Loup : tir de prélèvement autorisé dans le Var

Loup : tir de prélèvement autorisé dans le Var

© V.Vignon
Actus de Ferus Actus en France Actus loup Toute l'actualité
Loup de lignée italienne © V.Vignon

Paul MOURIER, Préfet du Var, a pris, ce jeudi 16 août, un arrêté ordonnant la réalisation d’un tir de prélèvement en vue de la protection contre la prédation du loup sur les troupeaux domestiques pâturant sur le camp militaire de Canjuers. Cette opération est valable durant 1 mois (du 20 août au 19 septembre). Sont concernées les communes d’Aiguines, Châteaudouble, Comps-sur-Artuby, La Roque-Esclapon, Montferrat, Mons et Seillans.

Le Var est, derrière les Alpes-Maritimes, le département qui a subit le plus de prédations cette année. Et le petit secteur de la base militaire de Canjuers regroupe à lui-seul 99% des prédations ayant eu lieu dans le Var! De plus, les effectifs de loup restent faibles dans le département, avec seulement 6 indices de présence exploités cet hiver pour un effectif minimum de 3 loups (voir le dernier bulletin du réseau loup).

Autre anomalie, le contexte de Canjuers qui est très particulier : les patous y sont en liberté totale et commettent des dégâts très importants sur le gibier sauvage. Et pendant qu’ils courent après les  chevreuils, ils ne protègent plus les troupeaux (sans compter les très probables brebis tuées par les patous eux-mêmes)… Par deux fois nous avons alerté les autorités de l’anormalité de cette situation via un courrier envoyé au ministère le 1er août et un autre au préfet du Var le 6 août :

Courrier Préfet Var - 06.08.12

Le prélèvement d’un loup au hasard ne résoudra donc en rien la problématique de Canjuers et de ses patous!

C’est le deuxième tir de prélèvement autorisé cette année. En juin dernier, une jeune louve avait déjà été « prélevée » dans les Alpes-Maritimes. Pour rappel, le protocole d’intervention 2012-2013 prévoit un plafond de 11 loups pouvant être abattus cette année. A ce jour, 3 loups ont été décomptés : la louve prélevée dans les Alpes Maritimes en juin, le loup braconné dans le Ventoux en janvier et le cas de collision près de Briançon, qui après analyse toxicologique, a révélé que l’animal avait été préalablement empoisonné.

Les loups braconnés (ex : celui du Ventoux ) viennent en déduction des loups « prélevés ».

30 commentaires sur “Loup : tir de prélèvement autorisé dans le Var”

Bonjour, il est urgent d’aider les loups puisqu’un autre arrêté autorise le tir d un autre loup
Aidez moi en soutenant cette pétition Sauvons le loup de CANJUERS https://t.co/ZEWBjVId via @change
#Loups #Var #Animaux 

pourquoi ne pas utiliser des canon à gaz….comme font les arbroiculteurs pour épargner les fruit vis à vis des chevreuils et çà marche ..donc peut être faire un éssais pendant quelque temps pour faire peur au loup au lieu de le tué……comment il faisait y à 50 ans…..

Bonjour, Ugatza.
Bon, décidément, je ne suis peut-être pas assez sérieux, mais l’humour n’est pas encore interdit…
Quand j’ai cité les loups des îles Kouriles, je voulais dire par là que je n’avais pas pu être exhaustif (on ne peut pas l’être dans un post, même si les tiens sont souvent les plus longs du forum…) Il aurait pourtant été intéressant de parler aussi des loups de Pologne, de ceux de Grèce, de Slovaquie ou de Scandinavie…
Et pour la chasse en Italie et en Espagne, je ne veux évidemment pas dire qu’elle était interdite, mais qu’elle était réservée à une « élite » de grands propriétaires terriens bien pensants. En Italie, Victor Emmanuel II était « il re cacchiatore », le roi chasseur!
La Révolution française a supprimé les privilèges, donc le droit de chasser, d’où historiquement le nombre énorme de chasseurs chez nous (ça diminue un peu, mais lentement…). Et je ne vais pas reprendre notre débat sur le pastoralisme. Simplement, en France TOUS les écosystèmes sont anthropomorphiques. Eh oui, l’homme fait partie du paysage, qu’on le souhaite ou non.

Ce que je pense de tout çà, c’est que bien souvent les préfets, nommés là sans qu’on leur demande leur avis, ne connaissent rien de la région, écoutent les chasseurs puissants,et bien oui, ils ont les fusils ! sont bien souvent chasseur, et prennent des décisions qui, s’il connaissaient bien les loups ne seraient pas prisent. dans le cas d’attaques, il faudrait savoir avec certitude si ce sont bien des loups qui ont attaqués les brebis, il doit bien avoir des preuves, des poils, de l’ADN, faire une enquête comme pour un crime, c’est trop compliqué ? et puis il faudrait dire aux petits journalistes de bien se renseigner avant de publier en première page « des loups tuent 50 brebis » pour ensuite publier quelques semaines après en page intérieure en tout petit, « la preuve n’a pas été apportée que ce sont bien des loups » si tout le monde faisait bien son boulot sans contrainte, il n’y aurait pas de décision aussi désolante que celle là. »La raison du plus fort est toujours la meilleure, là c’est celle de quelques imbéciles qui fait foi »

c’est bien joli tous ces commentaires sur l’Espagne,le Portugal.Mais revenons à nos moutons si je puis dire:Les médias en zone Paca devrait tremper trois fois leur plume avant de faire des commentaires sur les prédations complètement éronnées voir orientés par des gens intentionnés vers l’excé.Ex.le comptage des loups et le nombre de moutons tués…!Il faudrait quand même s’occuper de ces informateurs qui font beaucoup de mal dans les oreilles non averties du quidam français.Cordialement Colette

Une honte, j’ai eu la chance d’y aller (a Canjuers) et la nuit des troupeaux de quelques brebis seules se baladent en forêt à des kilomètres de leurs troupeaux !!
Ensuite on rencontre des « troupeaux » de Patous ! seuls aussi bref y’a qu’a se servir.
Les chiens errants eux ne dérangent pas ?

Mais bon ça fait gagner des élections tout ça

Bonjour Jean-Yves, bonjour vous tous,

Décidément, Jean-Yves, mes propos te font réagir, mais essaie de bien les lire.

1) Le Portugal est VOISIN de l’Espagne et n’est séparé de la France que par quelques centaines de km. Alors que les îles Kouriles sont à l’autre bout du monde et dans une situation écologique, économique, d’occupation très différente.
Si on veut faire une analyse pertinente des effectifs de population, il faut prendre en compte aussi d’autres pays que l’Espagne, comme l’Italie et le Portugal, où le Loup est intégralement protégé.

2)Voici un n° du Chasseur Français datant de 1950, époque où le le général Franco était au pouvoir.
http://perso.numericable.fr/mobriant/articles/1950/1950520B.htm
Ni lui, ni Mussolini n’ont jamais interdit la chasse.
Et la population de loups italiens n’était plus que d’une centaine d’individus dans les années 70, alors qu’ils sont plus de 600 aujourd’hui. Le « trop plein » de population n’a pas besoin d’être régulé comme le prouve leur expansion vers la France et en France.

Cordialement

Il faudrait être un peu plus sérieux…

Bonjour Jean Yves et tout le monde,

« Le loup en Catalogne espagnole avant le Massif Central? Ce n’est pas si flagrant… »
Oui, et c’est pour ça que dans mon post, j’ai précisé « sud du Massif Central », disons les Cévennes pour faire simple, qui aurait pu apparaître comme une zone de colonisation rapide assez évidente pour des loups installés d’abord dans les Alpes du Sud. En tout cas, plus évidente a priori que la Catalogne ou les Pyrénées Orientales, également favorables, mais plus lointaines.
Mais bon ce n’est pas très important et on va pas se disputer pour ça…

Ce que je veux dire, pour conclure, c’est que les comportements des espèces, même bien connues, réservent toujours des surprises.
Et c’est très bien comme ça, d’ailleurs.

Salutations à tous.

Pour Marc46.
Bonjour, Marc, bonjour, tous.
Le loup en Catalogne espagnole avant le Massif Central? Ce n’est pas si flagrant…
La présence du loup a été reconnue dans les Pyrénées françaises en 1999, avec des indices possibles dès 1995. En Catalogne espagnole, le loup était officiellement de retour début 2004. Mais en 1997, un loup avait été tué sur une route du Cantal, et un autre abattu par un éleveur dans le Puy de Dôme en 1999. Le loup semble plus difficile à détecter en moyenne montagne qu’en haute montagne. Et à l’occasion des premiers cadavres retrouvés (trois, en fait quatre dans le Massif Central, contre aucun dans les Pyrénées), des indices plus anciens sont remontés à la surface. En tout état de cause, les loups actuellement présents dans le Massif Central comme dans les Pyrénées, le Jura ou les Vosges ne sont toujours pas constitués en meutes reproductrices. La recolonisation en est encore à ses débuts.

Merci beaucoup à Marc46 pour ses pertinentes explications naturalistes .

Je ne connais pas l’histoire et la progression du loup en Espagne mais pour ce qui concerne l’ours il est intégralement protégé et son aire de répartition à tendance à s’agrandir . la population des Asturies et des Cantabriques arrivant même à faire la jonction entre elles .

Ce qui est notoirement intéressant en Espagne c’est cette zone Occidentale où sont capables de vivre ensemble l’homme et les grands prédateurs en conjuguant leurs intérêts particuliers et en qualifiant d’exceptionnel tout un territoire . Aucune zone telle n’existe en France et à ce titre nous sommes certainement plus couillons que nos voisins espagnols puisque même dans le Parc National des Pyrénées ( déclassé pour cela ) l’ours a été volontairement exclu .

Quant au patou , il semblerait qu’il soit parfois livré à lui-même plus que de raison et qu’il puisse sur certaine estives où les brebis sont laissées à leur divagation ne pas voir le berger pendant plusieurs jours et se contenter en conséquence de sauterelles pour faire ses repas . J’ai déjà rencontré ce cas sur une estive dans les Pyrénées où deux patous agressifs et menaçants qui m’aboyaient dessus m’ont fait la fête après que je leurs eu donné mes barres de céréales … Ces chiens avaient faim et ce me fut confirmé par un berger voisin . Depuis cet épisode je pars toujours en montagne avec une part de barre de céréales pour les patous , au cas où !
Il ne faut pas oublier non plus que le comportement d’un chien est très souvent la conséquence de son instinct mais aussi et surtout de l’éducation de son maître …

Bonjour, Ugatza, bonjour, tous.
Décidément, Ugatza, mes propos te font réagir, mais essaie de bien les lire.
Quand j’ai évoqué l’ancienne situation politique de l’Italie et de l’Espagne, c’était simplement pour rappeler que, historiquement, on n’avait pas laissé le peuple y détenir des fusils. Bien indirectement, les loups en ont profité. Pour les « rois éclairés », c’était bien sûr de l’ironie. Humour, Ugatza, humour! Depuis lors, les choses ont heureusement bien changé partout, et la notion de protection de la faune a (un peu) été intégrée. Mais il était plus facile de partir de populations de loups résiduelles que de la situation française…
Et effectivement, je n’avais pas évoqué les loups portugais. Ni ceux des Iles Kouriles, excuse moi…

Pour Luc, petite expérience en arrière pays Grassois (du coté de Briançonnet), en 2002 ou 2003, une transhumance comme à la télé, manquaient les patous. Une fois le tout passé, quelques minutes plus tard, un bruit du tonnerre : 3 patous sortent de la forêt avec pour l’un dans sa gueule un faon écrasé… Joli trophée ! Mal nourris ou mal éduqués ?…

Même si le mode d’expansion du loup est globalement bien connu sur le principe, il n’en demeure pas moins que tout n’est pas toujours compréhensible avec un raisonnement humain « logique ».
Par exemple, le loup « italien » a posé la patte en Catalogne, côté espagnol qui plus est, bien avant de s’installer au sud du Massif Central.
Pourtant, il me semble que ce territoire là aurait fait une très bonne terre d’accueil pour des « migrants ». Cette colonisation ne viendra que plus tard.

ça ne change finalement rien au principe de dispersion du loup, mais le contraire eut été davantage « chrono-logique ».

Quant au pic noir, son mode de colonisation semblait bien connu aussi, jusqu’à ce qu’il adopte cette « stratégie » en France, quasi-exclusivement. Et encore, pas partout.

Si Jean-Yves parle des 2000 loups espagnols, il se garde bien de parler des loups portugais, qui eux sont intégralement protégés dans tout le pays. Et ce n’est pas à cause de Salazar ou d’un monarque « éclairé », puisque cette protection date de 1988 seulement.

Résultat: au moins 300 loups pour une superficie de … 92 000 km2.

Cette population n’est déterminée par aucune forme de régulation.

http://www.protectiondestroupeaux.ch/fr/international/portugal/

Si le Portugal était aussi grand que la France, les Portugais auraient 1820 loups environ, c’est à dire entre 7 et 8 fois plus!

Pour Marc 46. Mille z’excuses, c’est bien au nord du Douro que les loups sont officiellement chassés (Castille-Léon…) Il n’est pas si évident, depuis la France, de réaliser que la Castille est au nord de l’Espagne… Mais bien rares sont les personnes, même informées, qui savaient que l’on peut légalement chasser le loup en Espagne.
En ce qui concerne le Pays Basque, le loup n’y « est pas chassé ». En fait, il n’y possède aucun statut officiel, parce qu’officiellement, il ne s’y trouve pas. C’est bien pratique pour régler discrètement la situation au coup par coup (de feu), et cela rappelle le nuage de Tchernobyl qui s’arrête aux frontières. Parce que le loup n’est pas comme le pic noir, son mode d’expansion est bien connu, et les dispersants sont toujours à la recherche de nouveaux territoires, si on les laisse faire.
Pour Luc.
Les chiens descendent des loups, qu’ils soient de garde (patous) ou de troupeaux (border colleys et autres), et il a toujours existé des individus « Dr Jekill et Mr Hyde » qui la nuit, se transforment en prédateurs des moutons qu’ils surveillent le jour.
A Canjuers, les patous ne sont pas laissés plus à l’abandon qu’ailleurs, et les bergers les nourrissent comme ailleurs. Mais comme ailleurs, les moutons ne sont pas parqués le jour, l’herbe n’est pas dans des enclos, ni les moutons, ni les patous. Et la nuit, pour assurer la garde, des patous sont laissés dans les parcs avec les moutons, et d’autres à l’extérieur. C’est la méthode officiellement préconisée. Les crottes de patous ressemblent à celles des loups, on les a collecté et analysé un peu par confusion. Elles contenaient effectivement du gibier, essentiellement chevreuils. Je n’ai pas vu, ou entendu dire qu’elles contenaient aussi de la laine (moutons). C’est à vérifier mais c’est fort possible, soit par prédation directe, soit par consommation de charognes.

Ca fait drôle d’entendre parler de rois éclairés après Mussolini et Franco!
Si le Loup n’est pas plus nombreux encore en Espagne, c’est A CAUSE de sa chasse.
Si le Loup n’est pas totalement protégé en Espagne, c’est parce que le roi est chasseur.
Quant au développement des loups en Italie, il est postérieur à la mort de Mussolini.

Pour savoir si le Loup a besoin d’être chassé il suffit de regarder le documentaire d’Arte « Tchernobyl, une histoire naturelle? »

http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=2pK5mADs-4c

au lieu de tuer les loups, ne parlez pas de prélèvement , leur mettre des abreuvoirs et des mangeoires à certains endroits , pour les nourrir. Un loup ne tue que pour se nourrir, tout comme nous . Il ne s’attaque a l’homme que si ce dernier le provoque . Si on nous provoques , nous nous défendons aussi , non ?En ce moment , on n’entend plus que massacre des animaux . On s’acharne sur eux du fait qu’ils sont sans défenses et qu’ils font confiance a l’homme . Honteux tous ces massacres!!!

« En Espagne, les loups sont officiellement chassés au sud du fleuve Douro, donc dans la majeure partie de leur aire de présence. »

Il me semble que c’est l’inverse : le loup est chassable au nord du Duero, et protégé au sud. L’essentiel des populations (entre 2000 et 2500 individus, 10 fois plus qu’en France) se trouve justement au nord du Duero.
C’est un statut que l’on peut trouver bancal.
Mais force est de constater que depuis 1979 qu’une dérogation à la convention de Berne permet à l’Espagne de ne pas appliquer strictement la protection dont est sensé bénéficier le loup, sa population a continué à croître, l’Espagne possédant la plus forte population lupine d’Europe centrale et de l’Ouest.
Nul doute que si cette « gestion » s’était soldée par une régression des effectifs (estimés à la fin des années 70 déjà à un bon millier), cette dérogation serait devenue caduque.

Mais il est incontestable que cette chasse, couplée à quelques abus en pays basque, peut partiellement expliquer la « lenteur » avec laquelle le loup progresse dans le sens ouest-est.

Il est cependant difficile de s’en tenir à cette seule explication.

Le chacal doré, qui progresse dans l’autre sens (Balkans vers l’Italie), réalise une colonisation par vagues, sans qu’on détermine précisément à chaque fois la raison de cette poussée subite.

Dans un autre registre, le pic noir connaît une évolution surprenante de sa répartition. En France, il est en expansion en plaine et vers les régions atlantiques depuis le début des années 1960, sans qu’on puisse en expliquer réellement la raison.
Ce phénomène s’observe quasi exclusivement en France.
Autre curiosité : la sous-population pyrénéenne ne progresse pratiquement pas vers la plaine, alors que la sous-population du Massif Central s’y étend, et finira sûrement par rejoindre la sous-population pyrénéenne…
Là aussi, pas d’explication convaincante à ce jour.

Certes le pic noir n’est pas le loup. Ni le chacal.
Mais cela démontre que les espèces animales évoluent et se déplacent en fonction de critères qui échappent, au moins un certain temps, à notre entendement.

Est ce qu’on connait dans d’autres départements des problèmes semblables avec les patous qui tuent des moutons et chevreuils? Ou est-ce le cas seulement au Var?

Jean yves n’a pas tout à fait tort ! Ceci dit Franco ou pas les effectifs d’ours étaient au plus bas en Cantabriques et Asturies quand la protection a commencé au début des années 80 à l’initiative du FAPAS … Aujourd’hui + de 200 plantigrades + le loup et le lynx y cohabitent avec l’homme , l’agriculture, la chasse et le tourisme . Belle réussite quand même sur un territoire d’une qualité environnementale irréprochable . Comme quoi avec un peu de bonne volonté la cohabitation est toujours possible à condition que tout le monde veuille bien trouver des compromis … De plus c’est une évidence qu’il y a des régions à l’étranger où l’on sait mettre en valeur l’intérêt économique de la présence des prédateurs en tant que label de qualité et d’autres comme en France où à part quelques exceptions on ne sait pas encore faire …
Après sur ce qu’il se passe au-delà , Jean Yves n’a peut-être pas tort , on peut effectivement se demander pourquoi les loups font le voyage de l’Italie jusqu’aux Pyrénées mais n’arrivent pas à faire le voyage beaucoup moins long qui va des Cantabriques ou des Pics d’Europe jusqu’aux montagnes basques ? Y aurait-il un spécialiste chez Férus pour nous apporter un début de réponse ? Ce serait intéressant .
Quoi qu’il en soit aucune régulation ne devrait être possible sans qu’il y ait au préalable une acceptation de la population des prédateurs par toutes les parties concernées et une certitude de pérennisation totale de cette population avant une quelconque destruction de l’un de ses sujets . En second lieu il est évident que tout éleveur devrait avant toute requête de régulation répondre à une charte de bon gardiennage de ses troupeaux qui impliquerait présence de berger et de patous sur l’estive ainsi que la mise en enclos du bétail pour la nuit …

Réponse pour christb64, Franska, et pour tous.

La « régulation » d’un loup dans le Var me désole autant que vous.
Mais je ne supporte plus très bien les parallèles rapides entre les « bons » Espagnols et Italiens par rapport aux « couillons de Français ».
C’est vrai, le loup a survécu en Italie, et surtout en Espagne, grâce à une moindre pression de la chasse sur les loups et leurs proies. Mais c’est grâce à Franco, Mussolini et les « rois éclairés » qui les ont précédés. On ne se risquait pas à laisser des fusils entre toutes les mains, comme chez ces couillons de Français…
En Italie, les loups sont activement « régulés », mais par un braconnage étendu et toléré. Personne n’en parle, donc personne n’a d’ennuis.
En Espagne, les loups sont officiellement chassés au sud du fleuve Douro, donc dans la majeure partie de leur aire de présence. Il est arrivé que les chasseurs reconnaissent que les quotas, pourtant élevés, aient pu être dépassés. Plus au Nord, donc vers la France, la protection est théoriquement intégrale. Mais dès qu’un loup pointe son museau dans des secteurs sensibles, comme le Pays Basque Espagnol, il disparait avec l’assentiment tacite (gros euphémisme) des autorités. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi aucun de ces milliers de loups ibériques si amoureusement protégés n’a jamais pu atteindre les Pyrénées?
Le niveau de tolérance et la protection administrative des loups sont très imparfaits en France, mais le niveau d’hypocrisie y est moins étouffant.
Depuis des décennies, de nombreux loups sont entrés en Suisse, mais aucune meute reproductrice n’y a jamais été signalée. Comme c’est bizarre. C’est assurément un pays bien tenu, où on ne rigole pas avec le pognon. Lisez seulement la prose officielle sur la préservation des « animaux de rente » (le bétail, en Suisse), et vous comprendrez à demi-mot. Au fait, c’est où, Berne, la ville rendue fameuse par une convention pour la protection de la faune sauvage?

On ne prélève pas les loups, on les chasse, on les massacre…
En Espagne, en effet, on peut voir des ours se promener à quelques centaines de mètres des maisons sans que cela ne crée de psychose.

La nouvelle fera plaisir à M.Bové qui contre toutes les lois va encore plus loin en cautionnant par simple réflexe de défense la destruction du loup .

Quelle différence de comportement et de politique avec nos voisins Espagnols qui savent cohabiter et qui en Leon , Cantabriques et Pics d’Europe savent valoriser la présence des grands prédateurs et, où l’on voit le tourisme proposer des circuits pour découvrir et apprécier l’ours et le loup au sein d’un patrimoine naturel classé réserve mondiale de la biosphère par l’UNESCO !…

Pourquoi faut-il que nous soyons plus couillons qu’eux ?

http://www.lacronicadeleon.es:7080/2012/08/22/leon/una-agencia-de-turismo-organiza-rutas-de-observacion-del-oso-pardo-158290.htm

Ca me fait doucement rire quand on parle de « prélevement ». Il faut dire ce qui est. Ce ne sont pas des prélévements mais des tueries(autorisées). Pauvre loup,cache toi bien,ces soit disant humains ne te veulent pas de bien. Ils vivent prés de toi mais ne te connaissent pas. Bonne chance.

c’est honteux l’homme est venu sur notre mère la terre pour tuer et détruire,moi je pense que les loups et autres animaux son drogué par des cons de gens car ils ne les aiment pas,comme ça,sa leurs fais une excuse pour les tués. bientôt il n’y aura plus d’animaux sur cette terre,c’est triste et malheureux honte a vous MR le préfet d’avoir accordé une tuerie

L’homme n’est donc capable que de tuer ,quelle désolation ….
L’homme est le pire prédateur qui existe sur terre ,quant à Monsieur Bové,qu’il ne vienne pas parler d’écologie,encore un parvenu sans aucune empathie ni une once d’humanité !!!

c’est vraiment un scandale … il y a tellement peu de loup dans le var …


Les commentaires sont fermés.