Cannelito , avait pu se reproduire c’était, au-delà du symbole , la souche autochtone tout entière qui pouvait perdurer à des degrés divers dans la descendance et les croisements de ce dernier mâle Pyrénéen .

Il y a dans la volonté de maintenir cet ours stérile un acharnement délibéré, pervers et contre nature, de toute un région pilotée par ses élus locaux, ses pastoraux, et l’indifférence générale de la population, à vouloir faire disparaître complètement toute trace de la souche pyrénéenne …

L’ours Pyrénéen doit-il disparaitre jusqu’au dernier spécimen représentatif de cette souche ? Pourquoi ?… Faudrait se poser la question !…
Huit ans après la mort de Cannelle , sa mère, n’est-ce pas délibérément voulu que de maintenir cet ours en état de stérilité et de non avenir ?

C’est une stratégie d’exclusion qui est la pierre finale et tombale de l’éradication programmée de l’ours en Béarn … La race de l’ours pyrénéen d’origine doit disparaitre jusqu’au dernier afin de ne pas légitimer les croisements qui pourraient faire perdurer cette souche et légitimer la présence de l’ours slovène dans les Pyrénées .

A travers Cannelito cette souche pyrénéenne est définitivement abandonnée par tous , par la région , par la France, par l’Espagne et par l’Europe . C’est absolument honteux et indigne !
Quand donc va t-il y avoir un mouvement de révolte pour que cet ours puisse enfin se reproduire avant qu’il ne soit trop tard ? Les Associations vont-elles encore supporter longtemps que cet ours ne puisse pas avoir de descendance ? Quand donc y aura t-il une grande action autour de cette cause devenue maintenant prioritaire ?

Il faut tout faire pour que la lignée pyrénéenne survive à travers la descendance de Cannelito !


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