Les associations lancent la mobilisation : FERUS et Pays de l’ours-ADET pendent 3 ours au pont de l’Alma

Les associations lancent la mobilisation : FERUS et Pays de l’ours-ADET pendent 3 ours au pont de l’Alma

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Action Artus en 1989

Communiqué FERUS / Pays de l’ours-ADET, 20 janvier 2010

Les associations lancent la mobilisation !

C’est fait ! Depuis le 1er janvier 2010, la France n’a plus de Plan de restauration de la population d’ours dans les Pyrénées, en totale contradiction avec les engagements pris par le Gouvernement et les obligations internationales de la France (Directive européenne « habitats » et convention de Berne).

Voilà comment la France inaugure l’Année Internationale de la Biodiversité … de la plus mauvaise manière !

Pourtant, l’ours brun est une des deux seules espèces de mammifères « en danger critique d’extinction » en France, selon l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature, qui fait référence en matière de biodiversité).

Les associations, notamment Ferus et Pays de l’Ours – Adet, lancent donc une grande mobilisation en faveur de la protection de l’ours brun, et décrètent :

« 2010, Année de l’ours ! »


Tout au long de l’année, les associations multiplieront les actions d’information, de sensibilisation et d’interpellation du gouvernement, dans le but d’obtenir un nouveau Plan de restauration de la population d’ours à la hauteur de l’enjeu.

Ce 20 janvier, les associations ont marqué à leur manière l’inauguration de l’Année Internationale de la Biodiversité en France, en pendant symboliquement trois ours en peluche au pont de l’Alma à Paris, sous la banderole :

2010 = Année Internationale de la Biodiversité. ET L’OURS ?

Action Artus en 1989
Action Artus en 1989

Cette action, qui vise à dénoncer le non-renouvellement du plan de restauration de la population d’ours brun dans les Pyrénées, avait déjà été réalisée par l’association Artus (devenue Ferus) il y a vingt ans, et nous constatons avec amertume que la situation n’a que peu évolué (Cf. dossier de presse).

De même, les associations lancent aujourd’hui une grande pétition, sous deux formes :

  • Une pétition « classique »
  • Une pétition vidéo, grâce à laquelle chacun peut dès maintenant se filmer en train de lire un texte adressé au Président de la République. Nous diffuserons ainsi des montages vidéo « polyphoniques » montrant l’ampleur de la mobilisation en faveur de l’ours.

Les deux pétitions, et les futures actions associatives en faveur de l’ours sont en ligne : www.ours2010.org

Dossier de presse
Dossier de presse

52 commentaires sur “Les associations lancent la mobilisation : FERUS et Pays de l’ours-ADET pendent 3 ours au pont de l’Alma”

@ Le généticien Loulou a écrit : Et puisque l’espèce humaine est assez uniforme génétiquement, mais qu’il est inutile d’être grand clerc pour s’apercevoir qu’il y a quelques différences physiques, pensez-vous qu’il est juste de prétendre qu’il n’y aurait pas de différence entre ours slovène et ours des Pyrénées, sachant que leur distance génétique est incomparablement plus importante ?

Si l’on se réfère a cet extrait :

Il y a 5 millions d’années, apparaît Ursus minimus, ancêtre probable d’Ursus etruscus (1,5 million d’années) qui est d’une taille équivalente à celle de l’ours brun actuel. Ursus etruscus donne naissance aux ours noirs américains, aux ours asiatiques actuels et aux ancêtres de l’ours brun. Les ours bruns seraient apparus en Asie et auraient colonisé l’Europe il y a 250 000 ans. L’ours brun actuel (Ursus arctos) apparaît vers -70 000 ans. En Europe, il a donc coexisté avec l’ours des cavernes (Ursus spelaeus présent entre 1,5 millions d’années et 12 000 ans avant JC). Entre -70 000 et -40 000 ans, Ursus arctos s’installe en Amérique du Nord, jusqu’en Amérique centrale. Grâce à la biologie moléculaire, la communauté scientifique s’accorde sur l’existence d’une seule et même espèce d’ours brun (Ursus arctos) comprenant de nombreuses formes géographiques (sous-espèces) dont l’ours des Pyrénées représente certainement la forme la plus ancienne et le grizzli en Amérique du nord (Ursus arctos horribilis) la plus récente. En Europe, deux lignées distinctes de l’espèce Ursus arctos ont pu être mises en évidence (TABERLET et BOUVET, 1994) :

* la lignée occidentale qui se subdivise en 2 souslignées issues des deux anciens refuges, balkanique et ibérique. Le premier est localisé sur l’Italie et les Balkans (Ex-Yougoslavie, Grèce, Bulgarie). Le second, le plus menacé, occupe la chaîne pyrénéo-cantabrique (France, Espagne) et le sud de la Scandinavie (Norvège, Suède) ;

* la lignée orientale présente en Roumanie, Russie, Pays Baltes et nord de la Scandinavie.

L’ours brun des Pyrénées appartient à la lignée occidentale de la population européenne d’Ursus arctos, qui est présente depuis l’Espagne jusqu’au sud de la Suède, en passant par la France, l’Italie, la Slovénie, la Croatie.

Si tu es septique, page 10  » Etat des lieux » :

http://www.ours.ecologie.gouv.fr/automne_modules_files/standard/public/p285 _c28bf030b65a5b4844d36f3db8230825PlanOURS2006_2009.pdf

Le génome mitochondrial humain, dont la transmission est uniparentale (par la mère) possède une importance privilégiée pour étudier l’évolution, car son taux de mutation est élevé, il n’a pas de recombinaison méiotique et ses variations ne sont donc dues qu’à des mutations cumulées (pas de métissage). Sa variation est donc lente et se prête par ailleurs très bien au calcul de distance génétique sur des périodes relativement brèves. Néanmoins, il ne donne pas d’informations sur l’ADN nucléaire qui évolue indépendamment. L’étude de l’ADN mitochondrial a ainsi montré que tous les ADNmt actuels dérivaient d’une ancêtre commune appelée ève vivant en Afrique, il y a environ 150 000 ans.

Elle est ou la soit disant différence génétique ?

Mathieu a écrit :

les éventuels différences ne sont pas inhérentes à tel ou tel massif mais à l’état des populations

non, les différences (pas seulement physiques…) sont dûes à la distance génétique qui découle elle-même de l’ancienneté de séparation des 2 populations (slovène et pyrénéenne). C’est aussi pour cette raison qu’il y a une aussi grande homogénéité génétique chez homo sapiens car sa dispersion est très récente par rapport à d’autres espèces.

Trompez vous pas je suis tout a fait d’accord avec cela et pour ces lachers, surtout que ça serait assez hypocrite de ma part et de beaucoup de chasseur vu que je « réintroduit » 2 lapins de garrenne vaccinés dans mon tat de bois a chaque passage de la myxo ou de la vhd pour éviter la consanguinité, si je le fais c’est en espérant que ces maladies s’arretent un jour et non comme les suédois me semble vouloir faire en lachant des loups pour faire stagner une population saine a 210 individus. Je sais bien que ce n’est pas ce que vous souhaitez içi mais pour le moment j’y vois bien comme ça que ca va ce passer a l’avenir. Ce qui ne veux pas dire que je suis contre ces lachers, au contraire.

Par rapport aux messages de Loulou et Villards sur les ours autochtones :

Lorsque certains disent que l’ours slovène est plus grand que l’ours pyrénéen, ou plutôt que des derniers ours pyrénéens, (sous-entendant donc qu’il n’a pas sa place dans le massif) c’est en partie vrai ! Mais par contre, ce n’est une particularité locale ancestrale, mais le résultat des décennies de consanguinité qui ont abouti une dégénérescence de la population (au sens génétique du terme), comme ça s’observe communément chez les populations animales de très petites tailles et complètement fermées.

Plusieurs éléments le montrent :

* Les derniers ours autochtones étaient bien plus petits que les ours – pourtant pyrénéens eux-aussi – des siècles précédents. On parle souvent de la petite Cannelle avec ses 80 kg, mais on oublie qu’au milieu du XIXème siècle, un ours de 350 kg ou une ourse de 220 kg ont été tués dans les Pyrénées. Alors, c’était peut-être des exceptions, mais les abattages d’ours de plus de 200 kg n’étaient pas rares à cette époque. Ces ours n’auraient eu rien à envier au 230 kg de Pyros (plus grand mâle connu vivant actuellement dans les Pyrénées).

* Pourquoi Cannelle mettait-elle péniblement bas 1 ourson tous les 3 ans, alors que Ziva (ou Hvala actuellement) donnaient naissance à 2 oursons tous les 2 ans ? On sait que la consanguinité affecte la fécondité des individus.

* D’ailleurs, les analyses génétiques vont dans le même sens puisque, à l’époque où il y avait encore 3-4 ours de souche autochtone en Béarn, il était très difficile d’arriver jusqu’au génotypage individuel des animaux, tellement leurs génotypes étaient proches.

Tout ça pour dire que, de mon point de vue, il faut prendre un peu de recul avec les caractéristiques des ours slovènes et autochtones pyrénéens et se rendre compte que les éventuels différences ne sont pas inhérentes à tel ou tel massif mais à l’état des populations. C’est la raison pour laquelle le renforcement était (et est) toujours indispensable pour sauver la population d’ours des Pyrénées, tant du point de vue numérique que génétique.

les ours réintroduit ont déjà montré qu’ils se sentaient bien dans les Pyrénées ! Pour de nouveaux lâchers, nous les demandons dans le noyau occidental (où il n’y a que 3 mâle dont le dernier ours 100 % pyrénéen) et dans le noyau central pour consolider la micro-population déjà existante.

Même si ces ours slovenes avait une petite différence de comportement ou d’altitude cela ne peut que vite changer, ils seront obligés d’adopter le même comportement et les même remise de tranquilité que les derniers ours pyrénéen. je n’ai rien contre les réintroductions mais je préfererais que celle ci soit faite près du dernier mâle et demi restant de souche pyrénéenne, je sais bien que les ours ce foute de connaitre leurs descendant mais je trouverais personnellement très intérréssant qu’ils aient une part de sang pyrénéen même infime.

loulou

honnêtement je ne suis pas généticienne donc je pourrais pas répondre à votre question qui compare populations humaines et populations ursines au niveau génétique. Concernant les différences physiques, elles existent au sein même des individus d’une population (humaine, ursine bref toutes les espèces). Mais je vois très bien où vous voulez en venir donc je vais déclarer la chose suivante : on aurait préféré gardé les ours 100 % pyrénéens, en second choix des lâchers d’ours espagnols, en 3ème choix (et loin d’être le dernier !) des lâchers d’ours slovènes. Comme on peut pas avoir les 2 premiers choix, c’est pour les ours slovènes que les scientifiques se sont tournés car il s’agit de la même lignée génétique (+ d’autres critères comme l’habitat où vivent les ours en Slovénie etc). Les anti ours sont de très mauvaise foi quand ils disent qu’ils veulent bien d’ours uniquement s’il s’agit d’ours pyrénéens ou d’ours espagnols puisque ce n’est pas possible …. Je mets ma main à couper que le jour où les espagnols voudront nous donner des ours ou, allez savoir, qu’on pourra cloner des ours pyrénéens, ils n’en voudront pas plus qu’aujourd’hui !!!! Pour revenir aux différences physiques qu’ils pourraient y avoir entre ours slovènes et ours pyrénéens, il doit y en avoir tout autant entre différents ours pyrénéens (ils ne sont, ou plutôt n’étaient pas, tous identiques à 100 %). C’est là encore un argument de mauvaise foi des anti ours de dire que les ours slovènes sont plus ceci ou plus cela (j’ai entendu la même chose dans les Alpes où selon certains, il y aurait des loups plus grands et plus noirs pour faire croire qu’il y aurait eu des réintroductions clandestines…). Bref le débat n’est plus là : la France doit (légalement et éthiquement) conserver ses espèces, l’ours notamment et cela ne peut se faire sans nouveaux lâchers d’ours. Alors faisons en sorte que les Pyrénées possèdent une population d’ours en état de conservation favorable tout en maintenant les activités humaines existantes en montagne : c’est là le but de notre association même si c’est pas facile je vous l’accorde.

sandrine a écrit :

en tout cas, peu importe les différences génétiques entre ces 2 populations d’humains (qui sont mineures car l’espèce humaine est assez uniforme génétiquement)

c’est bien de le reconnaître aujourd’hui, car je me souviens d’une époque où vous clamiez partout qu’ »il n’y a pas plus de différence entre un ours pyrénéen et un ours slovène qu’entre un homme pyrénéen et un homme slovène ». Vous reconnaissez donc qu’il s’agissait de désinformation (au moins) ?

Et puisque l’espèce humaine est assez uniforme génétiquement, mais qu’il est inutile d’être grand clerc pour s’apercevoir qu’il y a quelques différences physiques, pensez-vous qu’il est juste de prétendre qu’il n’y aurait pas de différence entre ours slovène et ours des Pyrénées, sachant que leur distance génétique est incomparablement plus importante ?

Merci de votre réponse.

des extrémistes, il y en a dans les 2 « camps » … de plus, il n’y a pas que des amis de la nature qui interviennent sur ce forum …

Un grand merci Sandrine, En effet, je voulais dire qu’il n’y avait AUCUN RAPPORT entre les suédois, les rwandais et le débat sur les ours !!!!!!!!!!!! Et aprés vérification, j’ai bien noté que ces ours avaient la MEME LIGNEE GENETIQUE !!!!!!! Je suis trés surprise par l’agressivité de certains qui me laisse perplexe, et SI j’avais fait une erreur, vous auriez pu me la signaler et rectifier avec courtoisie, on n’est pas sur le » grand charnier » ! Vous étes aussi teigneux que les anti ours loups lynx !!! Un comble !

en fait le seul mâle (et même le seul ours) de souche pyrénéenne se trouve … dans une zone sans femelles (noyau occidental) ! sinon il y a aussi dans le même coin le petit de canelle, moitié slovène moitié pyrénéen. il y a aussi Néré, son père. ce sont les seuls ours (tous des mâles) qu’il y a côté Pyrénées atlantiques

Comment ce fait t’il qu’il n’y a pas de reproduction avec le(s) mâles de souche restant ? Il n’y a jamais eu de reprodcution mixte depuis le début des réintroductions ?

L’ours des Pyrénées serait une espèce différente des ours des Balkans !!!!!!! Avant de parler d’écologie , certains devraient commencer à apprendre quelques bases rudimentaires de génétique .

je pense que ce que marguerite disait c’était qu’on n’avait pas à comparer le renforcement de l’ours dans les Pyrénées avec un remplacement des rwandais par les suédois. en tout cas, peu importe les différences génétiques entre ces 2 populations d’humains (qui sont mineures car l’espèce humaine est assez uniforme génétiquement), ce qui nous intéresse c’est que l’ours brun est en train de disparaître dans les Pyrénées et que la SEULE façon de le sauver est d’en lâcher d’autres. les ours slovènes, qui sont aussi des ours bruns comme tout le monde le sait, font partie de la même lignée génétique que l’ours et demi pur souche pyrénéenne qui reste : ça tombe bien !

Si la Nature est malade de la gestion (j’emprunte cette formule à Jean-Claude Génot) il n’en demeure pas moins à mon avis que le minimum que puisse réaliser l’espèce humaine est de restaurer les milieux naturels dégradés et de réintroduire les espèces disparues, le tout par sa faute. Certes la souche pyrénéennes de l’ours brun est condamnée, mais réintroduire des ours bruns en provenance de Slovénie, n’est pas la même chose que d’introduire des mouflons (un exemple parmi d’autres) qui n’ont jamais existé sur le continent en France. De même à une époque, maintes tergiversations sur l’opportunité de réintroduire le bouquetin ibérique avec les sous espèces encore présentes dans les différentes sierras espagnoles ont abouties au bout du compte à la disparition pure et simple de cette espèce dans les Pyrénées. D’ailleurs, je pense qu’il faut lier ces deux dossiers, l’Espagne refusant de céder des bouquetins ibériques vu le peu de volonté du gouvernement français et de divers acteurs quant à la sauvegarde de l’ours brun. Lier ces deux dossier pourrait être un moyen de faire pression sur certain quant à l’acceptation de l’ours brun. De plus le bouquetin ibérique manque dans la chaîne alimentaire des Pyrénées, songeons, entre autres, que les cadavres de cette espèce pourrait nourrir le gypaète barbu, comme ce dernier se nourrit parfois de cadavre de bouquetin des Alpes, comme j’ai pu le constater en Haute-Savoie.

Cher moi la fédération de chasse vient de réintroduire le chamois et ça ne ce passe très bien non plus, les forestiers gueule et font pression, ce n’est pas du tout justifier car le chamois fait moins de dégat que le chevreuil qui lui même en fait très peu, plus bas dans la vallée du rhone les castors ont a peu près recolonisé de partout mais ça gueulait aussi dans les années 90. Maintenant que les chamois sont la il n’y a plus qu’a espérer que cela fonctionne aussi vite et bien que le retour du chevreuil et des castors.

marguerite a écrit :

« Suédois et rwandais, aucun rapport. Il me semble,par contre, que l’ours pyrénéen et l’ours slovéne ont la même lignée génétique ! »

Ben dis donc et vous laissez paraître des âneries pareilles ici ? Attention aux dérives…

Alors, petite question : quelle est la distance génétique entre un ours des Pyrénées et un ours slovène ; même question entre un Suédois et un Rwandais…

Personnellement, je pense que la disparition d’une espèce de son habitat est plus artificielle que son retour « aidé ».

C’est curieux de se poser la question de la réintroduction seulement dans le cas de l’ours, alors que si l’on assiste à un retour de la faune depuis la fin du XXème siècle, c’est en grande partie grâce aux réintroductions, d’ailleurs tant par les chasseurs que par l’administration ou les « écologistes ».

Cerfs et chevreuils sont désormais communs dans les Alpes. Pourtant, ils avaient complètement disparu au début du XX°, hormis de quelques forêts de plaine du centre de la France. Grâce aux réintroductions, on les retrouve un peu partout désormais.

Au plus bas, il ne restait que 100 bouquetins en Italie (Grand Paradis). Avec des mécanismes de colonisation très lent, il n’aurait jamais pu coloniser l’ensemble des Alpes. Désormais, on le retrouve dans plusieurs massifs grâce aux réintroductions.

On peut faire le même raisonnement avec le gypaète, le vautour fauve et moine dans les Cévennes et les Alpes ; le grand-duc dans le nord-est de la France ; le castor un peu partout en France ; le lynx dans les Vosges…

Les réintroductions ne sont pas un but en soi, mais un moyen. Pour l’ours, les réintroductions ne le sauveront pas forcément dans les Pyrénées (il faut aussi protéger son habitat). Par contre, il est clair que sans nouvelle réintroduction, il disparaîtra de manière certaine à moyen terme.

Concernant le coût, plusieurs articles ont déjà été postés sur ce site ou ailleurs. Ca peut paraître cher pour le citoyen, mais si l’on compare avec toutes les dépenses, c’est très peu. L’ours sous tous ses aspects (suivi, indemnisations des dégâts, moyens de protection…) coûte par exemple moins cher que l’entretien annuel du Stade de France… D’ailleurs, ce n’est pas parce que l’on ne dépenserait plus pour l’ours, que cet argent irait sur d’autres nobles causes…

Suédois et rwandais, aucun rapport. Il me semble,par contre, que l’ours pyrénéen et l’ours slovéne ont la même lignée génétique ! Quant à l’argent, aux dégradations, et au temps perdu, qui sont une insulte selon vous, penchez vous sur le sort du dauphin de Chine (Baiji) qui s’est éteint en 2007, dans l’indifférence générale, peut être que s’il y avait eu un peu plus de remue ménage, comme vous dites, il serait toujours là. Si notre cause vous parait si futile, et bien, vous l’avez dit vous même, il y a bon nombre d’autres problémes sur notre planéte qui n’attendent que votre soutien !!!

Michel C’est sur que vu comme ça c’est simple ! Mais malheureusement on ne change pas les mentalités en une génération et il y en aura encore longtemps des especes protégés victime de tir, je préfererais bien sur que les sanctions soient plus lourde mais je ne crois pas que ça changera grand chose. Que ce soit un braconnage en action de chasse ou devant un élevage il y a deux raison, le vis et le fait de vouloir tirer le plus possible comme vous l’avez dit et la haine du loup dont certains doivent trouver qu’il a une vague ressemblance avec voynet ou un militant anti »gens du cru » en général. Si j’en juge a travers ma petite expérience sur le braconnage du lievre il n’y a qu’en impliquant les jeunes dans les habitats et la biodiversitée que les chose peuvent avancer, je n’ai que 27 ans et si je n’avais pas connu les plantations de luzerne, de haie, les comptages nocturne etc que l’on fait aujourdhui je serais peut etre devenu abruti sur certaines chose, quant vous faites comprendre a quelqu’un la difficultée d’avoir aujourdhui de bonne population d’animaux sauvage il a toute suite moins envie de faire des conneries. Dans tout les cas le changement ne peut venir que des dirigeants des fédérations et des associations de chasse, faudra jamais compter que les chasseurs écoute d’autre voie vu la sectarisation actuelle… C’est pareil pour l’agriculture, ce n’est pas ce qui me fait vivre mais j’ai également des moutons et des vignes, la sectarisation a commençé bien avant le loup, quant tu commences a prendre des moqueries plein la courge dès l’école primaire parce que tu es fils d’agriculteur et qu’ensuite tu entends tous les jours que tu pompes les impots des européeens ça pousse a la sectarisation et ce n’est pas bon du tout. Ce n’est pas une excuse mais c’est comme ça que ça ce passe.

L’Ours des Pyrénées est mort. Son remplacement par une autre espèce est une manipulation de la nature tout aussi peu écologique que son extermination. As t-on importé des humains suédois pour remplacer les génocidés du Rwanda ?

La culpabilité de l’espèce humaine sur la dégradation de son habitat n’est plus à discuter, mais autant d’argent, de dégradations et de temps perdu est une insulte à bon nombre d’autre problèmes autrement plus sérieux sur notre planète.

Tous ces blablas ne vous ont jamais montré que la partie visible de l’iceberg. Le précieux négoce qui vit de la discorde sur le thème de l’Ours dans les Pyrénées n’a jamais été remis en cause. Chasseurs, écologistes, bergers, gardes, élus ont un amour profond de leurs montagnes et de la biodiversité. Les décisions non concertées et le remue-ménage médiatique ont coupé tout dialogue, en utilisant les extremistes de toutes ces factions pour attiser le feu.

Les faits divers vous occupent. D’autres s’en nourrissent.

merci plouf31 pour tes félicitations. Comment verrais tu alors de futurs réintroductions ? ou bien y es tu totalement opposé ?

L’abolition de la prime à l’Ours dans le passé avait été demandée par les chasseurs eux-mêmes. Je suis pyrénéen et je suis contre la réintroduction. Je suis pourtant pour la protection de la nature et de la biodiversité. Ce paradoxe vient de la méthode employée pour la réintroduction de l’espèce, qui ne respecte personne.

Tous les acteurs sont discrédités dans cette affaire. Chasseurs, écologistes, représentants de l’ONF, bergers, maires ne sont que le jouet d’un thème qui nous dépasse tous.

J’étais non loin de la commune de Saint Béat, le jour ou l’Ourse Melba a été descendue par un chasseur. Pour un enfant ou une famille perdue sur le Pic du Gar ou même morte, il n’y aurait eu que le dixième des forces de gendarmerie, des hélicoptères, des pompiers et des élus locaux sur place. Des hommes en costumes cravates aussi.

Je suis contre les écologistes, qui parfois n’ont jamais mis le pied en montagne, qui cotisent aveuglement pour des causes dont ils sont loin de connaitre les tenants et aboutissants. Je suis contre les bergers et les chasseurs qui brandissent fusil et bâtons à la première évocation du sujet.

J’appelle au peu de bon sens qu’ils restent aux non extrémistes pour retrouver la voie du dialogue, car il y a une chose qui est sûre, elle est que nous avons tous l’amour de la montagne.

Ce débat est comme de nombreux débats sur des sujets semblables. Le jour où la discorde s’arrête, certains perdent leur rentable négoce. Félicitations d’ailleurs pour ce site remarquablement bien tenu et tous les produits dérivés que vous proposez.

 » L’association dont je fais partie exercera donc un recours devant les instances européennes. Franska »

qu’attendez-vous donc pour porter plainte contre les Pays-Bas pour destruction d’espèce protégée (les oies sont soi disant « protégées » chez eux), qui plus est hors des dates réglementaires, puisque détruites au printemps ?…

ou bien, comme indiqué dans ce lien :

http://www.fdc62.com/actu.php?id=111

« votre seul objectif est(-il) de « casser du chasseur », sans se soucier des oiseaux, victimes des aberrations d’une protection outrancière ? »

@ Loulou a écrit : j’ai toujours un peu de mal à comprendre qu’on puisse faire le procès avant la Justice…

Ah bon, pour en revenir aux braconniers cités plus haut :

Peines encourues pour ces actes :

Au maximum, les prévenus encourent, suivant les infractions, jusqu’à 4 ans de prison ferme, 60 000 euros d’amende, une suspension de permis de chasse pendant trois ans, la privation du droit de chasse pendant cinq ans et la confiscation des biens ayant servi aux infractions. Pour le recel, on peut même aller jusqu’à cinq ans de prison.

Peines appliquées en octobre 2008 lors du jugement :

Prison avec sursis pour les braconniers

Sept des huit chasseurs ont finalement écopé de peines dans cette affaire de braconnage. Un seul d’entre eux, reconnu coupable de port et de transport prohibés d’arme, s’en sort avec une amende de 1500 euros et échappe à la prison avec sursis. Pour les autres, les peines d’emprisonnement s’échelonnent de deux à huit mois avec sursis, assorti d’amendes de 300 à 1500 euros. Ainsi que pour la plupart d’une interdiction de chasser de cinq ans. Les associations de chasse et de défense de la nature qui s’étaient constituées partie civile ont obtenu en tout environ 5600 euros de dommages et intérêts et 3200 euros au titre des frais de justice. Des sommes vraiment dérisoires au vu du préjudice, et de la peine encourue ! Le directeur de la fédération départementale des chasseurs, Philippe Arpin.avait à l’époque déclaré : « Nous avions constaté une baisse considérable des densités d’animaux sauvages sur le secteur ».

Parodie de justice non ? Il en souvent de même dans tous les procès ; mais dans celui-ci, il n’y a pas que les associations de défense de la nature qui le déplorent !!!

@ Villards a écrit : michel, mon seul but était de voir comment le braconnage lors de battu aux sangliers peut etre évité.

Tu veux que je te donne la réponse, il faut éviter de tirer sur les espèces protégées en battue et ailleurs…c’est donc extrêmement simple…

@ villards a écrit : vous ne connaitrez pas de votre vivant la fin de la chasse surtout que celle çi ne chute plus en effectif alors vous feriez mieux de laisser le reste de coté.

Mais je ne veux pas, comme certains veulent l’éradication de l’ours ou du loup, l’éradication de la chasse alors que veux -tu que je laisse de côté :

Une grosse affaire :

Mont-Saxonnex : En octobre 2005, 26 membres de l’Office National de la Chasse et Faune Sauvage accompagnés de 35 gendarmes procèdent à des perquisitions et interpellent 18 personnes soupçonnées de braconnage. 13 personnes sont mises en gardes à vue et 8 en examen. La saisie est de loin le record de France de ces dernières années : plus de 300 kg de viandes tous animaux confondus (sangliers, chamois, chevreuils, cerfs…pour ne parler que des ongulés) dans les congélateurs, 300 kg de munitions, et plusieurs dizaines d’armes de guerre et de poing…

Ces perquisitions, faisaient suite à une rumeur sur des actes très nombreux et importants de braconnage se pratiquant sur le territoire des communes du Mont-Saxonnex, Brizon, Petit-Bornand, Vougy et Le Reposoir pour situer l’endroit. On remarquera en passant que depuis d’autre braconnier on sévit au Petit-Bornand… Trois ans après F. Michel au Petit-Bornnad avouait le braconnage d’un loup lors de la perquisition des armes prohibées étaient retrouvées, ainsi que des trophées d’espèces protégées..

Peines encourues pour ces actes :

Au maximum, les prévenus encourent, suivant les infractions, jusqu’à 4 ans de prison ferme, 60 000 euros d’amende, une suspension de permis de chasse pendant trois ans, la privation du droit de chasse pendant cinq ans et la confiscation des biens ayant servi aux infractions. Pour le recel, on peut même aller jusqu’à cinq ans de prison.

Le chef départemental de l’ONCFS de Haute Savoie Jean-Philippe Herbaux n’a-t-il pas déclaré au Dauphiné Libéré dans un article intitulé : BRACONNAGE – « Le vice est le moteur principal » écrit par Colette LANIER Paru dans l’édition 74D du 12/09/2008 :

« l’appât du gain n’est pas leur motivation première, le vice reste le moteur principal ».

La suite ICI => Un petit lien pour l’apèro :

http://nature-biodiversite.forumculture.net/chasse-f43/braconnage-t1605.htm

Au plaisir…

j’ai toujours un peu de mal à comprendre qu’on puisse faire le procès avant la Justice…

michel, mon seul but était de voir comment le braconnage lors de battu aux sangliers peut etre évité. J’ai une vision sur quelques décennis maximum, vous ne connaitrez pas de votre vivant la fin de la chasse surtout que celle çi ne chute plus en effectif alors vous feriez mieux de laisser le reste de coté. Je sais très bien ce qu’a déclarer le braconnier aux gendarmes. Votre réponse me semble vraiment inutile. Cher moi notre lutte contre le braconnage marche de mieux en mieux pour les chevreuils et les lievres, leurs effectif ont atteint un maximum, cela est due uniquement a nos efforts sur l’habitat et la répression des éléments tubulents depuis seulement 5 ans, ce n’est pas impossible pour le loup.

@ Villards a écrit : Je ne suis pas étonné qu’il y est des loups braconnés par des chasseurs isolés mais je le suis beaucoup plus quand cela ce produit en battu aux sangliers comme le dernier connu. Cher moi pour les battus aux ongulés soumis au plan de chasse il faut d’abord signer le carnet de battu, qu’il y est un responsable, je crois qu’il faut même qu’il y est maintenant quelqu’un qui est passé une formation pour la sécuritée en battu. Je vois très mal un loup ce faire braconner dans ce genre de battu.

C’est le braconnier et ses copains les chasseurs qui parlent de battue…

L’homme a plaidé, dans ses déclarations aux gendarmes, l’accident et la surprise de s’être retrouvé face au loup.

La réalité a l’air d’être tout autre…

Une autopsie a été réalisée sur l’animal tué, une jeune louve de l’année pesant une vingtaine de kilos. Selon nos informations, la louve est morte à la suite de deux tirs, alors que le chasseur se trouvait en surplomb et à une vingtaine de mètres. Les balles ne l’ont pas atteinte de face mais au minimum sur le côté. Autant d’éléments qui devraient permettre au Parquet de battre en brèche la thèse selon laquelle le chasseur s’est senti menacé. (source : Lionel ARCE-MENSO – Dauphiné Libéré – Paru dans l’édition 05A du 25/01/2010)

A mon avis il y a quand même un milieu entre dire que la françe n’est pas concerné du tout par la « régulation » des oies en mer baltique et a l’inverse s’en servir comme un argument irréfutable pour allonger les durées de chasse. Il n’y a pas une frontiere fixe entre les individus migrateurs, semi migrateur ou grand migrateur donc j’ai quand même du mal avec les chiffres avançés sur les sources. Quand bien même si ce type de régulation ne concernerait que les pays nordiques et des oies sédentaires ou a faible migration (ce qui est faux) nous sommes quand même aujourdhui de gré ou de force européen, si l’europe va dans le sens d’une politique de régulation par stérilisations, braconnage toléré ou tirs légaux par des anciens chasseurs a qui on aura cousu une étiquette de « garde protecteur » pour ce débarrasser des vilains chasseurs je n’en voie vraiment pas l’intéret. Le probleme est bien la et non de la provenance des oies qui sont de toute façon. sauvage et régulé a toute époque de l’année. Il est quand même malheureux que le militantisme fait souvent passer la zoologie en arriere plan au gré des occasions, ça vaut pour les chasseurs mais également pour les anti chasse. Faut pas croire que cela ne ce passe que cher les autres, dans la vallée du rhone aussi la « régulation » des cygnes par braconnage toléré est pratiqué par la destruction des nids.

« On est grave hors-sujet avec ces pauvres oies, mais puisque je suis membre de Picardie-Nature, je me permet d’intervenir dans ce pseudo-débat pour vous donner ce lien, très éclairant. »

le HS a été déclenché par Franska…

quant à ton lien, voici la réponse :

http://www.fdc62.com/actu.php?id=111

@ loulou a écrit : merci Michel de ce lien :

qui démontre (une fois de plus ?) la « bonne foi » de ces organismes… puisqu’ils affirment, quelques mois seulement avant la mission parlementaire, qu’il s’agit d’oies domestiques ou hybrides ! risible, non ?

Peux-tu prouver le contraire…sinon ce sont tes affirmations qui « sont risibles »

le contraire de quoi ? que ce ne sont pas des oies domestiques qui sont gazées ? mais c’est démontré par la mission parlementaire qui ne parle absolument pas d’oies domestiques… il s’agissait donc de mensonges éhontés ! d’ailleurs il n’en est plus fait mention dans le lien que donne Maraudeur (se sont-ils rendu compte que cette stratégie n’était pas la bonne ?)

En tout cas, la Directive Européenne n’est pas respectée car les chasseurs pourront tuer les oies cendrées jusqu’au 10 février. La France aura des pénalités financières qu’elle fera payer aux contribuables. L’association dont je fais partie exercera donc un recours devant les instances européennes. Franska

@ loulou a écrit : merci Michel de ce lien :

qui démontre (une fois de plus ?) la « bonne foi » de ces organismes… puisqu’ils affirment, quelques mois seulement avant la mission parlementaire, qu’il s’agit d’oies domestiques ou hybrides ! risible, non ?

Peux-tu prouver le contraire…sinon ce sont tes affirmations qui « sont risibles » si tu veux en discuter….profite de ce lien :

http://nature-biodiversite.forumcul

pour venir nous démonter ce qui est « risible », mais je doute que tu en ais le courage…il vaut mieux se contenter de trois lignes laconiques (comme la majorité des gens que tu représentes) que de de débattre avec de vrais arguments…

Franska a écrit :

« Des oies gazées en Hollande ne justifie en rien le fait que nous les tuions… Ce n’est pas parce que la peine de mort existe dans certains pays que nous devons aussi l’appliquer »

bonjour l’amalgame douteux…

et c’est bien évident qu’il vaut mieux gazer, bastonner, faire crever de faim les oisons etc les oies par dizaines de milliers, plutôt que d’accepter d’en tuer quelques centaines ! vive la protection à courte vue !

Je ne rentrerais pas dans le débat de savoir s’il vaut mieux réguler les oies par la chasse ou par des moyens camouflés et en secret comme en hollande ou plus près a geneve mais vu que je ne suis pas le seul chasseur içi, j’ai pensé a quelque chose qui concerne le loup. Je ne suis pas étonné qu’il y est des loups braconnés par des chasseurs isolés mais je le suis beaucoup plus quand cela ce produit en battu aux sangliers comme le dernier connu. Cher moi pour les battus aux ongulés soumis au plan de chasse il faut d’abord signer le carnet de battu, qu’il y est un responsable, je crois qu’il faut même qu’il y est maintenant quelqu’un qui est passé une formation pour la sécuritée en battu. Je vois très mal un loup ce faire braconner dans ce genre de battu. Pour les sangliers par contre il n’y a pas de plan de chasse obligatoire,n’importe qui peut faire sa battu dans son coin avec ces copains ou même seul. je n’aime pas chasser en battu mais si pour le sanglier il existait un plan de chasse je pense que cela limiterait certains probleme et pas que pour le loup car cela permetterai également une gestion plus saine du sanglier. Je ne suis pas dans les alpes mais les seul endroits ou je connais des chasseurs dans des zone a loup (massif du taillefer et dans la drome) cela ce passe comme cher moi.

P.S. quoiqu’il en soit, les oies cendrées ne peuvent être chassées en France au-delà du 30 janvier…(Directive Oiseaux). Franska

Des oies gazées en Hollande ne justifie en rien le fait que nous les tuions… Ce n’est pas parce que la peine de mort existe dans certains pays que nous devons aussi l’appliquer …Franska

Et non seulement au Pays Bas et en Belgique on se plaint des pratiques de chasse de la France. Egalement au Luxembourg. Dans le Grand Duché, martres, blaireaux et belettes sont protégés toute l’année. De l’autre coté de la frontière, en France (au département Moselle) ils sont poursuivis comme nuisibles.

@ Franska a écrit : Où avez-vous vu que des oies étaient gazées aux Pays-Bas alors que ce pays ainsi que la Belgique déplorent le fait que leurs oiseaux migrateurs protégés chez eux se font tuer chez nous ?

Et si Franska un certain type d’oies se fait gazer en Hollande !! Plus de précisions…

http://nature-biodiversite.forumculture.net/condition-animale-f49/gazage-des-oies-en-hollande-t1508.htm?highlight=oies

Et ici :

http://www.picardie-nature.org/spip.php?article551

franska a écrit :

Où avez-vous vu que des oies étaient gazées aux Pays-Bas

il faudrait peut-être mieux vous renseigner au lieu de critiquer à tout va car c’est tout à fait officiel :

http://publications.ecologie.gouv.f

document dans lequel on apprend en page 3 que des dizaines de milliers d’oies cendrées sont gazées chaque année aux Pays-Bas, qu’on emploie pour faire bonne mesure la méthode des oeufs secoués et qu’on y parque aussi les oisons de telle façon que ceux-ci meurent de faim. Pas vraiment joli joli tout ça…

remarquez, on ne peut pas vous en vouloir, le ministre de l’écologie lui-même n’était, paraît-il, pas encore au courant au mois de mars 2009…

Où avez-vous vu que des oies étaient gazées aux Pays-Bas alors que ce pays ainsi que la Belgique déplorent le fait que leurs oiseaux migrateurs protégés chez eux se font tuer chez nous ? Ce que les chasseurs n’aiment pas , c’est bien que l’on dénonce publiquement leur façon d’agir… Franska

@ franska, et vous croyez que c’est en racontant des âneries pareilles que les chasseurs vont accepter de faire quoi que ce soit avec vous ? vous rêvez…

« Qui fait pression sur les Politiques pour chasser certains oiseaux hors des dates réglementaires (les oies cendrées, par exemple) »

c’est vrai qu’il vaut bien mieux les gazer comme aux Pays-Bas… voilà la protection dont vous rêvez ? c’est du joli !

Toutes les espèces vivant sur la planète ont le droit de vivre et de posséder leur territoire, l’ours en fait partie

Philliper. A qui doit-on la disparition des ours dans les Pyrénées ?Qui a empêché des lâchers dans le Vercors dans les années 80 ? Qui a défilé avec les anti-ours en 2006. en 2009 en Ariège ? Qui fait pression sur les Politiques pour chasser certains oiseaux hors des dates réglementaires (les oies cendrées, par exemple) ce qui vaut à la France des condamnations financières payées par les contribuables ? Qui participe au déterrage des blaireaux, massacre des renards ? J’arrête ici ma prose, car je pourrais en écrire des pages… Merci, les chasseurs ! Franska

bonjour,tout a fait d’accord avec vous sur le non respect du gouvernement pour le repeuplement des ours mais trés inquiète du bien etre des animaux je crois ke malheureusement il faudrais,si des ours sont a nouveau placés dans nos forets,qu’il y est une grande protection pour eux afin qu’ils ne se fassent pas,une fois de plus tuer !cela me désole de voir qu’a chaque fois ça fini mal pour les ours !j’espere ke des mesures de protection seront prises si ce projet aboutit !de tout coeur avec les ours !amicalement

Mr Bertrand, je suis chasseur, je ne suis pas extrémiste et je suis au moins aussi navré que vous par l’abandon pur et simple du plan ours, merci de ne pas discriminer bêtement…..

Comme je vous l’avait annoncé C Jouanno est là pour » faire le boulot » ,question de rendement aux régionales rien à voir avec l’écologie, je vous avais en son temps annoncé le départ de ce pauvre F Nihous à l’UMP après qu’il ait fait éclater CPNT…. Les amis nous sommes trop tendres… Bertrand, vous avezqd même raison sur un point : ce sont bien les politiques qui décideront de l’avenir de l’ours pas les extrémistes (lesquels d’ailleurs ??) et encore moinsles chasseurs qui sont eux même laminés

AMITIES

bonsoir , je suis tout afait d accord avec roger , toujours cette minoritè qui fais la loi en france quel dommage et pour la democratie et surtout l ours

Et oui comme d’habitude l’état français céde aux extrèmistes (ultra pastoraux, chasseurs et politiques )Mais par contre il continue de donner des leçons aux autres pays . Pourquoi sommes nous dans l’impossibilité de dénoncer ces pratiques quand nous voyons monsieur Borloo avec Mme Juano à la télé en meeting pour la biodiversité ailleurs que chez nous ? Pour moi je pense que nous devons organiser une grande manifestation et dénoncer leurs pratiques.

Roger


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