Mercantour : un loup capturé et équipé d’un collier-émetteur

Mercantour : un loup capturé et équipé d’un collier-émetteur

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AFP, 13 juillet 2009

Pour la première fois, un loup a été capturé dans le Mercantour

Un loup a été capturé, pour la première fois depuis le retour du loup en France [ndlr : et non « la réintroduction » comme écrit initialement dans l’article], puis relâché après avoir été bagué, lundi dans le massif du Mercantour, a annoncé le président du parc national du Mercantour Eric Ciotti.

« C’est le premier loup qui est capturé vivant en France depuis le retour du loup » au début des années 90 dans le Mercantour, a dit à l’AFP M. Ciotti, qui est également président (UMP) du Conseil général des Alpes-Maritimes.

Le loup, une femelle âgée de six à huit ans, est tombé dans un piège à lacet relié au téléphone portable de l’un des agents du parc. Deux agents se sont aussitôt rendus sur place, dans la commune de Saint-Dalmas-le-Selvage. Ils ont immobilisé l’animal avec une fourche et l’ont endormi avant de lui mettre autour du cou un gros collier noir muni d’un radio-émetteur.

Cette capture a été réalisée dans le cadre d’un programme « Proies et prédateurs » réalisé conjointement par le parc du Mercantour, l’Office national de la chasse et de la faune sauvage et le CNRS.

« C’est un grand moment pour tous les agents du parc qui ont beaucoup travaillé sur ce programme », lancé en 2007, a dit M. Ciotti.

Un trappeur américain était venu dans le Mercantour pour former les agents du parc à des méthodes « non invalidantes » de capture du loup.

La balise GPS dont est munie la louve doit permettre de suivre avec précision ses évolutions et de connaître ses durées d’immobilisation, indices d’éventuelles prédations.

Dans le passé, la cohabitation des loups et des bergers a souvent été problématique dans le Mercantour. Les bergers reçoivent de grosses indemnités quand leurs troupeaux ou des bêtes isolées sont attaqués.

Sept meutes de loups, comptant chacune entre deux et cinq individus, ont été recensées dans les Alpes-Maritimes.

40 commentaires sur “Mercantour : un loup capturé et équipé d’un collier-émetteur”

merci Julien … La précision de langage ne peut pas nuire au loup…

Je relis mon message, et je réalise une maladresse de syntaxe qui peut nuire à la clareté de mon propos :

Et c’est d’ailleurs certainement pour cela que les gardes qui ont fait cette capture on mis en place un système d’alarme pour arriver sur place dans un délai minimum… Mais même si c’est une bonne chose , cela reste absurde d’utiliser ce genre de trappe !

Quand je dis que c’est une bonne chose, je parle évidemment du système d’alarme mis en place par les garde, pas de l’utilisation de la trappe Belisle… C’était évident, mais je préfère être le plus clair possible !

Bon, pour conclure sur ce « jamais » : moi, je ne voulais pas rentrer dans un propos d’ordre général. Un visiteur de ce forum a dit que la louve capturée dans le Mercantour allait certainement mourir sous peu du fait de ce collier. J’ai réagi en disant que non : si elle s’est réveillée de son anesthésie et qu’elle s’est éloignée du site de la capture par elle-même, alors elle ne va pas mourir des suites de la pose de ce collier : dans ce cas précis, cela n’arrive « jamais ». C’était le seul but de mon propos. Pas plus ! Mais peut-être fais-tu bien de souligner que je ne parle que d’un cas particulier, où l’animal s’est réveillé de son anesthésie ; car sans quoi, en effet, des complications sont possibles et à envisager !

En ce qui concerne les trappes Belisle : je ne suis pas juriste, je ne sais pas de quand date cette loi (si quelqu’un a des infos, je suis preneur !), mais à mon avis, ce sont les seules autorisées car ceux qui décident et font les lois n’ont certainement aucune idée de comment ça se passe concrètement. On pourrait penser qu’ils s’en remettent à des experts et lisent des rapports avant de prendre leur décision, mais en fait, c’est « l’apparence » de la méthode de capture qui prime, et non pas son réel impact.

Je m’explique : en apparence, les trappes à mâchoires souples utilisées sur le continent Nord Américain ressemblent à ces trappes impressionnantes, avec de grosses dents métalliques et pointues(comme dans Rox et Rouky !) qui blessent gravement l’animal. Mais en fait, au lieu de dents, ce sont des crans en caoutchouc, et la pression est telle que l’animal ne parvient pas à s’en défaire. On observe alors des hématomes, mais le sang circule tout de même. C’est douloureux, et j’ai du mal à laisser mon poignet plus de 5 min dans une telle trappe. Mais évidemment, je ne suis qu’un homme, bien moins résistant que n’importe quel animal sauvage.

Les trappes Belisle en se refermant sur la patte de l’animal vont lui enfiler un « lacet ». Les mâchoires de la trappe sont suffisamment lâches pour que l’animal libère sa patte facilement, et il ne se retrouve plus qu’avec un collet à la patte !

Donc si un humain (non biologiste) se demande « Quelle trappe est la moins traumatisante » et qu’il ose mettre lui-même sa main dans chacune des deux trappes, en apparence , la trappe Belisle est la meilleure : on est juste « menotté », et on ne subit pas cette forte pression de mâchoire, bien douloureuse… Donc on vote « Belisle » et on interdit les autres trappes !

Mais la réalité est toute autre : quand le loup a ça à la patte, il se débat violemment – bien plus qu’aucun humain n’osera jamais faire. La trappe à mâchoires souples ne fera alors pas beaucoup plus de dégâts, mais la Belisle… c’est une autre affaire : le collet se referme de plus en plus, se resserre, encore et encore, pénètre les chaires, déchire muscles et tendons. Même si l’on a prévu une sécurité pour ne pas trancher la patte, il n’en reste pas moins que comme la pression est circulaire, cela coupe complètement la circulation sanguine. Peu de temps après, le loup ne sent donc plus sa patte, et peut commencer à la déchiqueter pour se libérer. Et c’est d’ailleurs certainement pour cela que les gardes qui ont fait cette capture on mis en place un système d’alarme pour arriver sur place dans un délai minimum… Mais même si c’est une bonne chose, cela reste absurde d’utiliser ce genre de trappe !

A propos des ces techniques de trappage, je vais d’ailleurs peut-être participer à une étude approfondie sur les dégâts réellement causés par chacune de ces méthodes. A voir…

Quant aux restreintes physiques ? Il faut avoir un peu d’expérience, être à l’aise avec les différentes manipulations, mais contrairement aux pumas ou aux ours, les loups sont faciles à contenir sans anesthésie aucune ! Cela tient certainement au fait de leur mode de vie en groupe sociaux, au sein desquels ils apprennent la soumission dès leur plus jeune âge… car quand on approche un loup trappé à la patte, il a souvent tendance à se débattre, à chercher à s’éloigner de nous autant qu’il le peut, mais dès qu’on l’a coincé avec une fourche (je précise : un gros bâton de bois qui se sépare en deux, rien de blessant, juste de quoi le coincer au cou ou au garrot), il fini par se soumettre ! On peut alors facilement lui attacher les pattes ; on utilise ensuite un « lasso de contention » (utilisé par les maître-chiens, ou les policiers qui doivent coincer un chien difficile) pour lui attraper la gueule avant de lui enfiler une muselière. Et là, c’est fini : une main fermement appliquée sur le poitrail de l’animal, et il ne bouge plus !!!

Comme le disait Alfred de Vigny dans son poème, le loup est un animal stoïque. Il attend son sort (rien à voir avec les chevreuils et autres ongulés qui se débattent comme des diables tout au long des manipulations !). Une fois les manipulations finies, on lui libère la gueule, puis les pattes. Le comble est que le loup reste parfois ainsi étendu, sans bouger, ne comprenant pas qu’on le relâche ainsi ! Il faut alors se reculer, puis l’effrayer en marchant vers lui et en claquant des mains pour qu’il fuit et parte du site de capture, afin que l’on récupère notre matériel !

Voilà, j’espère que ma réponse est assez complète !

Bonsoir Julien, bonsoir à tous.

Je ne cherche pas à te vexer. Nous parlons tous les deux du même sujet mais pas de la même chose. Ton propos, comme tu l’indiques fort bien concerne un acte bien ciblé, celui de la pose du collier.

Tu parles d’un acte spécifique et ce que tu dis pour cet acte est juste. Le danger pour le loup de la pose du collier est nul. Et ton « jamais » dans ce cas est acceptable…

Je ne fais que replacer cet acte ciblé dans la globalité qui permet de le pratiquer.

Il y a la pose mais pour y parvenir, il est nécessaire d’avoir un avant et un après…

Et là, ça se complique, car ton « jamais » va devoir s’accompagner de « si »….(si pas de problème à l’anesthésie, si pas d’utilisation de trappes Bélisle etc..) Ce que tu dis je l’accepte sans problème pour expliquer comme tu l’as fait, la pose du collier….mais je réfute le mot « jamais », parce que tu seras obligé de passer par tous les autres actes y compris la capture pour exécuter l’acte ciblé, dont tu parles. (peut être pas toi, mais ceux qui utiliseront anesthésie ou trappes blessantes etc…).

Je pense qu’on ne peut pas répondre à un problème complexe par une réponse simple, fut-elle juste dans la spécificité…. J’espère avoir été assez claire pour t’expliquer le pourquoi je « coince » sur ce mot « jamais » .

Pourrais-tu développer ce que tu préconises quand tu parles de restreinte physique ? et comment pourrait-on expliquer que seules ces trappes Bélisles soient autorisées en Europe ?

@ Guenièvre a écrit : …pas plus que je rejette les « parcs à loups », (qui permettent à partir des observations de loups captifs d’étudier des loups non captifs. En posant des hypothèses ciblées à partir de comportements étudiés sur les loups captifs, pour « voir » ce qu’il en est sur des non captifs ), .. …combien de temps, de personnes, de loups non captifs (pas si faciles à voir) et quels budgets faudrait-il sans cela pour parvenir au même résultat ?…

Tout à fait…c’est un peu comme si des entités extra terrestre, ayant pour mission d’étudier le comportement des hommes, sélectionnaient une unité carcérale et décidaient que les résultats comportementaux obtenus, suite à l’étude, pouvaient s’appliquer au reste de la planète…mais pour ce que j’en dis… c’est un peu comme discuter avec les gens du petit Bornand… !!

Bon, je vais vraiment finir par me vexer, Guenièvre, si tu continues de citer mes propos hors contexte en leur donnant alors un sens différent !

Je croyais pourtant avoir été clair et précis en expliquant que je contestais des allégations affirmant que cette louve allait mourir suite à la pose de ce collier GPS, et j’ai déjà rappelé que dans le contexte initial, lorsque je dis qu’ il n’y a jamais de problème lors d’une capture de loup c’est une fois passé le stade de l’anesthésie et son réveil : s’il n’y a pas eu de complication à ce moment là, alors il n’y a aucune raison pour qu’ils en surviennent ensuite !

Donc s’il te plaît, arrête de dire qu’un trappeur professionnel affirme qu’il n’y a jamais de complication lors d’une capture de loup ! Je n’ai jamais dit ça, et toi et moi savons très bien que c’est faux, et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle je préconise la restreinte physique, sans anesthésie, pour des captures plus en douceur, sans jamais aucune complication, et pour seul effet secondaire un hématome à la patte laissé par la trappe. (Je ne parle pas, bien-entendu des trappes Bélisle, très blessantes et qui sont pourtant paradoxalement les seules autorisées en Europe !!!).

désolé Guenièvre

1)No problem …ça prouve que tu as cherché à comprendre et vérifié, 😉 et c’est ce que j’ai fait aussi, même si c’est un professionnel (et trappeur), qui annonce qu’il n’y a jamais de problème. C’est son « jamais de problème lors des captures » que je réfutais et le réfute toujours avec les chiffres d’autres professionnels, qui, aujourd’hui, ne lui permettent pas de dire jamais.

2) l’image du loup et je dirais l’image des indiens et peuples primitifs

cooriger l’image du loup est indispensable pour vivre de feçon plus responsable avec la nature.les indiens ou d’autre peuplent dit(primitif l’ont bien compris.

l’image du loup, qu’elle soit « bonne ou mauvaise » restera une image, lorsque les bergers ou la population vivent à proximité des loups, ils ne sont pas devant l’image du loup mais devant un loup bien réel… …Donc ne pas aller en contre d’une image mauvaise (mais dans laquelle on retrouve du « vrai » comme du faux ») mais dire ce qu’est un loup, parler du loup, en s’appuyant sur les bases scientifiques que nous avons à disposition.

Pas besoin de chercher ailleurs, nos ancêtres pendant des siècles et des siècles ont aussi cohabité avec le loup, c’est la technique qui a permis l’éradication des loups et c’est la technique, entre autre, (colliers GPS, etc…) qui, donnant aujourd’hui des clés de compréhension, permettra peut-être de conserver cette cohabitation….ce qui nous ramène au sujet

3) je précise, pour éviter, toute confusion, que je ne suis pas contre les colliers GPS, pas plus que je rejette les « parcs à loups », (qui permettent à partir des observations de loups captifs d’étudier des loups non captifs. En posant des hypothèses ciblées à partir de comportements étudiés sur les loups captifs, pour « voir » ce qu’il en est sur des non captifs ), .. …combien de temps, de personnes, de loups non captifs (pas si faciles à voir) et quels budgets faudrait-il sans cela pour parvenir au même résultat ?…

Au delà des relations sur la faune sauvage, objectif premier de la pose de cet équipement, ce qui est intéressant c’est de savoir comment elle les a parcourus ces 20km (environ) en 24h, ce qui peut donner d’autres info « annexes » ( évitement de certaines zones – territoires d’autres meutes- =>passage près des habitations ou pas,etc. etc.).

Ces colliers GPS font en effet parti des outils permettant une meilleure connaissance de comportement lupins et j’espère que les données recueillies et leurs analyses, les plus larges possibles, seront accessibles pour parfaire l’information de tout un chacun.

Les résultats de cette étude seront sûrement très intéressants sur la biologie du loup dans notre pays, par contre ce qui est très dommage c’ est que des scientifiques : biologistes ou mammalogistes d’ associations ou d’ organisations indépendantes ne soient pas associés à une telle opération sachant que l’ ONCFS bien que réputée pour la qualité et le sérieux de ces travaux est grandement influencée par le monde de la chasse.

d’accord avec pierre peyret ,cooriger l’image du loup est indispensable pour vivre de feçon plus responsable avec la nature.les indiens ou d’autre peuplent dit(primitif l’ont bien compris.

Ok je viens de comprendre… il y a une virgule de trop entre parenthèse… donc 1079 ours et 2816 élans capturés de même que 89 loups et 446 gloutons ça parait plus cohérent en effet, désolé Guenièvre. Ca fait donc un peut plus de 3 loups décédés. mais ça ne change pas mes propos sur l’intérêt d’un suivi GPS !

Non désolé, 89 loups décédés représentent les 3,4% ou alors expliquez moi comment vous calculer pour les ours ? 0,9% de 1,079 captures ??? comment vous capturer 1,079 ours vous ? et sur 5 ans ??

Le taux de mortalité (pour le loup 3.4 %) est calculé à partir du nombre de mort observé par rapport au nombre total de capture (pour le loup 89). Ici on peut en déduire que 3 loups sont morts suite à la capture (3/89=0.034 soit 3.4%). Si vous avez un doute allez consulter le site de wildlife biology.

Message de Guenièvre : « La capture chimique et l’anesthésie des mammifères en liberté impliquera toujours un risque de mortalité même pour les animaux en bonne santé[…] Des recherches à long terme sur cinq grandes espèces animales en Scandinavie indiquent les taux de mortalité liés à la capture (nombre de captures) suivants : élan Alces alces 0.7% (N = 2,816), ours brun Ursus arctos 0.9% (N = 1,079), glouton Gulo gulo 2.8% (N = 461), lynx Lynx lynx 3.9% (N=380), loup Canis lupus 3.4% (N = 89). »

« pour le loup = 3.4% sur 89 captures, si je sais lire. … ».

Ben… non Guenièvre sans vouloir t’offenser, tu ne sais pas bien lire : une recherche de long terme qui porterai sur 1,079 ours et 89 loups ne pèserait pas grand chose. 89 est le nombre de loup décédés sur cette expérience de suivi soit un peu plus de 2600 loups capturés ce qui parait déjà plus cohérent. (il fallait donc lire nombre de capture ayant entrainé la mort de l’animal) à ta décharge la rédaction n’est pas claire.

Quoiqu’il en soit si demain l’ONCFS ou autre organisme arrivait à capturer TOUS les loups de France …disons… les 150 loups statistiquement présents cela représenterait potentiellement 5,1 loups décédés si tentés que l’on compare les même protocoles scientifiques, les mêmes territoires. Bref on peut s’appuyer sur des comparaisons certes mais attention dans quelle conditions nous les faisons.

Nous avons peu de recul scientifique sur le sujet loup en France, ce qui s’explique par le fait que le loup n’est réellement étudié dans ’hexagone que depuis quelques années à peine. Pourquoi avoir peur d’avancer en fin ce qui pourrait mieux faire comprendre l’espèce à tous le monde, à commencer par ceux qui travaille sur son territoire. La dynamique de population nous fait penser (Ferus) que nous devrions aujourd’hui avoir 250 loups sur le territoire, quid des 100 loups qui manquent ? la mortalité sous toutes ses formes, accidentelles et provoqués (braco) en quelle proportion ? comment le savoir ? A côté de celà quelques pertes liées à un meilleure compréhension, pour peut être améliorer l’installation (la reinstallation) d’une espèce qui a toute sa place, me parait acceptable, largement.

Et puis comme tu le cites toi même plus loin :

Nous […]suggérons d’adopter comme norme qu’un taux de mortalité supérieur à 2% ne devrait probablement pas être accepté pour les espèces de grands mammifères. Ceci est réalisable si : 1) une équipe de capture professionnelle et expérimentée est utilisée, 2) un protocole de capture spécifique à chaque espèce est développé et suivi, 3) une évaluation de la mortalité est faite après toute mort lors d’une capture. Cette évaluation devrait entraîner une remise en cause du protocole de capture, notamment afin de proposer des modifications dans les approches méthodologiques et les techniques d’anesthésie qui auraient pu empêcher la mort.

Il faudrait poser la question à l’administration concernée pour connaitre l’étendue géographique et la durée du protocole, mais à supposer que l’étude ne concerne que le Mercantour vu le lieu de capture, qui doit sans doute s’intégrer au plan d’action national sur le loup de 2008 à 2012, avec un suivi scientifique de l’espèce, et à supposer que les équipes dans ce laps de temps soit hyper efficaces et attrape 50 loups dans ce secteur je vous laisse faire le calcul…

Tordre des idées reçues sur le loup sur des convictions personnelles, des idées, je le fait presque tous les jours en tant qu’administrateur. Si demain la science me permet d’affirmer que la pression sur la faune sauvage est plus que bénéfique pour les espèces concernées, et que celle sur les troupeaux est réelle et mérite d’être corriger, je me sentirais alors dans un pays responsables de ses engagements.

Pour appuyer Julien qui est un professionnel (semble-t-il), et que cela a l’air d’en rendre jaloux plus d’un, il faudrait peut-être clarifier vos critiques :

Qu’est-ce qui vous gêne au fond avec cette capture qui a pour but de faire du suivi ? Je ne veux pas croire qu’il y a sur ce forum des « ultra » de la conservation de la nature, où il faut tout laisser libre sans jamais intervenir ?

La France est très humanisée et il faut traiter les grand prédateurs afin qu’ils puissent vivre aux côtés des hommes ! Et il faut donc malheureusement intervenir, faire du suivi, de l’effarouchement, des clotures, des chiens de protections, etc.. C’est moins romantique, mais c’est comme cela…

Je parie que si les localisations étaient publiées vous seriez les 1er à aller les voir sur internet.

Voilà 30 ans que je regarde les ours Pyrénéens crever en silence. Prier le Saint-Esprit pour qu’il survivent aux pistes forestières, et aux battues de sanglier n’as pas servi à grand chose…

Polémiquer sur la nécessité de capture de Papillon, celle de Pastoune qui a échoué, la battue où est morte Cannelle n’a pas permis de sauver les autoctones.

Plutôt que de critiquer tout ce que tentent les équipes de suivi, si on se mettait au boulot pour proteger les milieux et faire évoluer les mentalités des montagnards ?

Bonjour Julien Merci d’apporter ces précisions et pour le ton de ton message. Je réponds tout de suite au pourquoi je cite l’exemple des tirs d’effarouchement et la méfiance des loups. Je fais référence à « l’habituation » des loups dont les effets sont relatés dans certains articles (sur loup.org et j’ai du mettre un lien sur ce site aussi dans un sujet précédent). Un paramètre dont nous avons des exemples aux USA et pas toujours pris en compte en France dans certaines analyses lues.

Cynique, je l’étais en effet, devant ce paradoxe avec lequel on est bien obligé de faire, car à la fois on souhaite que le traumatisme soit moindre dans la capture pour sa survie en évitant certaines conséquences (=>habituation la moins négative possible par conséquence) et d’un autre côté on voudrait que le loup soit le plus méfiant possible.(=> habituation « la plus négative possible » pour sa survie aussi). C’était mon cheminement de pensée.

J’espère avoir répondu à mon tour à ta question.

Bonne journée à tous

Bonjour Guenièvre, et merci de t’inquiéter du bien-être des loups capturés… Peut-être n’ai-je pas été assez clair, ou bien ai-je pris un raccourcis par opposition au scepticisme de M. Carriat, alors je vais repréciser ce que j’ai écrit : J’ai bien dit SI il n’y a pas de complication au niveau de l’anesthésie, il n’y a aucune raison que d’autres complications surviennent ensuite, ce qui n’est pas le cas avec les ongulés : on peut anesthésier et réveiller un ongulé sans complication aucune, et il pourra pourtant mourir plusieurs jours après à cause de cette immobilisation ! Chez les loups, cela n’arrive jamais.

C’est donc bien au moment de l’anesthésie qu’il y a en effet un réel danger, et tu as raison de le souligner… Mais pour la pertinence du propos, puisque l’anesthésie semble s’être déroulée sans heurt, et puisque les détracteurs brandissent des menaces de mortalité pour cette louve, je voulais faire savoir que c’était injustifié !

Il faut aussi savoir que les drogues se sont considérablement améliorées depuis quelques années, et l’anesthésie est mieux maîtrisée. Bien-sûr, il ne faut pas improviser et prendre ça à la légère, mais si le personnel est qualifié et sait ce qu’il fait, alors pourquoi pas !

Quant au taux de mortalité, l’objectif à atteindre n’est pas 2% !!! C’est 0% !!! Car comment atteindre 2% avec 3 captures de loups ! Ce sera 0% ou 33% !!! Et que représente ces chiffres sur un si petit échantillon ? Alors c’est déjà bien assez compliqué de lancer un projet de suivi de loups en France sur une population déjà si malmenée et sujet à controverse, il ne faudrait pas qu’en plus les responsables de ce suivi en tue un !!!

Par contre, je ne comprends pas ta réaction et ton cynisme par rapport au traumatisme d’une capture, et ton propos concernant les tir de loups qui n’a rien à voir… Car ces tirs d’effarouchement ont autant d’effet sur les loups que sur les corbeaux : il partent sur le coup, et reviennent un peu plus tard ! Selon moi, ces tirs d’effarouchement ne sont qu’un prétexte pour se donner bonne conscience pour passer au tir de prélèvement !

Mais moi, je te parle d’une vraie expérience stressante d’un loup au contact d’un humain, et qui ne sera pas effacée de sa mémoire à cause de l’anesthésie ! Ce genre de traumatisme là a un réel effet sur le comportement du loup, et là où je travaille, une simple capture sans anesthésie nous a parfois permis de changer radicalement le comportement d’un loup qui se nourrissait quasiment exclusivement sur du cheptel domestique, et qui ne les a plus approchés ensuite !

Pour toutes ces raisons (à la fois pour les risques de complication et de mortalité au cours de l’anesthésie, et à la fois pour que le loup apprenne à se méfier des hommes) je suis partisan des captures sans anesthésie : elles demandent plus d’expérience, il faut être rompu à ce genre de manipulations, mais ça vaut vraiment le coup pour le gain qu’on en tire, d’autant plus que le loup est un animal tellement soumis et craintif qu’il se laisse facilement faire une fois trappé.

Mais je suis d’accord à 100 % avec toi quand tu cites :

* une équipe de capture professionnelle et expérimentée est utilisée

* un protocole de capture spécifique à chaque espèce est développé et suivi,

Alors soyons un peu positifs et malgré nos réticences, nos convictions personnelles, nos positions divergentes, souhaitons que tout cela mène à quelque chose de concret et d’utile à la fois pour les populations de loups françaises et la préservation de notre patrimoine naturel, et à la fois pour aider à mieux gérer la cohabitation des grands prédateurs avec les éleveurs et les animaux domestiques ! Car c’est ça le plus important…

Que les choses soient bien claires : Julien, je te rejoins à 100% sur tes deux messages ! Je répondais en effet à Jacques Carriat, dont la teneur du message m’a fortement étonné pour le connaître indirectement, via ses écrits dans la Voie du Loup par exemple.

La télémétrie est une méthode devenue presque incontournable dans l’étude des populations. Certes, on a très longtemps fait « sans » mais depuis qu’elle existe, les résultats sont sans précédent !

Bizarrement, le loup est pour certain une espèce à part, « hors norme ». On suit par télémétrie des tortues, des oiseaux, des chauves-spuris, des ongulés, des carnivores… mais le loup non, pas touche.

C’est d’autant plus bizarre que c’est un programme scientifique qui reposera, au maximum, sur 3 loups et pour une durée de 2 ans maximum… Pas de quoi fouetter un chat à mon sens.

Jullien a écrit :

Je dis malheureusement, car si elle s’en souvenait, elle aurait pu apprendre à être encore plus méfiante des humains,

comment expliques tu alors,que l’on soit obligé de passer des tirs d’effarouchement (qui marche un certain temps) au prélèvement, ?….un trou de mémoire ?….

Bonjour à tous,

Jullien a écrit :

Mais contrairement aux ongulés qui risquent parfois de mourir de myopathie de capture s’ils sont fortement stressés, les loups sont autrement plus résistants, et s’il n’y a pas eu de complication au niveau de l’anesthésie, il n’y a aucune raison de s’en faire : encore une fois, ce genre de manipulations, ces captures et ces même colliers GPS sont utilisés sur des centaines, des milliers de loups à travers le monde sans aucun problème.

Je ne vais pas rentrer dans une discussion, pour commenter le « sans aucun problème » , que tu avances, je me contenterais de donner quelques chiffres

La capture chimique et l’anesthésie des mammifères en liberté impliquera toujours un risque de mortalité même pour les animaux en bonne santé. La mort peut être directement ou indirectement attribuable à l’anesthésie elle-même (dose excessive, noyade durant l’induction ou blessure lors de la télé-anesthésie) ou peut être causée par des effets secondaires de la capture (stress, myopathie, traumatisme lors de l’instrumentation avec les émetteurs). Des recherches à long terme sur cinq grandes espèces animales en Scandinavie indiquent les taux de mortalité liés à la capture (nombre de captures) suivants : élan Alces alces 0.7% (N = 2,816), ours brun Ursus arctos 0.9% (N = 1,079), glouton Gulo gulo 2.8% (N = 461), lynx Lynx lynx 3.9% (N=380), loup Canis lupus 3.4% (N = 89). Nous recommandons aux professionnels de la faune sauvage de poursuivre l’objectif d’un taux de mortalité de zéro, mais nous leur suggérons d’adopter comme norme qu’un taux de mortalité supérieur à 2% ne devrait probablement pas être accepté pour les espèces de grands mammifères. Ceci est réalisable si : 1) une équipe de capture professionnelle et expérimentée est utilisée, 2) un protocole de capture spécifique à chaque espèce est développé et suivi, 3) une évaluation de la mortalité est faite après toute mort lors d’une capture. Cette évaluation devrait entraîner une remise en cause du protocole de capture, notamment afin de proposer des modifications dans les approches méthodologiques et les techniques d’anesthésie qui auraient pu empêcher la mort.

source :http://www.wildlifebiology.com/Volumes/2006+-+volume+12/1/546/Fr/

pour le loup = 3.4% sur 89 captures, si je sais lire. L’objectif a atteindre est de ne pas dépasser 2%….donc, même si des progrès ont été faits depuis cette étude, nous sommes loin du « sans problème » , comme nous le sommes chez les humains aussi…On ne peut que tendre vers…..

Pepsy, de quoi parles-tu quand tu demandes s’il s’agit d’une information réelle ou d’une rumeur ? Si tu parles du message de Jacques Carriat, sache que ce genre d’allégation est absolument sans fondement : M. Carriat est peut-être un bon accompagnateur de montagne qui en connait long sur la faune locale, mais son « avis » (ou ses craintes ?) concernant cette capture ne repose sur rien puisque que visiblement il ne sait pas grand’ chose sur les captures de loup en générale, et sur celle-ci en particulier… Car où est-il dit que la louve fut sérieusement blessée ? La tâche bleue que l’on voit sur la photo et qui est certainement un antiseptique/antibiotique local n’indique en aucun cas une blessure sévère. Quant à ce qui est du « traumatisme », malheureusement elle n’en aura pas ! Du fait des drogues utilisées pour l’anesthésie, elle n’aura même aucun souvenir de sa capture. Je dis malheureusement, car si elle s’en souvenait, elle aurait pu apprendre à être encore plus méfiante des humains,

« à na jamais entrer dans le pacte des villes

que l’Homme a fait avec les animaux serviles »

(La Mort du Loup, d’Alfred de Vigny).

Mais contrairement aux ongulés qui risquent parfois de mourir de myopathie de capture s’ils sont fortement stressés, les loups sont autrement plus résistants, et s’il n’y a pas eu de complication au niveau de l’anesthésie, il n’y a aucune raison de s’en faire : encore une fois, ce genre de manipulations, ces captures et ces même colliers GPS sont utilisés sur des centaines, des milliers de loups à travers le monde sans aucun problème.

Alors maintenant, pourquoi répandre ce genre de désinformation ? Je ne sais pas… Certainement que les réfractaires sont à cours d’arguments valables…

Merci Julien pour cette réponse qui me conviens tout à fait. Je suis rassuré de voir que l’on peut tout de même discuter sérieusement et calmement d’un sujet comme celui du loup.

Cordialement

Bonjour, de deux choses l’une :

Soit il s’agit d’une information réelle, et dans ce cas, très bien, merci d’en parler car il faut en parler.

Soit il s’agit d’une rumeur, comme en a souvent l’habitude et je trouve ça vraiment déplacé. Personnellement, ça me fait penser au vieux mâle Papillon, équipé d’un émetteur en mai 2004 et qui est mort (à plus de 25 ans d’âge) en juillet. Certains n’ont pas hésité à attribuer sa mort à l’anesthésie… 3 mois après c’est un peu fort, surtout lorsqu’on savait tous les problèmes qu’il avait lié à son âge.

Pour la taille du collier, il faut arrêter, les mêmes colliers GPS sont utilisés en Italie, en Scandinavie… Les loups s’en accommodent très bien. Quant à prétendre qu’un loup est fragile, ça me fait sourire.

Enfin, l’avantage, c’est qu’avec un collier GPS, on saura très vite si elle est en bonne santé ou pas, et donc savoir s’il s’agit d’info ou d’intox

Peu de chance de survie, pour cette louve de 7 ans, relachée blessée et traumatisée avec un lourd handicap autour du cou. Jacques Carriat.

Oui, le reste de la meute l’accueillera sans problème. Très vraisemblablement, les autres loups vont se frotter au collier pour y déposer leur propre odeur ; quand on récupère un collier GPS après un an sur le loup, il sent très fort, il est mâchouillé, mordu de toutes parts.

Ta question, si elle est un peu naïve en effet, reste tout de même une démarche intelligente : il est important lorsqu’on utilise des techniques invasives, de se demander quelles peuvent être les répercussions…

Par exemple : ce collier peut-il donner un avantage au loup sur les autres loups du clan grâce à la protection qu’il apporte au niveau du cou (point important lors de combats violent en février, pour disputer la place du dominant). L’anesthésie peut-elle au contraire empêcher un loup de conserver sa place de dominant s’il est endormi durant cette période critique ? Etc.

Il y aura toujours à redire, toujours des inconvénients… C’est sûr, dans un monde idéal, de toute façon, les animaux resteraient sauvages sans qu’on ait à leur mettre des colliers… Mais nous ne sommes pas dans un monde idéal, et il faut faire de compromis… Le suivi de loups par collier GPS a fait ses preuves dans de nombreux autres pays et a permis de faire évoluer les connaissances sur les loups et leur impact réel sur la faune locale (ou sur les ongulés domestiques – quelques chiffres concrets plutôt que des accusations à tort et à travers, ça ne fera pas de mal) alors pourquoi pas en France.

Dominic : Ce n’était pas un québécois, mais un français qui avait appris à trapper au Canada.

Bonjour à tous, suite à cet article fort intéressant, je me pose une question très naïve car je ne connais que très peu le comportement du loup en meute : suite à la pose de ce collier (qui sent l’homme, le plastique et le cuir, j’imagine), cette louve sera-t-elle accueillie dans sa meute sans encombre ? Risque-t-elle d’être rejetée ?

Merci pour vos réponses qui m’éclaireront.

Ps : bravo aux techniciens, le travail en amont n’a pas du être facile ni de tout repos. Alors bravo !

Ils parlent de Carter (le trappeur américain) qui était venu… Mais il est pas resté longtemps ! Y’a pas un québécois, justement qu’était venu plus longtemps, pour leur montrer comment bien poser les trappes, comment programmer le collier GPS, comment faire l’anesthésie, etc ? Il faisait parti de l’équipe, au moment de la capture ?

Ce type de collier est pourtant celui utilisé partout dans le monde pour les loups…… M’enfin, quand on veut toujours à tout prix trouver la petite bête….

Je réponds principalement à Valérie Courage (qui n’a pas l’air de vraiment savoir de quoi elle parle…) Le collier : il n’est pas si gros que ça et ne dépasse pas 3% du poids de l’animal. Il parait peut-être impressionnant, mais c’est surtout qu’il doit être solide, sans quoi le loup et ses compagnons dans la meute le déchiquèteraient ! Tu imagines bien que ce n’est pas un problème rencontré avec les oiseaux ! Et puisqu’on parle des oiseaux, sache que tu compares 2 choses qui ne sont pas comparables : ces petits émetteurs miniatures, posés sur les oiseaux, grenouilles, chauve-souris ou d’autres animaux plus petits encore, ce sont des émetteurs radio : miniaturisés, nécessitant peu de batterie… Or, on parle ici de collier GPS pour les loups ! C’est un récepteur GPS que le loup embarque autour de son cou, et qui va automatiquement relever et enregistrer sa localisation à intervalles de temps régulier. Et pour ça, il faut pas mal de batterie, ce qui représente la plus grosse partie du poids du collier !

A la différence des collier émetteurs radio qui ne donnent en générale qu’une à deux localisations par jour maximum (puisqu’ils nécessitent qu’un humain aille « traquer » l’émetteur, ce qui est long et fastidieux) et qui ne servent qu’à des études sur l’habitat, ce collier GPS, en enregistrant les localisations des loups, va pouvoir renseigner sur les déplacements de la meute, et donnera des informations précieuses sur les proies chassées et tuées. Les applications sont nombreuses, et dans un contexte tel que celui en France, je pense que ces captures /pose de collier sont un mal nécessaire pour aider à mieux comprendre et protéger l’espèce.

Pour finir avec les colliers, je ne sais pas de quelles fonctions supplémentaires tu parles : le collier peut enregistrer l’activité de l’animal (au repos / en déplacement), la température, etc. Mais il ne donne pas les localisations du supermarché le plus proche – non mais sérieusement : que sais-tu du collier qui a été posé pour dire qu’il en existe de mieux ?

La fourche : Qu’est-ce qui te fait croire qu’il s’agit d’une inexactitude glissée volontairement, pourquoi penses-tu qu’il y a là un obscurantisme volontaire ? T’imagine pas que ces gars allaient se pointer vers ce loup trappé sans amener leur matos ? Je trappe des loups au Québec, et on utilise aussi une fourche qui est en fait un gros morceau de bois qui fini en Y et qui nous sert à coincer le loup au niveau du cou pour le bloquer le temps de lui injecter l’anesthésiant ! J’imagine que les gars avaient ça aussi avec eux ! Pourquoi être ainsi sceptique et de mauvaise foi ?

Enfin bon, il fallait s’en douter : le sujet Loup reste toujours aussi houleux… Mais je me demande si ça ne tient pas uniquement au mauvais caractère des français en général plus qu’à la sensibilité du sujet en soi – car la France est vraiment le seul pays où ça prend de telles proportions, alors qu’en Italie ça se passe mieux avec 10 fois plus de loups – et je ne parle même pas de l’Espagne où l’on n’entend jamais parler des 2500 loups qui y vivent !

Pour conclure : bravo aux techniciens qui ont réussi cette capture ! Je crois savoir que ça faisait un moment qu’ils bossaient dessus, non ?

Comme chatelin : Enorme scandaleux de voir encore ces animaux équipé de colliers emetteurs du moyen age ( tres volumineux, lourds, tres limités en leurs fonctions) alors que les mêmes équipements avec plus de fonctionalités, sub-miniaturisés existent et fonctionnent depuis déja longtemps, pour les oiseaux par exemple.

Autre scandale La rétention d’information ou pire (Tres courant, c’est d’ailleur la norme),le refus de pratiquer de tels programmes scientifiques, car cela implique un rapport respectueux de l’animal et de son milieu naturel, un tout autre rapport , autre qu’un rapport de barbarie sur animal, que certains milieux autorisés, pro et anti nature, ne veulent surtout pas voir arriver. Ce qui explique de fausses révision dans le communiqué trés partisan, relevé par les lecteurs. « LE LOUP N’A PAS ETE REINTRODUIT BON SANG » par Sliane

« Ils ont immobilisé l’animal avec une fourche » .. celle du pére Grégoire (l’agriculteur du coin certainement qui se trouvait justement là ?), cet ustensile, précisément,n’est jamais utilisé par le personnel qualifié à ce genre de capture. Par contre glisser ces inexactitudes servent grandement un discourt obscurantiste entretenu à souhait.

Dernier coup de gueule : voir certains « pseudo gourous » impatient à la moindre occasion de tenter d’abrutir et de canaliser le rapport de l’homme et de la biodiversité en un combat torromachique ( ou toromatchiste au choix)  » animaux sauvage contre l’homme , tel que pratiqué au moyen age (purification du sauvage par son éradication systémayique et soutenu). Ce qui nous donne en francais dans le texte . Oulala , les nouvelles technologies au service de la faune ..c’est le mal absolu (Et puis quoi encore !)

De ce temps ,les agriculteurs eux, utilisent déja depuis plus d’une dizaine d’années , ces émetteurs reliés au tel portable de l’éléveur pour savoir par exemple précisément le moment de vélage d’une vache. Certains « amis des animaux » sont aussi utiles qu’un tic sur un chien et se tiennent par la main avec certains ennemis des animaux.

Que les suivis electroniques et protections de l’animal neccessaire qu’ils mettent en évidence, soit enfin généralisés et deviennent la norme, non plus laréférence aux méthodes et discourts moyennageux.

Bonjour

Oui, l’animal a été endormi à distance par des agents du Parc.

L’autorisation ministérielle portait initialement sur un maximum de 3 animaux. Après, je ne sais pas si les captures continueront effectivement pour équiper 2 autres animaux.

Il s’agit d’un suivi scientifique donc je ne pense pas (et heureusement) que l’on connaisse la localisation régulière de l’animal. Par contre, on aura sans doute quelques résultats réguliers, par exemple dans les « Quoi de neuf ? », bulletins semestriels du Réseau Loup.

Vous avez raison dans le fait qu’en France, c’est l’Etat et ses structures (ONCFS, parcs) qui s’occupent du suivi scientifique des grands prédateurs, alors que des associations naturalistes font du suivi scientifique d’autres espèces (chiroptères, oiseaux…). C’est sans doute dû au fait qu’il s’agit d’un sujet très sensible.

Est ce que cette expérience doit être renouvelée sur d’ autres loups ?. On peut penser que vu son age estimé, que cette louve doit être bien cantonnée à son territoire. Est ce que les résultats de ce pistage vont être communiqués, par le biais d’ associations telle que la votre par exemple ?. En france les études menées sur le loup et les autres grands carnivores sont t elles uniquement menées par des peronnels de structures étatiques telles que l’ ONCFS, le CNRS ou les parcs nationaux ou régionaux, est ce que des associations indépendantes (de mammalogie par exemple) pourraient aussi menées légalement des études sur ces espèces ?

ce doit ^tre impressionnant de touché un loup vivant. Avez vous du l’endormir ?

Félicitation aux piègeurs. Finalement ces pièges à collet fonctionnent. Bon courage et patience pour les deux autres

A l’époque de la miniaturisation, il est dommage de voir encore ce type de collier autour du cou d’une louve. Que les bouquetins portent ces colliers…. Mais un loup, je trouve cela ENORME et pas du tout en rapport avec cet animal. Je lui souhaite longue vie dans ce monde ou le prédateur n’est pas le bienvenu. Maurice chatelain

LE LOUP N’A PAS ETE REINTRODUIT BON SANG !!!! C’est un retour naturel


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