La balade de l’ours Balou dans les Corbières (Aude)

La balade de l’ours Balou dans les Corbières (Aude)

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Ce lundi, les empreintes de l’ours Balou ont été découvertes dans les collines de de Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse (Aude), à une trentaine de km des plages de Narbonne.

Rappelons que la présence d’un ours hors des montagnes n’est pas anormale. Et Frédéric Decaluwe, de l’Equipe Technique ours (ONCFS), de déclarer :  « De mai à juin, l’ours est en période de rut. La quête d’une femelle peut le pousser à parcourir de vastes espaces jusqu’à 1 500 km². À vol d’oiseau les Basses Corbières sont distantes d’une soixantaine de kilomètres des gorges de la Fau, en Ariège. Balou est capable de boucler la distance en trois ou quatre nuits d’une quinzaine de kilomètres chacune » (Dépêche du Midi, 26 mai 2010).

Frédéric Marques, de l’ONCFS départemental, ajoute :  « Mais les gens n’ont rien à craindre. C’est un ours très discret » (L’Indépendant, 26 mai 2010). Balou a toujours été en effet d’une grande discrétion, ne se laissant jamais observer directement.

Pour l’Equipe Technique Ours, Balou a sans doute déjà fait demi-tour.

Sources :

Balou, 7 ans, l’ours slovène cherche femelle dans les Corbières (L’Indépendant, 26 mai 2010)

Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse. L’ours Balou repéré à 2 km du village (Dépêche du Midi, 26 mai 2010)

4 commentaires sur “La balade de l’ours Balou dans les Corbières (Aude)”

Et oui, ça parraît incroyable mais quel bonheur de constater que de tels animaux au centre de tant de controverses , puissent s’infiltrer sur les terres inviolables du plus grand prédateur de la planète et pour un peu , cotoyer ses  » homologues  » captifs  » de la Réserve aficaine !!!
Quel pied de nez à la logique humaine !

L’ours n’est pas seulement un animal de montagne mais peut également vivre en moyennes montagnes et même en plaine… Je crois qu’on a retrouvé des ossements en forêt de Fontainebleau. Franska

Le piémont et même quelques plaines encore plus bas sont des milieux forestiers très favorables à l’ours.
Soyons prêts à cette idée : l’ours était un hôte naturel des forêts européennes, les montagnes ne sont que son dernier refuge. L’ours a le droit d’en descendre et de commencer à repeupler le piémont dans un premier temps.
Nous devons tous nous réhabituer à « Vivre avec l’ours », ça en vaut la peine !

la tolérance a la nature sauvage est presque a zéro en france.suffit de lire certains commentaires des journaux.pourquoi ne pas remettre quelque femelle dans les pyrénées.en italie ou en espagne,ils font moin de complications.


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