Autorisation du tir d’un loup en Haute-Savoie : l’Etat cède aux anti-loups

Autorisation du tir d’un loup en Haute-Savoie : l’Etat cède aux anti-loups

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La secrétaire d’Etat à l’Ecologie vient d’autoriser la prolongation du protocole de destruction de tir de loup 2008-2009 qui était valable jusqu’au 31 mars 2009. Cette prolongation permet au préfet de Haute-Savoie, et uniquement celui-ci, d’abattre un loup avant la mise en application du nouveau protocole 2009-2010 (31 mai 2009). Neuf communes des Glières sont concernées.

La réaction de Ferus :

Du braconnage au bricolage : l’Etat cède aux braillards

La secrétaire d’Etat à l’Ecologie, Chantal Jouanno, vient d’autoriser le tir hâtif d’un loup en Haute-Savoie.

Ferus condamne cette décision aux relents électoralistes.

On se souvient qu’un braconnier a tué un loup au Petit-Bornand (Haute-Savoie) en février dernier. On sait que le braconnage des loups est très important en France : à partir des données officielles, Ferus l’a estimé à au moins 100 animaux en 10 ans.

On aurait donc pu croire que la priorité en Haute-Savoie était de faire reculer le braconnage de cette espèce protégée. Mais en période pré-électorale, la tradition est de plaire aux chasseurs et au monde agricole.

L’abattage de ce nouveau loup est si peu justifié qu’il n’a même pas été évoqué lors du dernier Groupe National Loup, où personne ne l’a demandé : ni les éleveurs, ni l’administration locale, ni même le député de Haute-Savoie Martial Saddier qui s’est longuement exprimé.

C’est le cabinet de Chantal Jouanno qui a quasiment forcé la main de son administration pour obtenir la peau du loup. Ce bricolage prouve hélas que Grenelle ou pas, la mobilisation est plus que jamais nécessaire si on veut sauver les espèces protégées qui dérangent.

65 commentaires sur “Autorisation du tir d’un loup en Haute-Savoie : l’Etat cède aux anti-loups”

aujourd’hui 7 juillet 2011, la préfecture du Doubs (Franche-Comté) est sur le point d’autoriser, par dérogation, le tir d’un seul et unique loup arrivé en juin, seul … et ce parce qu’il tue les moutons d’éleveur dans une région où la vache est reine …
N’y a t il pas d’autre solution que de l »éliminer ? Le capturer par exemple et le relacher dans un milieu moins hostil … pour lui.
Mais non, on le tirera et on l’exibera comme un trophée. Pffff triste monde, tristes humains et je ne fais pas de la démagogie, croyez moi.
Bien cordialement

C est une honte ces hommes,nous sommes en train de faire pareille que les americains avec les indiens nous chassons l animal de sa proprieté,mais la nature reprendras ces droits et la vous verrez que votre argent ne vous servirras plus a rien car ces uniquement pour ca que tous le monde se bat L ARGENT!

A giro_71,

Il n’y a jamais eu, qu’il n’ a pas et qu’il n’y aura JAMAIS de cohabitation paisible surtout en France, entre les grands prédateurs et les éleveurs; A quelques très rares exceptions près (comme berger des Cévennes?)
Les 30 à 40 dernières années le prouvent amplement.
D’un côté, ils s’acharnent à l’extermination de l’Ours, de l’autre ils combattent le retour naturel du Loup.
L’incohérence, à partir du moment où on veut que ces espèces survivent et se développent consiste donc à aider les éleveurs à se maintenir sans AUCUNE évaluation de cette orientation.

Aider les ennemis du Loup, quand on est son ami, voilà qui est incohérent.

D’autre part, qui est nanti?

Certains petits métiers ont disparu sans que les éleveurs bougent le petit doigt.
Combien y a-t-il encore de cordonniers?

Et les maréchaux-ferrants?

On sait aujourd’hui que l’élevage est nuisible à la biodiversité, qu’il aggrave l’érosion et les crues et qu’il constitue un poste important d’émission de GES…
D’un point de vue sanitaire, on consomme trop de viande…
L’élevage n’a pas beaucoup d’avenir.
C’est un fait.

Réponse à Bebeto94/
Je suis berger et pourtant favorable à la présence des grands prédateurs.
Je gagne moi aussi bien peu d’argent 1/2 smic et quelques alloc. Mais j’ai choisi de vivre à la montagne et de la montagne. C’est la mondialisation qui détruit le marché et la filière ovine-viande en France. Si vous en avez marre de payer pour notre survie demandez une protection douanière face aux grands pays moutonniers du sud ou sont massacré les dingos et autre loup de la pampa. bien à vous et bon combat à FERUS.

salut,moi je suis pour la protection du loup dans ma région qui est le vercors pour préserver la biodiversité,le loup a toujours existé c’esr l’homme qui l’a fait disparaitre et non une extinction naturelle,l’homme cause bien des malheurs à notre planète pas seulement aux loups.cordialemnt à tous.bjr à jean paul viéron grand défenseur du loup

« Le gaspillage, ce ne serait pas de maintenir quelque chose qui dérange les laborieux alors qu’il satisfait les nantis ? »

En effet, il y a quelque chose de contestable, au niveau éthique, à demander à l’ensemble des citoyens de financer, par subventions interposées, la survie sous perfusion de l’élevage ovin-viande (40 000 €/exploitation/an et donc, environ 500 millions d’€/an, quand même).

Alors qu’au bout du compte, seuls ceux qui peuvent s’offrir une tranche de gigot, ou une côte d’agneau français, à 20-25 € le kg (les nantis) bénéficient au niveau alimentaire du maintien de cette filière.
Si vous avez les moyens de vous offrir régulièrement ce type de viande, tant mieux pour vous.
Pour moi, il s’agit d’un véritable luxe.

Il y a là une inégalité que, malheureusement, seule l’importation massive de viande d’agneau étrangère, toute aussi bonne mais nettement moins chère, permet de combler.

C’est la même chose pour ce qui est des paysages prétendument préservés par le pastoralisme.
Quand on ne peut déjà pas s’offrir souvent de l’agneau français, on n’a pas non plus trop les moyens de se payer des vacances à la montagne, que ce soit en été ou en hiver.
C’est ma faute aussi : j’avais qu’à gagner plus d’argent…

Les partisans du loup font dans la cohérence ! D’un côté, c’est pas bien si les loups s’éteignent en France. Et de l’autre, il faut arrêter le pastoralisme, condamné économiquement.
Le gaspillage, ce ne serait pas de maintenir quelque chose qui dérange les laborieux alors qu’il satisfait les nantis ? On se croirait au Moyen-Age, quand le seigneur vagabondait dans les terres des serfs, annihilant leur travail, pendant que lui prenait du bon temps !

« Evidemment les éleveurs ont leur place (tout comme la faune sauvage dans son ensemble, prédateurs compris) ; c’est la position de notre association et c’est pour ça que nous avons monté il y a 10 ans maintenant un programme de soutien à l’élevage en zone à loup (Pastoraloup). par contre difficile de parler de régulation du loup vu la biologie de l’espèce ; même si ça ne nous fait pas plaisir, il faut par contre pouvoir parfois accepter des tirs de loups quand les dommages sont importants, les moyens de protection en place  »
dit FERUS par l’intermédiaire de Sandrine.

Hé bien, il faudrait faire le bilan de cette orientation, et éventuellement, rompre avec elle.
Compte tenu des ravages que provoque le pastoralisme et que cette activité est économiquement condamnée à disparaître (comme les épiceries) et qu’elle est écologiquement nuisible, il est stupéfiant qu’on continue à soutenir le pastoralisme.
Le Loup et l’Ours sont-ils mieux acceptés qu’il y a 40 ans?
Non.

Ugatza

Autre nouvelle,les bergers ont l’autorisation de tirer sur des loups dans les Alpes Maritimes.Ils seront donc 8 bergers a pouvoir utiliser des fusils de chasses . Dans l’espoir que cela ne soit pas du grand n’importe quoi!!! il va y avoir des jaloux parmis les autres bergers. L’animal progresse sur le territoire mais la pression sur Canis Lupus aussi! ils sont environs 180 en France pour une estimation dans les alpes maritimes d’1/4 de la population .

c’est bon ?!! ils sont pas assez en voie de disparaition, et ben non, il a fallu qu’on autorise encore des tirs !! je ne plaisente pas !!

en temps de passionnée des canidés, je demande de faire réagire l’état !! si sa continue comme sa, les loups vont encore s’éteindre dans toute la france ..

à quoi ça sert des zoo contenant des loups (comme le parc sainte – croix ) ?!!

n’ont pas pour les faire peur devant tout ces hommes, non pas pour les faire admirer devant tout le monde (ce que croivent souvent les gens), mais en fait, sans le faire savoire, ils se battent pour le protéger !! l’ avez vous déja remarqué ?!!

En effet, c’est loin d’être simple et il n’y a pas de solution miracle … Evidemment les éleveurs ont leur place (tout comme la faune sauvage dans son ensemble, prédateurs compris) ; c’est la position de notre association et c’est pour ça que nous avons monté il y a 10 ans maintenant un programme de soutien à l’élevage en zone à loup (Pastoraloup). par contre difficile de parler de régulation du loup vu la biologie de l’espèce ; même si ça ne nous fait pas plaisir, il faut par contre pouvoir parfois accepter des tirs de loups quand les dommages sont importants, les moyens de protection en place et surtout quand c’est l’ultime solution (et donc qu’on a esssayé avant tous les autres moyens). mais ça devient de plus en plus difficile d’accepter les tirs de loup quand on voit que l’espèce est fortement soumise au braconnage. et quand un braconnage est avéré, celui qui a tué un loup n’est en général pas inquiété par la justice. et ça ce n’est pas normal car la loi c’est la loi (même si on peut comprendre que des éleveurs puissent être à bout et j’insiste sur le mot éleveur car les chasseurs eux n’ont pas à être excédés par le loup qui mange la faune sauvage, largement abondante pour les uns et les autres).

Merci Sandrine pour votre réponse. Effectivement, tout ça n’est pas facile, mais alors … n’y a-t-il pas de solutions ?? Doit-on arriver à un « équilibre » dans lequel le loup soit « régulé » et les agriculteurs dédommagés ?

Je n’ai pas une position tranchée sur la présence du loup en France, mais je me pose beaucoup de questions quand je vois notre agriculture de montagne perdre des agriculteurs par découragement du fait de la lourde charge de travail, et aujourd’hui du fait des dégâts moraux qu’engendrent les attaques de loups sur leurs troupeaux. Nous avons besoin de nos agriculteurs, personne ne doit en douter.

C’est sans fin !

Merci

sandrine a écrit :

l’élimination d’un loup n’a pas forcément un impact positif sur les attaques aux troupeaux.

ben, maintenant, au-delà de la théorie on va bien voir… si la catastrophe annoncée se produit !

P.S. j’avais, quant à moi, écrit :

et pour ça, il n’y a qu’à laisser faire les chasseurs, je pense que ça ne traînera pas

autorisé depuis mercredi soir, de jour comme de nuit, par le préfet, effectivement ça n’a pas traîné… j’avais donc raison.

salut Antoine

La mort d’un dominant, surtout s’il s’agit d’une femelle en période de mise bas, peut éclater la meute et conduire à l’augmentation des attaques aux troupeaux du fait d’individus isolés. C’est ce qui peut arriver mais ce n’est pas une obligation. Quand on parle d’augmentation des dommages, on compare avec les années précédentes à la même époque et pas évidemment avec les mois précédents où les troupeaux ne sont pas encore monté….

Le comptage des loups en zone de présence permanente (comme c’est le cas aux Glières) a lieu chaque hiver ; les résultats de cet hiver devraient être connus dès le mois prochain. Aux dernières nouvelles, une observation de 6 loups a eu lieu l’automne dernier sur ce secteur. Il peut y en avoir moins depuis avec la dispersion des jeunes (sans compter un loup braconné et un autre tué légalement…)

Relocaliser les loups : dans quels parcs nationaux puisqu’ils sont déjà occupés par les loups dans les Alpes ? D’autant plus que l’élevage ovin est présent dans les parc nationaux. De plus, le territoire d’un loup varie de 200 à 300 km² et rien ne l’empêche de sortir des limites du parc. Le loup peut vivre dans des espaces occupés par les hommes et ces espaces sont nombreux en France. Si le loup s’est installé dans le secteur des Glières, c’est que l’habitat est propice pour lui : zones naturelles, proies disponibles. La situation est bien différente de celle de la fin du XIXème siècle où les pâturages recouvraient la quasi totalité des montagnes, les hommes étaient bien plus nombreux à y vivre et les proies naturelles étaient largement moins nombreuses qu’aujourd’hui. c’est d’ailleurs parce que ces phénomènes se sont inversés (retour de la forêt et des proies sauvages, exode rural) que le loup est revenu en France…

Bonjour à tous. Suite à toute cette actualité sur l’autorisation de « prélèvement » d’un loup et le tir d’une louve il y a quelques jours, comme le disent certains, nous allons bien voir ce qui va se passer (éclatement de la meute, baisse ou augmentation du nombre d’attaques…). Attention cependant à ne pas faire de conclusions trop hâtives sur l’augmentation d’attaques sur les troupeaux.

En effet, ce tir a été effectué peu de temps avant la montée en alpages (2 mois environ). La période qui va suivre est en effet propice aux attaques de prédateurs sur les troupeaux. Si tel est le cas, n’allons pas en conclure immédiatement que c’est à cause du tir de cette louve (et donc de l’éclatement de la meute, ou du choix de la solution de facilité pour les loups …).

Ma question est la suivante : n’avons-nous pas les moyens (comme il l’avait été suggéré d’ailleurs) d’effectuer un comptage de loups en Haute-Savoie afin de connaître réellement le nombre de bêtes présentes dans nos massifs ? Et deuxième question (sans doute un peu utopique) : n’est-il pas possible, après un marquage de l’animal, de le déplacer (pour son bien) dans des zones plus propices à son développement et à sa présence ? (Parc National par exemple, moins urbanisé et moins occupé que la Haute-Savoie)

Merci pour vos réponses qui ne peuvent être que constructives, je n’en doute pas une seconde.

Cordialement

et bonne journée à TOUS

C’est vraiment scandaleux, honteux et révoltant, en plus en cette période, le louve abattue avait peut-être des petits à nourrir ! Le loup est présent dans cette région depuis bien plus longtemps que l’homme, il a le droit au respect et à vivre en paix ! Il y a des solutions pour l’écarter mais comme d’habitude, c’est la facilité (la chasse) qui prime, c’est écœurant !

Et voilà, triste journée, une louve a été « prélevée » aujourd’hui en Haute Savoie….. Alors maintenant les chasseurs, vous savez pour qui vous allez voter aux prochaines européennes ?

52.000 euros de subventions par an ? Que les éleveurs non rentables se débrouillent avec leurs représentants syndicaux pour obtenir encore plus de subventions s’ils veulent mais qu’ils laissent la montagne et sa faune tranquilles.. Le loup et l’ours n’ont pas à subir les conséquences de la situation économique ou de leur incompétence dans la gestion de leurs entreprises. Mon boulanger travaille dur, lui aussi. Il n’est pas subventionné ! Il ne fait pas appel à l’aide publique ou au bénévolat associatif pour pétrir la pâte ! Et les salariés qui gagnent le SMIC, ou un peu moins du SMIC ? S’ils se mettaient à vouloir tout détruire, eux aussi, on aurait vite fait de leur envoyer les brigades anti-émeutes. Ceux qui disent représenter les éleveurs devraient déployer leur énergie à moderniser cette profession plutôt qu’à nous bassiner avec la biodiversité  » à usage humain », la peur du loup, des ours, des vautours et la haine des écolos !

Pas sûr que les « protecteurs » de la nature ne représentent rien électoralement. Notre cher Sarko devrait se méfier. Car le Monde d’hier a dévoilé en avant première le rapport de l’ Agence Européenne de l’Environnement. Il est consternant :

« De 40 % à 70 % des espèces d’oiseaux et de 50 % à 85 % des habitats dans lesquels se déploient la faune et la flore européennes se trouvent ainsi dans « une situation de conservation critique », selon les chiffres d’un rapport que l’AEE s’apprête à publier.  »

Alors la France sera une fois encore citée comme le mauvais élève de la classe « Europe ».. A un mois des élections cela risque de faire un peu désordre !

En réponse a « Phil » , chasseur je suppose , comme moi ! Tirer un loup domminant , revient à la meme chose, que de tirer une laie meneuse de compagnie dans une compagnie ! Après, bonjour les betes rousses ,qui foutent le bazard dans les mais !Pour les loups subadultes sans meneur , c’est pas dans les mais , mais c’est le bordel quand meme ,avec les moutons !CQFD ! Et si reconnaitre une laie meneuse d’une bete de compagnie est chose aisée ( maitenant tout le monde sait faire, meme les chasseurs agés , ils ont appris ), reconnaitre dans une meute ,un loup dominant d’un plus jeune, est quelque chose de tres difficile, et on n’a pas encore assez l’habitude ! Alors molo avec les KS ,les TIG ,…., zé autres douceurs d’origine teutone ! Sinon ,c’est le type grimpé sur son tracteur ,qui va encore hurler comme un perdu !

Bonjour Phil, si vous avez que le « Daubé » comme référence bibliographique c’est pas demain qu’on trouvera une solution durable

mais avec des réponses de cette qualité… sans doute pas non plus !

Alors personne n’était a Chambery pour la matinée sur le pastoralisme. Dommage , carn si on veut faire évoluer la cohabitation entre le loup et le pastoralisme il est bon de mieux comprendre le pastoralisme qui est en crise actuellement et qui a besoin de s adapter au probleme du loup qui est une réalite qu il ne faut pas négliger.

Il y a une étude commandée au laboratoire d’analyse de Grenoble sur l’Analyse du régime alimentaire du loup et sensibilité des résultats au biais de détermination. Une partie de cette analyse a été retranscrite par L’ONCFS dans son buetin « Quoi de neuf ? » de Décembre 2006 Numéro 16 – Page 13 de ce numéro il est écrit :

2.3. Effets meutes

Nous nous sommes intéressé aux relations pouvant exister entre le régime alimentaire du loup et la taille minimale de meute sur les zones de présence permanente

* la taille des meutes étant estimée durant les hivers par la méthode de suivi des pistes dans la neige. Nous avons remarqué que les individus isolés avaient tendance à prélever davantage d’animaux domestiques que ceux qui étaient regroupés en meute. Plus la taille minimale de meute augmente et plus la part des ongulés domestiques semble diminuer dans le régime alimentaire du loup.

Conclusion

Au cours de notre travail, nous avons montré que devant l’impossibilité à reconnaître visuellement ou à déterminer des critères de discrimination des excréments lupins, la génétique apparaissait comme un outil indispensable à une bonne étude du régime alimentaire du loup, les autres étapes de l’analyse apparaissant, quant à elles, comme fiables. D’autre part, nous avons pu montrer que le caractère opportuniste du loup lui permet de s’adapter aux changements de structures dans les populations sauvages, comme c’est notamment le cas dans le massif de la Vésubie-Tinée où, au fil du temps, il s’est adapté à la baisse d’effectifs des mouflons, dont il était sans doute en partie responsable, en reportant sa pression de prédation sur d’autres proies et en diversifiant du même coup son régime alimentaire. Par ce comportement, et compte tenu de la richesse et l’abondance de la faune, ce prédateur peut espérer trouver en France les ressources nécessaires à sa survie.

Nous voyons a partir de cette étude que si une meute voit ses effectifs diminuer, il y a de grandes chances pour qu’lle se tourne vers la « solution de facilité », c’est à dire la prédation des ongilés domestiques, es’ce bien le résultat recherché ? Dons avant de faire tout et n’importe quoi, même si l’on est Président de la République, on réfléchi et on prend conscience du problème dans son ensemble…et non pas pas de seulement de l’arbre qui cache la forêt….

Maintenant il est vrai, lorsqu’on est de mauvise foi… que l’on peut toujours remettre en cause les résultats des travaux du professeur Taberlet et de son équipe, mais encore fait-il le faire en apportant des arguments solides et des études qui puissent contredire ses travaux !!

Bonjour Phil, si vous avez que le « Daubé » comme référence bibliographique c’est pas demain qu’on trouvera une solution durable pour sortir de cette crise ! Ils parlent avant de savoir vraiment et après il n’y a pas de démenti !

je précise d’ailleurs que ça s’est encore dit ce matin au groupe loup 06

contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’élimination d’un loup n’a pas forcément un impact positif sur les attaques aux troupeaux. un loup tué peut conduire à l’éclatement de la meute et donc à une hausse des attaques. on a pu le voir avec une louve dans le Queyras qui a été tuée par une voiture en mai 2008 ; au vu des 5 foetus qu’elle portait, c’était un animal dominant. la meute a éclaté et les attaques aux troupeaux ont augmenté dans le secteur. Tuer un loup ne conduit pas toujours à l’effet recherché ….

Il est vrai qu’en lisant tous les message postés, il est très clair que chacun campe sur ses positions, avec des idées plus ou moins extrêmes d’ailleurs.

eh oui, c’est comme ça, ici : des intégristes ! : quand on parle de régulation, eux parlent d’ »éradication », c’est tout dire…

Et tout ce foin pour le tir d’UN loup… là encore, ça en dit long ! les extrémistes de la cause vont nous expliquer doctement que ça ne servirait à rien et blablabla et blablabla…, pour être fixé, c’est pourtant très simple : que ce tir soit réalisé et on verra bien (et pour ça, il n’y a qu’à laisser faire les chasseurs locaux, je pense que ça ne traînera pas… mais là encore, comme ils espèrent que les agents de l’ONCFS ne l’abattront pas, ça leur offre l’occasion d’alimenter le « mythe du loup insaisissable » ) ! et puis cela aurait au moins une vertu : celle de calmer un peu les esprits. Mais ici, plutôt que de chercher à calmer les esprits, on préfère que la régulation se fasse par le poison ou les tirs « en douce », de cette façon ils peuvent continuer à faire tourner leur petit fond de commerce sur les éleveurs et les chasseurs braconniers en puissance.

Heureusement, le Président de la République semble prendre la mesure du problème (et peut-être aussi réaliser que la poignée d’activistes pro-loup ne représente rien électoralement parlant…) :

P.S. voir aussi ici pour se rendre compte que les mesures de protection, dont on nous rabâche depuis des années que sans elles point de salut, sont véritablement d’une efficacité redoutable…

Ce matin a eu lieu une rencontre sur le pastoralisme a Chambéry j étais inscrit mais je n ai pu venir et je le regrette ` si quelqu un etais présent a cette matinee je suis preneur en ce moment un certain de regain du pastoralisme se fait jour peut etre a cause du loup. Meme les chasseurs du Vercors le reconnaissent implicitement un dynamique de population d ongules ( chevreuils , cerfs) repart cela malgre une presence du loup assez forte surtout vercors ouest salut

..Et si on essayait de constuire ensemble ?

Voilà quelque chose de sensé ! Merci à vous qui avez osé dire ça ! Il est vrai qu’en lisant tous les message postés, il est très clair que chacun campe sur ses positions, avec des idées plus ou moins extrêmes d’ailleurs. Mais notre environnement, notre nature, notre « bocal » comme le dit Monsieur Dany Diettman, est l’affaire de tous. Nous sommes réellement tous concernés par la réduction de la surface des terres agricoles et naturelles et la disparition de certaines espèces. L’exemple des abeilles est flagrant ! Essayez de trouver le rapport qui a été rendu à Monsieur Fillon en février dernier, rédigé par le député Martial Saddier, nos pollinisateurs sont en grave danger. Même si beaucoup on leurs idées bien arrêtées sur la question de la présence du loup ou de l’ours, beaucoup aussi cherchent à concilier les deux. Vous parlez de l’Italie ou de l’Espagne, pourquoi ne pas puiser des exemples dans les pays voisins ? Cependant, je pense que cela nous obligerait à changer de mode de production … à méditer !

Bonne journée

« ps je suis toujours ouvert a debattre ici ou ailleurs mais dans un souci de construire »

Vous avez raison de souligner que chacun campe souvent sur ses positions et c’est dommage qu’il ne puisse pas y avoir de dialogue plus constructif ..Et si on essayait de constuire ensemble ? Car vous avez l’air particulièrement ouvert aux problèmes de l’environnement quand vous ajoutez :

« La biodiversite c est ausi les abeilles qui disparaissent à cause de l’air pollué beaucoup plus inquiétant que le manque de loup en montagne.  »

La nature est un tout. Si on ne veut pas assister à une nouvelle extinction massive des espèces animales que d’aucuns annoncent déjà, il nous faut adapter notre mode de vie. Car ces espèces animales .. même le plus endormi des spécialistes de l’environnement vous démontrera sans peine que nous en faisons partie !

Alors, à la ville comme à la campagne, faisons la chasse aux polluants, aux pesticides et retrouvons le chemin d’une agriculture raisonnée, respectueuse de l’environnement. Quant à l’élevage, habitant dans une commune de montagne dans les Pyrénées, je n’ai pas l’expérience du mode d’élevage dans les Alpes. Ce que j’observe chez moi, c’est qu’on emmène en transhumance toujours plus de moutons avec toujours moins de moyens pour les garder. Les bergers ont quasiment disparu et les troupeaux de moutons (à viande) sont laissés seuls en errance dans la montagne.

Alors on essaie de dissuader le « tourisme » avec ou sans chien, la pratique du vtt, du parapente .. Et bien sûr les animaux sauvages plus ou moins prédateurs, comme l’ours, sont bannis. Jusqu’où ?

Et si là aussi, en donnant les moyens aux éleveurs bien entendu, on retrouvait le chemin de la raison ? Si on vous offrait des bergers pour garder les troupeaux ? Et des patous supplémentaires pour les aider à protéger les troupeaux, comme cela se fait déjà en partie ?

N’en avez vous pas assez de cette course sans fin « au rendement » ?

Dans un souçi de construire ? je pense plutôt que c’est une fois de plus une fuite du débat que d’essayer de comprendre le reste de la société qui se pose des questions sur l’avenir de l’environnement qui leur appartient autant qu’aux chasseurs et éleveurs . Le malaise des éleveurs est sans doute réel mais celui des petits commerçants et artisans qui disparaissent inexorablement et qui travaillent dur pour joindre les 2 bouts . Combien d’épiciers ou petits commerces alimentaires de proximité ont un jour rêvé d’une subvention à 10000 ou même 5000 euros par an pour service rendu à la population . Là on a rien entendu de leur détresse et le système économique les a éliminé . En matière d’aménagement du territoire , le partage des subventions au delà de l’agriculture pourrait être posé de manière aussi légitime , mais eux personne ne les défend . Monsieur le fuyant bonsoir .

je viens d’apprendre que la fédération des chassseurs de hte-savoie veut se porter partie civile dans l’affaire du loup braconné à petit bornand .hélas certains administrateurs de la « fédé »ne l’acceptent pas au nom de la « solidarité »envers le tireur et veulent démissionner.dommage pour l’infime minorité des chasseurs pour qui le loup a sa place dans les montagnes et qui auraient vu là une opportunité de montrer que tous les chasseurs ne sont pas des anti loups.

bonjour j ai lu avec interet les differents intervenants : pour les primes sachez que c est un complement de prix des produits ( vendu en dessous du cout de revient)et non un salaire .le revenu de moutonniers ressmble plus a un demi SMIC pour un plein temps. En tant que proprietaire j ai le plaisir de vous informer que je dois assurer en responsabilite civile mon bien au cas ou un sinitre se produirait pendant votre promenade sans mon consentement. De plus j imagine bien votre reaction si j amene mes moutons sur votre pelouse !!!!!!!!!!!!!! j ai essayer de vous sensibiliser au vecu des eleveurs et a leur malaise , vos reponses sont toujours les memes : on est les plus nombreux ( sous entendu on commande) les reglements disent ceci ou cela mais jamais de concret . La biodiversite c est ausi les abeilles qui disparaissent a cause de l air pollué beaucoup plus inquietant que le manque de loup en montagne. Etant un bon vivant et contatant le fosse qui nous separe je vous souhaite bonne route JE LIRAI ENCORE VOS REMARQUES POUR MOI C EST LA DERNIERE

ps je suis toujours ouvert a debattre ici ou ailleurs mais dans un souci de construire

Le territoire de la Haute Savoie (ou autres départements) sont-ils adaptés aux populations de sangliers qui provoquent des ravages dans les cultures ou des accidents de circulation plus ou moins sérieux , c’est bizarre comme cette question de démographie humaine ne se pose que lorsque l’on parle de la quinzaine d’ours sur la chaîne pyrénéenne . On finirait presque par croire que la Slovénie , la Roumanie , les Asturies sont des déserts humains avec des cataclysmes et gigantesques avalanches à répétition liés à aux terribles ours et l’absence de moutons bien entendu . En Espagne de la même façon et compte tenu de la population des loups (et d’ours) , les humains devraient être croqués à la chaîne , sans parler des ovins espèce désormais disparue de la péninsule ibérique , n’est ce pas ? il n’y a pas de moutons en Espagne , c’est bien ça ? Quant à l’internaute qui pleure sur le triste sort des propriétaires terriens victimes des loups , des ours et probablement des lynx et à qui on n’aurait pas demandé l’avis , le problème de démocratie de base touche plutôt et d’abord les autres humains plus nombreux que les premiers cités , qui eux souhaitent la pérénité de la présence de l’ours mais qui ne sont pas entendus.

« Deux remarques sur les primes 50000 euros ca m etonnerait que ce soit reel pour les eleveurs de moutons de haute savoie, j attend la reponse contraire »

C’est exact, j’ai oublié le lien :

http://www.inst-elevage.asso.fr/htm

Le document fait 55 pages.

Je recommande notamment le tableau page 16 du pdf (p 14 du document), intitulé « variation moyenne des aides PAC ».

Vous y verrez une catégorie « ovins viande spécialisés pastoraux > 0,5 UGB/ha », représentant 1 800 exploitations françaises, qui touchent aujourd’hui en moyenne 36 200 €/an. Ce montant devrait être porté à 52 000 en 2010, comme indiqué dans un message plus haut. Evidemment, ça ne cible pas spécifiquement la Haute Savoie, mais des éleveurs pastoraux, en général.

Rappel : un SMIC annuel, toutes charges comprises : 24 000 €/an. Avec les 36 200 € de subventions à ce jour, cela ne permet pas de rétribuer l’éleveur au niveau du SMIC. 52 000 devraient permettre de le dépasser légèrement.

L’essentiel du problème est là.

Cordialement à tous.

« Le fait que le territoire de la Haute-Savoie soit très urbanisé et agricole est-il compatible avec la présence de grands prédateurs ? »

Excellente question.

J’y répondrais par une autre question : Y a-t-il dans notre pays beaucoup de départements qui soient moins urbanisés et agricoles que la Haute-Savoie ? A ma connaissance aucun..

Alors où doit s’arrêter l’urbanisation et l’extension de notre agriculture pour laisser à une parcelle de notre nature le droit d’exister ? Doivent-elles tout occuper et tout envahir ? Faut-il éradiquer tout ce qui parmi la faune ou la flore menace de géner nos intérêts économiques ? Et vous pensez sérieusement que ce serait dans l’intérêt de l’homme ?

Robert BARBAULT n’est pas un « écolo » dans le sens où entend généralement ce qualificatif. C’est un scientifique, chef de département au Muséum d’histoire naturelle : « Il faut avoir conscience que sans nature, nous n’avons pas de futur, parce que nos vies lui sont liées. »

Sans commentaires.

si tous les defenseurs du loup voulaient bien emmener cet animal a paris ( il y a deux bois reputés la bas boulogne et vincennes )ils seraient coherents et applaudis merci sincerement

Eradiquons le loup et les prédateurs de Haute-Savoie pour qu’enfin ça ressemble aux bois de Boulogne et de Vincennes !!!

Deux remarques sur les primes 50000 euros ca m etonnerait que ce soit reel pour les eleveurs de moutons de haute savoie, j attend la reponse contraire.Seconde remarque l argent serait mieux utiliser que financer l elevage ovin peut etre ; on peut toujours mieux faire il suffirait de proposer des pistes novatrices , les agriculteurs vous ecouteraient peut etre.N’oublier pas l entretien des pistes de ski et les riques d ’ avalanches en hiver dans vos projets avec un espace non entretenu

Une remarque de fond ceux qui souhaitent utiliser le loup comme regulateur des grands gibiers seraient bien inspirer de reflechir a deux fois : si l animal s installe a annecy au lieu de chasser ca voudrait etre comique.

Une autre remarque as t on demandé l avis aux proprietaires terriens pour installer du grand gibier et des predateurs, a ma connaissance je crois pas, cela s appele un manque evident de respect cela. Si tous les defenseurs du loup voulaient bien emmener cet animal a paris ( il y a deux bois reputés la bas boulogne et vincennes )ils seraient coherents et applaudis merci sincerement

Bonjour.

Travaillant à la fois avec les élus, les agriculteurs, les forestiers et les gestionnaires des espaces naturels, je m’intéresse (et vous allez me dire que je n’ai pas le choix !) à la thématique (ou devrais-je dire, à la problématique) du loup. Notre territoire comprend, entre autres, les communes d’Entremont (attaque de 2 chèvres jeudi dernier, 16h30 et 21h00), de la Roche-sur-Foron (attaque d’un veau samedi dans la nuit) et de Petit-Bornand-les-Glières (histoire bien connue). Je cherche donc à savoir ce qui se dit sur ce sujet très très sensible, de l’autorisation du tir d’un loup par le préfet. Je m’aperçoit que beaucoup de choses sont dites. Je m’aperçois également que certains parlent avec leur coeur (et laissent donc place à la passion) et d’autres parlent avec leur professionnalisme.

Certains des auteurs des messages précédents sont peut être de Haute-Savoie et seront très certainement d’accord avec le paragraphe qui suit.

La Haute-Savoie est un territoire très très urbanisé. C’est un territoire attractif, dans lequel le foncier devient très prisé. Les villes s’étalent de plus en plus, les stations de sport d’hiver se sont étendues au maximum et le tourisme vert (d’été) va devenir le fer de lance de nos élus et des « développeurs » du territoire. Je vous expose ceci pour deux raisons très simples :

Lors de ces grandes vagues d’urbanisation et de bétonisation de nos vallées et montagnes, le problème de la cohabitation (car il s’agit bien de ça) avec les grands prédateurs n’a pas (que je sache) été soulevée. Or, il se trouve que les individus observés en Haute-Savoie (et plus particulièrement au plateau des Glières) se trouve complètement coincés entre la vallée de l’Arve surindustrielle, le bassin annécien surpeuplé et les grandes stations des Bornes et des Aravis.

De plus, comme le dit très bien un message précédent, le foncier agricole de fond de vallée est en voie de disparition en Haute-Savoie. Les éleveurs compensent donc par les alpages. Mais en alpage, leur crainte est de voir leur troupeau diminuer du fait d’attaques. Quelle est donc la solution pour l’agriculture de montagne ?

Le fait que le territoire de la Haute-Savoie soit très urbanisé et agricole est-il compatible avec la présence de grands prédateurs ?

Enfin, en lisant les messages déjà postés, je voit « grenelle qui sert à rien » ou « grenelle de n’importe quoi ». Je ne sais pas si les personnes qui pensent ceci ne font allusion qu’à la protection des espèces remarquables mais en tous les cas elles ne se sont pas renseignées à 100% sur les conséquences de la signature du Grenelle de l’environnement. En effet, pour les Alpes du Nord (et tout le territoire français est concerné), une Directive va venir s’imposer aux documents d’urbanisme (SCot, PLU, POS …). Elle s’appelle DTA (Directive Territoriale d’Aménagement) et elle préconise l’arrêt de l’étalement urbain, la densification des centres et la réhabilitation ou le maintien d’une trame verte et bleue (soit des corridors biologiques) (La personne de la FRAPNA pourra confirmer, le travail sur les corridors se fait en collaboration avec la FRAPNA). Je ne veux pas trop m’avancer sur le respect de cette DTA par les élus, mais dire que le Grenelle ne sert à rien me semble incorrect.

Pardon d’avoir été aussi long et merci de votre attention si vous êtes arrivé à bout de mon message.

il faut arreter avec cette image du mouton qui entretient l espace et qui participe ainsi a la biodiversité Cette image est habilemenet entretenue pour faire croire que l hommme entretient la nature et ainsi ecarte l idée que l’espace évolue tout naturellement sans lhommme. La preuve dans le Vercors ou malgre des plans de chasses exorbitants les ongulés sauvages arrivent a progresser en dynamique de population malgre une presence relativement forte du louP ; on a beaucoup a apprendre du loup et au lieu de crier haro sur le …loup laissons evoluer les populations sauvages naturellemetn et o nfinira ainsi par admetttre quel le loup est un regulateur tou a fait a sa place.

Non la société n’a pas à choisir entre le mouton et la survie de l’ours et du loup ou alors cette question doit lui être clairement posée , avec un débat voir une consultation électorale par référendum sur le plan national . Ce qui serait normal parce qu’en définitive c’est l’ensemble de la société qui paye l’addition . De toute façon jusqu’à présent cette question n’a jamais été débattue socialement dans un cadre élargi , tout simplement parce qu’elle est confisquée par les seuls intérêts de lobbys qui font les demandes et les réponses et n’ont aucun intérêt à promouvoir un débat public qu’ils évitent de toute façon . Si il doit y avoir des ovins en altitude pour ouvrir certains milieux et bien il faut des moyens de gardiennage et des équipements en conséquence . Financer un élevage pratiquer dans de telles conditions n’est pas normal , le bétail a besoin de soins et de protection surtout en milieu hostile comme la montagne . Non la société n’a pas fait le choix de financer des troupeaux de moutons en pacage libre , de détruire les prédateurs qui est uniquement la volonté d’une minorité de personnes .

votre reponse est tres interessante mais incomplete, je pense que c est un juste equilibre les primes ovines pour 2010 . On peut remercier BARNIER pour cela . Vous oublier juste de dire que l entretien de l espace escarpé se fait par les moutons et aussi les petites combes avec des petits troupeaux pour cela. Quid du gardiennage en pareil cas ou de la rentrée a la bergerie le soir.L avenir du mouton passe bien entendu par un prix renumerateur a la vente au boucher ; c’est la vente du produit qui doit faire le revenu et non les primes .Je me permet aussi de vous suggerer de mediter sur la concurence du mouton de nouvelle zelande qui arrive 5 fois moins cher que celui de savoie : c est economique et protecteur de l environnement ces methodes commerciales .Seconde observation en alpage il y a des genisses qui broutent des terrains accidentés.Ces animaux sont ici a cause de la perte de foncier en fond de vallée ; cela permet l equilibre des fermes en autosuffisance alimentaire. Si ces predateurs effarouchent les troupeaux j ose pas imaginer le reste. J e vous redis entre le berger et le loup la sociétée doit choisir et assumer, avec le loup comme spectateur l entretien par broyage de la montagne sera plus facile, ( dommage pour la production de CO2)

la derniere commission departementale de chasse et faune sauvagequi a eu lieu vendredi 24 avril 2009 dont je fais parti en tant que reprsentant suppleant pour le FRAPNA a montre les chasseurs deteminés a augmenter le plan de chasse au chamois ce qui n’ est pas une surprise en soi mais pour une fois l administration a été vigilante et a reussi a freiner la spirale infernale qui est de tirer quand meme 820 chamois ce qui est enorme compte tenu du potentiel dromois. N accusons pas le loup de tous les maux de la terre quand il s agit de voir le chamois ainsii chasse par l homme voire braconne. Mais ce qui est plus interressant meme les chasseurs le reconnaissent et ils l ont reconnu pendant la commission d apres leurs chiffres d estimation de population d ongulés dans le Vercors celles ci malgré la presence d une meute cote Ouest ( au moins 5 loups et de 2 a 3 loups cote Hauts plateaux du Vercors malgre des plans de chasse bien trop élevés les populations d ongules repartent a la hausse. On ne croyait pas si bien dire de la predation du loup qui voiit finalement ses proies s adapter a sa presence .

50000 euros/an pour un élevage ovin d’utilité très discutable et qui de toute façon servira surtout d’appoint à la pluriactivité donc au non gardiennage des animaux , c’est un choix de société . Les autres par contre n’ont qu’à crever à côté .

« Une idee a reflechir que veut on faire du teritoire et de la montagne une zone de terre sans vie pourquoi pas ?Il serait judicieux de le dire haut et fort au lieu de passer par des moyens detournés ( loup , ours).Le paysage que vous admirer toute au long de l annee , ou celui qui fait vos loisirs est entretenu des eleveurs qui gagne moins que le SMIC .Sacher que ces memes gens cultivent avant tout de l herbe sans matieres chimiques ; vous ne pourrez pas les traiter de pollueurs en plus.Dans tout cela je crois que le respect des autres n existe plus, chacun y vas avec ses idees ; ses envies ou plus encore . LE LOUP ET LE MOUTON NE PEUVENT PAS VIVRE ENSEMBLE ALORS CHOISISSONS. »

Juste pour info, je vous recommande la lecture de ce document produit par l’Institut de l’Elevage au lien suivant : http://www.inst-elevage.asso.fr/htm

En fin de page 2, vous y constaterez l’évolution du cheptel ovins par régions depuis 1990.

Le bilan est assez simple : les régions qui ont vu leurs effectifs ovins baisser le plus ne sont pas concernées par la problématique « Grands Prédateurs » : Bretagne, Pays de Loire, Nord Pas de Calais, Ile de France, Poitou-Charente… Par contre, parmi celles où les effectifs baissent le moins, on retrouve un certain nombre de régions concernées par ces grands prédateurs : Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Rhône-Alpes, Alsace, Midi-Pyrénées… En fait parmi les régions qui résistent le mieux, seule la Lorraine n’est pas (à ma connaissance) confrontée au loup, à l’ours ou au lynx. Force est de constater que ceux qui passent « par des moyens détournés (loup, ours) » pour faire disparaître l’élevage ovin dans les Alpes, Jura, Pyrénées, Vosges… sont beaucoup moins doués que ceux qui cherchent à le faire disparaître ailleurs, sans utiliser l’argument prédateurs. Si nos politiques recherchent donc cet objectif grâce aux grands prédateurs, ils ont choisi un procédé bien peu efficace. Il n’y a qu’à voir le résultat en Italie ou en Espagne. Italie : 8 millions de moutons, 400-600 loups, 60-80 ours. Le tout, dans un pays qui représente 2/3 de la surface de la France, et avec une densité de population bien supérieure (195 contre 110). Espagne : 22 millions de moutons, 2 000- 2 500 loups, 120-150 ours. Et si l’Italie est davantage orientée filière laitière, l’Espagne élève 2/3 de ses brebis pour la viande, dont plusieurs millions en zone de contact avec les loups.

Eradiquer l’élevage par le biais des grands prédateurs est un combat de longue haleine qui n’est pas gagné d’avance. Je souhaite donc bien du plaisir aux politiques qui s’engageraient dans cette voie.

Mais je souhaite encore plus de plaisir à ceux qui croient que l’extermination des grands prédateurs (ou de toute autre espèce) serait de nature à améliorer l’avenir de la filière ovins viande.

Si vous vous attardez sur le site de l’Institut de l’Elevage, vous y trouverez nombre de publications récentes qui témoignent du marasme de la filière ovins viande. Ce marasme n’a jamais été aussi aiguë qu’en ce moment. Et c’est ce désespoir qui mobilise. Le drame de cette filière tient en peu de mots : beaucoup de subventions, mais peu ou pas de valeur ajoutée et du coup, peu de revenu. Et une consommation en baisse régulière depuis presque 20 ans. On a choisi récemment d’accroître significativement les subventions accordées au pastoralisme, puisque certaines exploitations toucheront plus de 50 000 €/an dès 2010. On espère qu’avec ça, le chef d’exploitation pourra se rémunérer un peu au dessus du SMIC. Objectif très ambitieux, donc… Mais quels jeunes vont bien pouvoir être motivés par une filière qui ne survit que sous respiration artificielle ?

On peut bien éradiquer le loup ou l’ours, ce n’est pas ça qui rendra rentable le métier d’éleveur ovin. Ni qui repeuplera les zones montagneuses soumises à déprise. En « off », les dirigeants de la filière ovine le savent bien.

Mais crier au loup, c’est tellement plus médiatique…

La montagne une zone de terre sans vie , parce qu’il y aurait des ours ou des loups !! arrêtez de dire n’importe quoi . Ceux qui ont voyagé dans certaines zones à ours peuvent témoigner de cette aberration de raisonnement qui fait de l’élevage ovin le socle de l’aménagement du territoire ou de la vie tout court . L’élevage crée de l’activité économique parce qu’il est subventionné mais toute autre activité économique qui serait aidé au quart ou même au cinquième de la subvention agricole créerait sans doute davantage de richesses dans les territoires concernés . Cette subvention agricole fait la richesse de certains , mais ruine d’autres activités qui pourraient se développer .

Une idee a reflechir que veut on faire du teritoire et de la montagne une zone de terre sans vie pourquoi pas ?Il serait judicieux de le dire haut et fort au lieu de passer par des moyens detournés ( loup , ours).Le paysage que vous admirer toute au long de l annee , ou celui qui fait vos loisirs est entretenu des eleveurs qui gagne moins que le SMIC .Sacher que ces memes gens cultivent avant tout de l herbe sans matieres chimiques ; vous ne pourrez pas les traiter de pollueurs en plus.Dans tout cela je crois que le respect des autres n existe plus, chacun y vas avec ses idees ; ses envies ou plus encore . LE LOUP ET LE MOUTON NE PEUVENT PAS VIVRE ENSEMBLE ALORS CHOISISSONS.

Bonjour A proprement parler ce n’est pas une surprise Mais il faut reconnaitre il faut occuper le terrain avant que celui ci ne soit miné Et les protecteurs de la nature a la difference des lobbies agricoles et de chasseurs ne brillent pas son unite On peut crier au .. il deja trop tard Mais il n ’est jamais trop tard La preuve dans la Drome ou pendant le mois de septembre ou le tir de loups était autorisé mais ce tir a echoue

L’etat UMP cèdera surtout à un autre petit Etat qui est l’Anem dont personne içi ne parle . L’Anem c’est une sorte de curiosité politique (pourquoi pas un Parlement des banlieues qui serait autant justifié pour défendre ses citoyens) , relai du lobby de l’élevage de la chasse , qui est là pour faire son boulot c’est à dire du lobbying . Par qui est dirigé l’Anem ? autant par des élus UMP , du Centre mais aussi par ceux du parti socialiste qui actuellement ont la haute main sur cette institution . Le Ministère de l’environnement ne pèse rien devant cette chose , pas la peine de tirer sur les ambulances .

La meilleure façon de protéger le loup est de combattre les chasseurs qui d’ailleurs sont aussi des éleveurs !

Champenois

Une « catastrophe pour les grands prédateurs » monsieur Maraudeur ! Mais ,et tout le reste ! On n’a pas fini d’en baver !Ceux ,qui veulent la faune sauvage pour eux tous seuls ,ont placé, limite « facho » , leurs pions là ou il faut , et ils vont rentabiliser ! Ils savent faire.

L’Etat UMP cédera TOUJOURS aux ennemis de la nature !

Atterrissez trois secondes : Le « grand » Ministère à l’environnement n’est qu’une sinistre farce électoraliste ! Les loups.. l’ours des Pyrénées.. La soumission sans condition au lobby des chasseurs, des éleveurs et des agriculteurs en anticipant leur moindre mouvement d’humeur.. Tout cela est bien évidemment incompatible avec un début de protection de notre environnement et de la faune sauvage.. Et tant pis pour les générations futures !

Et que personne ne joue les étonnés ! Les loups, les ours, les lynx ne votent pas que je sache !

Vous si. Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire..

C’est sûr, Jouanno cèdera aux lobbies…tout comme Bachelot, et tous les autres, … A propos, comment peut-on contraindre l’Administration à appliquer les décision du Conseil d’Etat qui a annulé l’absence d’aménagements de la chasse en zone à ours ? Quelqu’un a-t-il la réponse ? Franska

cest surprenant la democratie chez vous quand vous etes genés vous censurez pas mal ces methodes

voila a quoi ressemble le grenelle du nimporte quoi bcp de paroles et de beau discours comme d habitude A quand l etat prendra ses résponsabilitées devant le monde de l agriculture et de ses chasseurs a qui on dirait que la nature leur appartient merci madame la secretaire encore

Du braconnage au bricolage : l’Etat cède aux braillards On était habitué à plus de modération de la part de Ferus. Évidement 4500 personnes qui manifesent dans le calme et la sérénité à Thônes et non pas au panthéon comme en mars 2007 (89 Associations et 700 manifestants) avec un seul mot d’ordre pas de loups dans nos montagne ça compte ! Les politiques comptent aussi leurs voix c’est normal et c’est la démocratie !

c est facile de parler de protection des loups quand on vit a l abri des risques et en ville ; le respect des eleveurs seraient de leur demander leur avis. Une solution emmener ces animaux en ville avec vous ; j ai beaucoup de respect pour l ecologie ; pas celle de salon mais celle que l on vit au quotidien , ici vous vous moquer du monde. Une idee a reflechir qui est plus important l etre humain ou l animal

d’accord pour votre forum modéré, mais est ce que les anti-loups sont modérés ? eux ils tuent avec ou sans autorisation. Je trouve honteux que la secrétaire d’état à « l’écologie » , quelle écologie ? surement celle qui ne dérange aucun login, surtout pas celui des chasseurs, qui ne représentent que 1% de la population et pourtant font leurs lois, ils disent que les loups sont les ennemis de l’homme, pour moi ce sont surtout les chasseurs qui sont les ennemis, car il faut les entendre parler, (je suis hélas d’une famille de chasseurs, que je fuis le plus possible). Est ce qu’il y aurait pas moyen de faire une pétition à envoyer à cette dame, ou lui écrire directement ? il faut être vigilant et toujours se manifester quand nécessaire. Quand au grenelle de l’environnement, pour moi c’est de la poudre aux yeux,, ce qui est important pour ces messieurs dames, c’est surtout ne contrarier personne, le principal c’est de rester au pouvoir. Salutations à vous

Honteux ! Mais pas étonnant !

Rien de bon a attendre de la nouvelle secrétaire d’Etat à l’écologie. Comme je l’ai dis, elle leur cédera tout ce qu’elle peut légalement leur céder.

Le meilleur moyen de la contrer sera surement d’agir sur le plan juridique. J’espère que Ferus est prêt à l’affrontement. Ce sera nécessaire. Car si elle reste jusque 2012, c’est une catastrophe pour les grands prédateurs.

Il faut absolument faire quelque chose, cette autorisation est une immense porte ouverte aux anti-loups. Le gouvernement Français se moque éperdument et cède trop facilement aux caprices dont les médias sont les garants et profiteurs de ce système. Je suis outré de voir que l’état dénonce les tirs d’animaux dans d’autres pays (Les phoques par exemple) et qu’il soit incapable de trouver une autre solution que de tirer eux même un second loup alors qu’un stupide chasseur c’est fait déjà justice et ne sera jamais puni. Vraiment sur le jeu des médias les amoureux de la nature et associations devraient en faire autant. L’administration se moque de nos revendications et on ne le dira jamais assez. J’espère vraiment que le loup pourra vraiment avoir sa place mais tout comme l’ours plus le temps passe et plus j’en doute.

Au moins, en souvenir de ce loup, cessons d’utiliser ce terme pourri de Grenelle dont la seule vertu est son caractère amphigourique. Ne subsiste aujourd’hui que le Grenelle des Transports, le Grenelle des chasseurs, les Grenelle de la survie de l’Etat, celui de l’Espace domestique, domesticable, ou domestiqué. Vive la mort du Grenelle. Si c’était une femelle, appelons la Grenelle. En souvenir de Grenelle, morte par amour de son Environnement


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