Le retour du loup pourrait restaurer la population de lynx du Canada

Le retour du loup pourrait restaurer la population de lynx du Canada

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La population de lynx du Canada (Lynx canadensis), déjà en déclin et menacée depuis le début des années 2000, est très durement affectée par la baisse du nombre de lièvres, qui constituent la base de leur régime alimentaire.

L’explication vient de l’explosion du nombre de coyotes engendrée par l’éradication de son principal prédateur au début du siècle dernier : le loup. Les coyotes chassent non seulement les lièvres, compromettant de ce fait le volume de proies disponibles pour les lynx, mais s’en prennent aussi directement aux lynx.

Une étude de chercheurs issus de l’Université d’État de l’Oregon, de Washington et du Wyoming montre que le retour du loup pourrait renverser la tendance. Les coyotes sont des animaux susceptibles de perturber les équilibres biologiques d’un milieu et d’accélérer le déclin de certaines espèces menacées. S’ils sont prédatés par le loup, cela permettrait de rétablir l’écosystème de la forêt boréal du Canada, favorable à la survie du lynx du Canada et ce, en sauvant notamment la population de lièvres d’Amérique.

forêt boréale canada

« Dans les milieux étudiés où vivaient des loups, comme dans le parc national de Yellowstone (dans le Wyoming), les populations de coyotes ont été réduites de moitié », a indiqué le chercheur William Ripple, dont l’étude a été publiée dans le Wildlife Society Bulletin.

Source : « Scientists: Wolf return could help restore lynx », The Associated Press (1/09/11)

Lire aussi : « Le réchauffement de la planète menace le lynx du Canada » (mai 2011)

1 commentaire sur “Le retour du loup pourrait restaurer la population de lynx du Canada”

Je pensais que, malgré une chasse qui fut toujours autorisée et félicitée, le loup n’avait jamais été « éradiqué » du Canada. En effet, les vastes territoires canadiens lui auraient permis de survivre. Certaines sources estiment à 50K sa population en début de siècle. Ainsi, s’il est présent, il me parait paradoxal de parler de « rétablir l’écosystème de la forêt boréal du Canada » par prédation du coyote.


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