Une première meute de loups dans les Pyrénées ?

Une première meute de loups dans les Pyrénées ?

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Dernière minute ! Après renseignements auprès du Réseau Loup de l’ONCFS, chargé du suivi de l’espèce en France, aucune meute de loups n’a été confirmée. Voir les détails ici

Venu des Alpes, le loup est de retour officiellement dans les Pyrénées (confirmation génétique) en 1999. Toutefois, ils ne sont que quelques individus à fréquenter la partie orientale des Pyrénées, côtés français et espagnol. En hiver 2007-2008, le massif du Carlit  devient la 25éme Zone de Présence Permanente en France (c’est à dire zone où la présence du loup est confirmée pendant au moins 2 hivers consécutifs)  et la 1ère hors du massif alpin. Jusqu’à présent aucune meute n’avait été observée dans les Pyrénées.

Selon Libération du 27 juillet, ça serait désormais chose faite !  Ainsi a déclaré Chantal Jouanno : «Nous avons désormais la confirmation de la présence d’une meute dans les Pyrénées-Orientales ».

A suivre. Attendons quand même confirmation par le réseau loup de l’ONCFS.

Source : Libération

3 commentaires sur “Une première meute de loups dans les Pyrénées ?”

le loup ,fait partie de la faune integrante française , tout comme l’ours et le lynx . ce n’est pas normal que ce soit comme ca . tout ce qui a ete sera . le loup , l’ours et le lynx arriveront par milliers dans les pyrenées , les alpes , le jura , le massif central et les vosges , mais dans combien de temps…

Bonjour.
Pauvre Loup, tu ne sais pas ou tu poses les pattes!
Ici c’est un Pays ou l’on marche à l’envers, ou la régression est constante (en ce moment)et si l’Ours est en peine aujourd’hui, j’ai peur pour ton avenir en notre pays.
Je ne sais pas si c’est le fait de mettre des sportifs à des postes de politiques (Laporte, Douillet, Jouanno) qui génère des incompétences flagrantes et des discours en contradiction permanente, ou bien si c’est l’air du temps et la légèreté actuelle qui engendre de telles situations incohérentes. L’Ours est pourtant bien en voie d’extinction, sur notre sol et l’urgence devrait être de le sauver, ce que l’on pouvait croire encore il y a quelque temps. Le taux de mortalité chez les jeunes oursons laisse penser que sur les quatre, dernièrement repérés, seul un ou deux survivrons, s’ils ne croisent pas le canon d’un « berger-chasseur-anti ».
Toi Loup, Tu ne connais point la fierté, celle qui provoque chez nos politiques actuels, la facilité de rejeter toutes démarches de ceux qui les ont précédé!
Comme si M. Mitterrand et M. Chirac n’avaient eux rien compris à la biodiversité, sa fragilité et la nécessité de la sauvegarder!
Loup soit le bienvenu, la place qui est la tienne n’est plus tout a fait libre, du fait de nos activités croissantes, mais crois moi, comme pour l’Ours nous défendrons ta liberté et ton droit d’exister.
Madame Jouanno, n’a semble t-il pas penser que pour vous protéger, il faudrait créer des zones 100% préservées et pourquoi pas en association avec l’Espagne. Non, pas de proposition alternative, ce qui prouve la profondeur de son esprit.
Dit moi Loup, si tu croises Bouxty dans les parages, fait nous signe, car je penses, que ce n’est pas une femelle qu’il faut réintroduire, mais un mâle et une femelle!
M. Lacube dors tranquillement, alors que ces propos, il y a un peu plus d’un an mérités sanction et enquête approfondie!
Bonne chance Loup, quand a toi Mme Jouanno, retourne sur ton tatami!

Cette « brave’ madame Jouanno a l »air de brûler les étapes…encore un cadeau aux éleveurs ?

Voici ce qu’écrit l’ONCFS dans ses deux derniers QDN au sujet des Pyrénées :

QDN N° 23 juillet 2010 :

Pyrénées-Orientales :

Sur la ZPP Carlit, seulement 2 indices (une observation visuelle et un relevé d’empreintes d’un individu) ont été collectés à la mi-janvier 2010. Le peu d’indices détectés depuis 2 hivers consécutifs malgré une pression d’observation régulière (suivi systématique et opportuniste) conduit à se questionner sur l’occupation du territoire par l’espèce. Il faut noter la présence de l’espèce sur le versant espagnol de la Sierra del Cadi et du Vallespir, pour lequel le statut transfrontalier FR/ES a été démontré.
(cf QDN 22).

Donc d’après elle, l’observation d’un seul individu équivaut à la présence d’une meute !!

QDN 22 Janvier 2010 :

Mise en évidence d’un génotype commun en 2008 entre le massif du Carlit (FR) et le Campcardos (ES) :

La méthodologie commune est dores et déjà opérationnelle depuis 2006 sous l’impulsion du
groupe de travail Franco-Italo-Suisse (Wolf Alpine Group).
Reste à effectuer une passerelle pour l’intégralité des séquences ADN (les allèles) présente dans la population de loups italiens (Alpes et Pyrénées). Ce travail de calibrage est en voie d’achèvement en intégrant les équipes espagnoles au processus.Il permettra d’échanger les données brutes à partir d’une base de données génétiques commune entre les différents pays en présence.
En attendant, la mise en évidence de meutes transfrontalières doit encore passer par des analyses en doublons d’un même excrément de part et d’autre de la frontière. Ainsi dans chaque zone de présence suspectée transfrontalière, ces échanges ont lieu sur quelques échantillons. Ainsi a pu déjà être mis e n évidence le statut transfrontalier de plusieurs meutes entre l’Italie et la France, mais aussi entre le Campcardos en Catalogne et la ZPP du Carlit dans les Pyrénées orientales françaises
(figures ci dessous). Ce travail doit être réalisé régulièrement au fil des ans dans la mesure où l’organisation territoriale des meutes peut changer d’une année sur l’autre.


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