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Actus de Ferus La gazette des grands prédateurs Toute l'actualité

Novembre 2012

La Gazette des grands prédateurs est une revue éditée trimestriellement par FERUS et consacrée à l’ours, au loup et au lynx : actualités nationales et internationales, articles de fond et dossiers, interviews etc.

Afin de vous faire découvrir la nouvelle formule de la revue, FERUS vous propose exceptionnellement de télécharger gratuitement le dernier numéro (n° 46, décembre 2012) !

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Gazette 46 intégral

Tarifs et abonnement, c’est >ICI !

Sommaire

– Actus loup « Sombre avenir pour le loup ? » Par Sandrine Andrieux-Rolland.

– Actus ours « Mais où est donc passé le ministère de l’Ecologie ? » Par Sabine Matraire.

– Actus lynx « Toujours aussi ignoré et pourtant si menacé » Par Anthony Kohler.

Dossier 20 ans de retour du loup en France :

  • Du Groupe Loup France à FERUS : 20 ans de passion et d’engagement pour la protection du loup. Par Jean-François Darmstaedter.
  • L’expansion du loup en France depuis son retour il y a 20 ans. Par Vincent Vignon.
  • Grands prédateurs et politiques : des relations complexes et inévitables. Par Farid Benhammou.
  • Interview avec Gérard Caratti.
  • Loups du Mercantour. Extraits de mes carnets de terrain. Par Cédric Robion.

– Actus monde.

– Nourrir les ours. Par Jean Lauzet.

Éditorial par Gaston Franco, maire de Saint-Martin-Vésubie (UMP), conseiller régional de PACA, député européen.

20 ans déjà !

20 ans que le loup a été observé pour la première fois en France, dans le vallon de Mollières, au coeur du parc national du Mercantour, à quelques enjambées de ma mairie à Saint-Martin Vésubie. Mais chut, secret défense, interdiction de communiquer par le parc national du Mercantour, surtout avec les élus.
C’était en novembre 1992 mais le loup l’hiver, on s’en fout ! Les troupeaux sont redescendus en bas dans les vallées. Au printemps 1993, attention les dégâts ! Un carnage dans les troupeaux de moutons, des éleveurs totalement surpris, désemparés, ulcérés, des télés de tous les côtés, des images fortes, insoutenables, de brebis égorgées en train d’agoniser.
Quel gâchis ! Depuis mars, j’étais député, conseiller général, maire, administrateur au parc national et je ne savais rien !

Je suis parti dans les Abruzzes pour mieux comprendre. J’ai rencontré des éleveurs, des chasseurs, des élus, des associations, j’ai découvert la protection des troupeaux, beaucoup plus petits que les nôtres. Je suis revenu dans mon village avec une conviction : le loup était revenu de façon naturelle et durable et il fallait s’adapter. Cette position, que
j’exposais dans mes discours de festins, dans les assemblées générales des chasseurs,
d’éleveurs, me valait à chaque fois insultes, huées, menaces, dans le meilleur des cas un silence glacial. Et pourtant, en 20 ans, pas une seule fois je n’ai douté de ce retour naturel.

Député, j’ai beaucoup travaillé à l’époque avec Gilbert Simon, le directeur de la DNP que j’ai beaucoup apprécié, et Lambert, du ministère de l’agriculture, pour mettre au point les premières mesures d’indemnisation et de protection. 20 ans après, ces mesures sont toujours en vigueur mais elles mériteraient d’être remises totalement à plat, notamment dans les procédures de constat.

Mais il ne viendrait à personne l’idée de demander son avis à l’élu chez qui le loup est revenu, qui a pris au moment le plus polémique, le plus passionnel, une position mesurée, responsable, et qui a même créé sur sa commune un centre loup, Alpha, où on raconte honnêtement la problématique du retour du loup. FERUS y est venu souvent, nous avons
échangé, défendu des positions mais j’ai toujours apprécié ses propositions concrètes, réalistes, humaines, je m’en suis beaucoup inspiré.

En 20 ans, à partir de ma haute vallée, le loup a essaimé, emportant avec lui son lot de passions, de polémiques, d’incompréhension. C’est là qu’est mon grand regret. Nous aurions dû mettre à profit le retour du prédateur entre l’homme et la faune sauvage, redéfinir la place de chacun, notre ambition écologique partagée et surtout instaurer enfin la transparence et la confiance entre les parcs nationaux français et les populations humaines de territoires protégés.

Il y a du travail ! Peut-être dans 20 ans ?

Gaston Franco, maire de Saint-Martin-Vésubie (UMP), conseiller régional de PACA, député européen.

Pour s’abonner à la Gazette des grands prédateurs (4 numéros par an) :

  • prix au numéro : 6,50 € (port compris)
  • abonnement simple : 26 € / an
  • adhésion à FERUS + abonnement : 30 € / an

Tarifs valables pour la France métropolitaine. Pour l’étranger, contacter le secrétariat / 04 91 05 05 46 ou secretariat@ferus.org

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