Api’ours

Api’ours

FERUS a créé et lancé dans les Pyrénées, un programme de plantations, ruches et pollinisation, nommé Api’ours© : Un programme complet autour des enjeux pour la biodiversité dans les Pyrénées. Le programme est concrètement lancé depuis 2015.

Programme de plantations, ruches et pollinisation

Un programme complet autour des enjeux pour la biodiversité dans les Pyrénées.


Soutenez la biodiversité Pyrénéenne :

PARTICIPEZ A l’ACHAT D’UNE RUCHE OU D’UN ARBRE

FERUS vous propose de soutenir ses actions de terrain en faveur de la biodiversité et de l’ours en participant à l’achat d’un arbre fruitier du programme Api’Ours© ou à la mise en
place d’un essaim d’abeilles noires ou de sa ruche.

==>> Participez à l’achat d’un arbre directement par carte bancaire (gratuit et sécurisé avec HelloAsso)


Présentation générale/ enjeux du projet

FERUS a créé et lancé dans les Pyrénées, un programme de plantations et d’actions en faveur de la pollinisation, nommé Api’ours© : Un programme complet autour des enjeux pour la biodiversité dans les Pyrénées. Le programme a débuté en 2016.

Avec l’aide des communes et des habitants pyrénéens, FERUS souhaite constituer un réseau de parcelles sur lesquelles seront plantés des arbres fruitiers et, au cas par cas, placées des ruches ou des essaims d’abeilles noires locales, dans le but :

  • de favoriser la pollinisation,
  • de favoriser la biodiversité des milieux,
  • et d’assurer ainsi la fructification bénéfique à la survie de la faune sauvage, dont l’ours est une des composantes.

Api’ours est donc un programme destiné à impliquer pleinement et sensibiliser la population locale dans son ensemble autour des pollinisateurs et de l’ours ; les premiers représentent les enjeux de survie de la biodiversité de demain et l’ours est l’espèce emblématique de la nature préservée dans les Pyrénées.

La biodiversité n’est pas simplement l’addition des espèces, c’est un ensemble formé des espèces, de leurs variations génétiques, de leur abondance relative et de l’ensemble de leurs relations au sein des écosystèmes dans lesquelles elles s’épanouissent.

Ainsi, pour conserver la biodiversité, il y a deux notions très importantes et totalement liées, à savoir :

  • A- conserver les écosystèmes et leur fonctionnalité.
  • B- conserver les espèces elles-mêmes.
  • Ainsi de l’ours. Ce n’est pas la seule espèce emblématique de cette bataille pour la biodiversité, mais c’est la plus connue en France. L’ours incarne bien la double problématique A et B puisque la forêt pyrénéenne est menacée et qu’il est lui-même victime de braconnage et d’ostracisme. Sa conservation est passionnante, enjeu de notre capacité à sauvegarder et accepter « l’autre ». Il est important que nous, concitoyens pyrénéens, mesurions tous les enjeux autour de la biodiversité pour notre avenir. La biodiversité n’est pas ce qui reste quand sont passés les aménagements publics et les intérêts privés ponctuels.

La pollinisation, gage d’une biodiversité préservée

Replacer les arbres, les pollinisateurs et l’ours dans un contexte global permet donc de mieux comprendre les enjeux environnementaux et de cerner les solutions pour l’avenir. Être capable de sauver l’ours, de préserver les pollinisateurs et d’enrichir les milieux est un challenge de taille qui en dira long sur notre capacité à préserver la biodiversité au sens large et à assurer un avenir durable aux générations qui suivront.

En effet, l’ours a besoin d’une bio « DIVERSITÉ » préservée que les insectes sauvages et les abeilles domestiques assurent en grande partie puisqu’ils pollinisent près de 85% des plantes à fleurs, en particulier les arbres fruitiers.

« Saviez vous que … 75% des cultures agricoles mondiales dépendent des insectes pollinisateurs. 265 milliards de dollars, c’est la valeur estimée pour ce service rendu. Les abeilles domestiques assurent environ 15% de cette pollinisation et abeilles sauvages, guêpes, bourdons, fourmis, syrphes, coccinelles, papillons, etc. se chargent du reste ! »

Quand on veut favoriser la biodiversité, il faut veiller à ne pas en favoriser qu’une partie.

Or, l’installation de ruches et d’essaims, si elle est excessive, peut se faire au détriment des autres insectes pollinisateurs en provoquant une concurrence alimentaire trop forte : les abeilles domestiques peuvent par exemple parcourir trois kilomètres autour de la ruche alors que les abeilles sauvages ne parcourent que 300 à 500 mètres autour de leur lieu de vie.

Au sein du programme Api’Ours, l’installation de ruches ou essaims d’abeilles noires locales sera ainsi soigneusement étudiée afin de préserver la biodiversité dans son ensemble.


Travailler avec de nouveaux acteurs locaux

Le programme Api’ours, avec ses chantiers de plantations et de ruches, est donc utilisé pour travailler avec de nouveaux acteurs locaux autour de l’ours mais aussi pour la biodiversité au sens large car comme vu plus haut (cf. A et B), tout est lié.

Peuvent donc être impliqués :

  • des propriétaires communaux et valléens ;
  • des propriétaires terriens ;
  • des apiculteurs ;
  • des habitants ;
  • des agriculteurs ;
  • des fournisseurs et producteurs locaux d’arbres fruitiers ;
  • les écoles (certains terrains peuvent servir de support à un projet pédagogique que nous mènerons avec des scolaires)…

Parce que sans l’implication des communes, des habitants pyrénéens, et de tous les acteurs du territoire, l’acception de l’ours ne sera pas totale.

Précisons que nous n’ignorons pas l’existence du pastoralisme dans les Pyrénées. Mais FERUS décide de ne plus se focaliser uniquement sur le monde de l’élevage. Celui-ci bénéficie non seulement du soutien des associations de protection de la nature depuis près de 40 ans et des mesures obtenues pour le pastoralisme par les ONG, qui se traduisent notamment par de nombreuses aides et subventions de l’État et de l’Europe. Nous constatons que tout est fait pour rendre la cohabitation possible et financièrement soutenable. La stratégie de FERUS à court terme dans les Pyrénées est plutôt de multiplier les partenaires pour démonter encore une fois que l’opposition radicale n’est que le fait d’une minorité refusant tout échange.


Objectifs d’Api’ours/ Finalité

  • renforcer et développer la culture de la nature à travers l’ours ;
  • replacer la biodiversité dans son contexte au sens large ;
  • interpeller les hommes sur leurs responsabilités passées, présentes et futures vis à vis de la biodiversité ;
  • rétablir l’évidence de cette relation Homme/Nature ;
  • impliquer les acteurs locaux du territoire dans cette prise de conscience en faveur de la biodiversité ;
  • améliorer l’acceptation de l’ours par la population locale et donc favoriser une meilleure cohabitation.

Concrètement, sur le terrain

  • des chantiers de plantations d’arbres fruitiers sur toute la zone ours des Pyrénées françaises
  • la mise en place au cas par cas de ruches ou d’essaims d’abeilles noires locales
  • des réunions autour des chantiers pour partager le projet avec les habitants
  • des animations avec les scolaires…

2016-2022 : 281 arbres fruitiers plantés

En 2022, Api’ours totalise, depuis les premiers arbres mis en terre en 2016, la plantation de 281 fruitiers de Couflens (09) en Couserans à Etsaut (64) en vallée d’Aspe, en passant par Cauterets (65) Balaguère (09), Aspet (31), Razecueillé (31) et bien entendu Melles (31), commune du Pays de l’ours.

Les arbres se plantant, de manière préférentielle, entre novembre et avril, pour la dernière saison 2021-22 les chantiers de cette année se sont déroulé à Razeceuillé (40 arbres), Etsaut (64) (7 arbres) et Melles (40 arbres, 21 sur le territoire communal au lieu dit Les Essarts ; le reste chez un privé).

Par ailleurs un suivi des plantations est assuré au cours de l’année, pour remettre en état les protections, vérifier la croissance des arbres, et si besoin envisager le remplacement des quelques-uns qui ne prennent pas ou ont subi un accident destructeur.

En 2021, 4 essaims d’abeilles noires ont été achetés pour un apiculteur transhumant qui avait eu de grosses pertes avec le frelon asiatique en 2020.


Bénévolat

Pour ce programme, FERUS fera appel ponctuellement au bénévolat. L’association peut en effet être amenée à solliciter l’aide des habitants locaux, des adhérents de FERUS ou tout simplement des sympathisants, auquel cas, l’association communiquera sur les besoins identifiés, via ce site internet ou encore via la page Facebook de FERUS.


Soutenez la biodiversité Pyrénéenne :

PARTICIPEZ A l’ACHAT D’UNE RUCHE OU D’UN ARBRE

FERUS vous propose de soutenir ses actions de terrain en faveur de la biodiversité et de l’ours en participant à l’achat d’un arbre fruitier du programme Api’Ours© ou à la mise en
place d’un essaim d’abeilles noires ou de sa ruche.


Les chantiers peuvent se faire aussi bien sur des terrains communaux, que sur des terrains privés.


Partenaires

Ils nous soutiennent :

« Le programme Api’ours de l’association FERUS bénéficie du soutien du Fonds de dotation ITANCIA » .

Le fonds de dotation Itancia est un fonds de dotation privé apolitique et indépendant. Il a été créé à l’initiative de Yann Pineau, PDG du groupe ITANCIA et propriétaire d’un domaine viticole «le Château de l’Escarelle » dans le Var. Véritablement respectueux de la nature et soucieux de réduire l’empreinte écologique de son groupe, M. Pineau, par l’intermédiaire du fonds de dotation, s’engage dans le soutien de projets concrets et innovants en faveur de la protection de la biodiversité.

Basé dans le Var sur la commune de la Celle, le fonds de dotation, depuis sa création en 2011, a soutenu plus de 50 projets répartis sur l’ensemble du territoire français et en Afrique. Son action s’articule autour de 4 grands axes : La sauvegarde des espèces et de leur habitat, La protection des milieux naturels, La diffusion de pratiques agroécologiques, La lutte contre la pollution.

Fonds de dotation Itancia : www.fondsdedotationitancia.com


Parce que faire connaître, c’est aussi prendre conscience des dangers auxquels nous exposons la nature, Nature & Découvertes s’engage pour la protection de la nature.

Depuis 14 ans, chaque année, l’enseigne Nature & Découvertes reverse 10 % de ses bénéfices nets à sa Fondation, conformément à l’engagement écologique de sa charte fondatrice. À ce jour, près de 800 projets ont été financés pour un montant global de plus de 5 millions d’euros.

Plus qu’un simple mécène, la Fondation Nature & Découvertes, sous l’égide de la Fondation de France et membre de l’IUCN, se positionne en tant qu’initiatrice de projets en France métropolitaine, en Afrique francophone et en Outre-mer.

C’est ainsi que la Fondation Nature et Découvertes soutient le programme Api’ours grâce à des financements tels que des subventions coup de cœur ou grâce à l’ARRONDI en caisse (Concrètement ce dispositif de générosité permet aux clients d’enseignes partenaires de MicroDON de demander l’ARRONDI de leurs achats à l’euro supérieur au moment de régler leurs achats en caisse).

Site de la Fondation Nature et Découvertes : www.fondation-natureetdecouvertes.com


Le parc animalier de Sainte-Croix est le parc de faune européenne le plus visité de France avec plus de 215 000 visiteurs par an. Au cœur du parc naturel régional de Lorraine à Rhodes, il a été créé en 1980 par Gérald Singer.

Le parc présente plus de 1 500 animaux issus de 100 espèces vivant en semi-liberté sur 120 hectares de forêts, étangs et prairies. Ce parc, bien que se développant en grande partie grâce aux visites, est une plateforme d’études éthologiques.

En 2016, le Parc permet aux visiteurs de découvrir ce qu’il nomme les « quatre fantastiques » soit les quatre plus gros carnivores d’Europe avec l’ours brun d’Europe, le loup gris d’Europe, le lynx boréal et le glouton.

Depuis sa création en 1980, l’association du Parc Animalier de Sainte-Croix milite pour :

  • L’éducation pour les scolaires à l’environnement
  • La sensibilisation du grand public à la protection de la faune et de la flore patrimoniale
  • Le suivi de la faune sauvage migrant et vivant sur le Parc
  • Le soutien à des programmes de conservations Lorrains.

Le parc de Sainte-Croix soutient l’action de FERUS via différentes actions. C’est notamment le cas avec le programme Api’ours, dans le cadre de la « conservation-recherche ».

Site : www.parcsaintecroix.com