Ours – loup : le pastoralisme si bénéfique à la biodiversité et aux paysages ?

Ours – loup : le pastoralisme si bénéfique à la biodiversité et aux paysages ?

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Les opposants aux grands prédateurs utilisent souvent l’argument de la sauvegarde de la biodiversité pour lutter contre l’ours et le loup. Selon eux, le pastoralisme permet de garder les milieux ouverts et favorise la biodiversité.

Si l’élevage permet en effet une continuité des milieux ouverts, c’est uniquement une communauté de grands herbivores qui maintiendra et diversifiera les milieux ouverts

Une communauté de grands herbivores, ce sont des bovins, des équins, des ovins, des cervidés… Et le plus important est la représentation des plus grandes espèces : vaches et chevaux.

L’élevage bovin qui était très représenté dans les Alpes a beaucoup régressé au point que la majorité des alpages ne sont aujourd’hui pâturés que par les grands troupeaux ovins, en particulier dans les Alpes du sud. Et le pâturage par des grands troupeaux ovins seulement a des impacts écologiques majeurs (voir l’article).

Conclusion : pour favoriser la biodiversité, il faut maintenir un pastoralisme de montagne, mais pas n’importe lequel.

Réflexions sur le pastoralisme et la qualité biologique des milieux naturels de montagne, par Vincent Vignon (article paru dans la Gazette des grands prédateurs n° 23) :

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