Le loup

Le loup

Le loup gris (Canis lupus) a été absent du territoire national pendant une soixantaine d’années.

Depuis le début des années 1990, il a recolonisé une grande partie des Alpes depuis l’Italie d’où il n’a jamais disparu. Pour beaucoup de montagnards, il a fallu réapprendre à vivre et travailler à son contact. La population de loups stagne aujourd’hui, après avoir augmenté progressivement. L’expansion territoriale se poursuit, quoique très timidement, dans d’autres massifs montagneux et a débuté dans le reste de la France. Où va-t-il s’installer ? Dans quelles conditions vivra t-il à nos côtés ?


loup alpes montero FERUS

Loup sauvage dans les Alpes, photo Patrice Montero.


Biologie et présence en France

Le loup est un canidé, occupant de nombreux types d’habitats naturels. Il vit en groupe familiaux appelés « meutes ». C’est un prédateur opportuniste, se nourrissant majoritairement d’ongulés sauvages. Le retour officiel du loup en France date de 1992 ; depuis l’Italie, l’espèce a rejoint naturellement la France. En 2024, la population de loups en France est estimée 1013 individus environ, principalement installés dans les Alpes. L’espèce est encore vulnérable, sensible au destructions illégales et aux tirs autorisés par l’État français. Le loup est un animal plutôt discret et craintif ; il n’attaque pas l’homme.

Pour en savoir plus : biologie, répartition en France: cliquez ici.


Conservation et protection

Le loup est une espèce classée « vulnérable » en France. C’est une espèce protégée au regard des lois française et européenne. Toutefois, la France utilise les dispositions de la Directive européenne Habitats Faune Flore et autorise sous certaines conditions que des loups puissent être abattus suite à des dommages sur les troupeaux domestiques. D’année en année, ces conditions se sont assouplies et la France est entrée dans une logique claire de régulation de la population de loups. En 2024, 19 % de la population de loups pouvait ainsi être abattu… pour un total de 195 loups tués légalement sur l’année. Plusieurs études ont pourtant montré l’inefficacité des tirs de loups dans le but de protéger les troupeaux. Seuls les moyens de protection des troupeaux sont efficaces pour limiter la prédation du loup.

Pour en savoir plus : une espèce protégée, les tirs de loups : cliquez ici.


Le loup et les troupeaux

Même si le loup se nourrit majoritairement de proies sauvages, assez abondantes en France, la prédation sur les troupeaux domestiques existe, surtout lorsqu’ils ne sont pas protégés. Plusieurs moyens de protection, financés par les pouvoirs publics et l’Europe, peuvent être mis en place pour éviter cela : chiens de protection, surveillance humaine, regroupement nocturne avec clôtures électriques notamment. FERUS propose également son programme de bénévolat PastoraLoup, qui consiste à former des bénévoles pour pouvoir apporter un soutien humain aux éleveurs en zones à loups. Ces moyens de protection sont efficaces et ont fait leurs preuves. On constate une diminution du nombre de prédations et un moins grand nombre de victimes à chaque fois, même si le « risque zéro » n’existe pas.

Pour en savoir plus : la cohabitation loup/pastoralisme, les moyens de protection : cliquez ici.


Devenez bénévole pour le loup !

Parole de loup

Forte de son expérience de terrain au travers des programmes PastoraLoup et Parole d’ours, l’association FERUS a lancé en 2015 une troisième action d’éco-bénévolat : Parole de loup, programme d’information et de communication sur le loup.

PastoraLoup

Consciente des difficultés rencontrées par l’élevage en zones de présence des grands prédateurs, l’association FERUS a mis en place il y a 20 ans, sur « la problématique » du loup, un programme de soutien appelé PastoraLoup.


Flyer « Le loup en France » à télécharger ici.

Téléchargez « Le retour du loup, une chance pour les Pyrénées »