Castillle-Leon : 2 loups retrouvés piégés vivants

Castillle-Leon : 2 loups retrouvés piégés vivants

Actus internationales Actus loup Toute l'actualité

Dimanche 14 février, des chasseurs, alertés par des hurlements, ont découvert un loup mâle pris au piège dans des liens en acier placés illégalement dans les contiguïtés d’Anta de Rioconejos (Zamora, Castille-Leon, Espagne). Immédiatement les chasseurs ont alerté la Garde Civile et le Service Environnement de la Junte. Plus loin, un deuxième loup mâle vivant piégé a été découvert, une patte amputée par le piège. Une vingtaine de piège ont été trouvés, certains avec des restes de sang. La zone choisie par les piégeurs braconniers est située à quelques centaines de mètres du rio Negro, un secteur où vivent loups, cerfs, sangliers et chevreuils.

Une enquête a été ouverte.

Le loup amputé a été transféré au Centre de Rétablissement des Espèces Protégées de Villaralbo. L’autre loup, plus jeune, s’est échappé après s’être réveillé suite au sédatif administré pour libérer les loups des pièges. Il se trouvait apparemment dans un meilleur état que le loup amputé. Des gardes ont toutefois patrouillé la zone. Concernant le loup amputé, « il faudra voir l’évolution de son état après la barbarie commise » a indiqué Alberto Castro, le délégué territorial de la Junte. Castro a rappelé que le loup est une espèce protégée dans la zone et que ces piégeages présupposent un préjudice économique vu que l’espèce est très appréciée touristiquement.

Sources :
Encuentran dos lobos atrapados en lazos metálicos (la opinion de Zamora, 15 février 2010)
Uno de los lobos rescatados, trasladado al centro de Villaralbo (la opinion de Zamora, 16 février 2010)

Photo la Opinion de Zamora : un des loups pris au piège ….

Par ailleurs, en Asturies (Espagne) …

Des associations dénoncent le braconnage de 4 loups dans les Asturies (Espagne)

6 associations de protection de la nature ont porté plainte auprès de la Cour de Laviana après le braconnage de 4 loups dans la réserve régionale de chasse de Sobrescobio, qui appartient eu Parc naturel de Redes. Selon les associations, Le 15 novembre dernier, un groupe de chasseurs de l’association « le Rebeco » était accompagné pour une partie de chasse par un garde du Consejería de Medio Ambiente (Département de l’environnement), chargé d’organiser, de diriger et de superviser l’activité cynégétique. Selon les associations, bien que l’autorisation administrative ait été exclusivement accordée pour la chasse au cerf, les chasseurs ont tué illégalement 4 loups (dont la chasse est strictement interdite) « avec la complicité du fonctionnaire public ». Les associations assurent en outre que ces faits ont été portés à la connaissance du Département de l’Environnement sans que celui-ci n’ai pris aucune mesure.

Sources : Los ecologistas denuncian ante el juez la caza ilegal de cuatro lobos en Redes (la Nueva Espana, 26 février 2010)

9 commentaires sur “Castillle-Leon : 2 loups retrouvés piégés vivants”

En effet il existedes braconniers dans tous les pays .La différence c’est que dans les autres pays les autorités essayent de faire appliquer les lois qui protègent les espèces ce qui est très loin d’être le cas en France. Ou pour des raisons électoralistes nos politiques se couchent devant le lobby de l’extrême chasse et ou les braconniers ne sont que peu ou pas inquiétés du tout.

@ Busset : homo sapiens !! Mouais ,ça serait pas plutot , Homo sacrain !

Bande de sadique…et on nous appelle des « homo sapiens »

tout de meme le nombre de loups en espagne,italie,europe de l’est par rapport a la france,prouve que ce dernier est mieux accepté dans ces pays,que la france.

le nombre de loup en italie,espagne et europe de l’est prouve que le loup est tout de meme mieux accepter dans ces pays la que la france

Ca veut juste dire qu’il n’y a pas qu’en France qu’il y a des abrutis ! Les amateurs du Grand Charnier doivent se sentir rassurés de ne pas être seuls…

Eh, Grobet :

En Espagne :

* 100 000. C’est, en km2, l’étendue du territoire naturel du loup ibérique. Il touche les Asturies, la Rioja et le Pays basque, mais l’essentiel correspond à la Castille-Leon (dont la province de Zamora).
* 350. C’est le nombre de meutes estimé en Espagne. Soit environ 2 000 à 3 000 spécimens , dont l’immense majorité en Castille-Leon.

En Italie :

La population lupine quant à elle, est estimée actuellement entre 700 et 1.000 individus. Elle était moins d’une centaine au début des années 70, en grande partie à cause du braconnage.La lutte impitoyable des Italiens contre ce fléau a donc porté ses fruits…

Si donc en France nous arrivions au nombre de loups, allez un compromis entre les deux chiffres, 1500 individus , il pourrait y avoir une « certaine tolérance »…Mais ce n’est pas du tout le cas…c’est l’impunité totale pour les chasseurs-braconniers en France…que ce soit pour les ours, les loups, les lynx….Il n’y a que pour les ongulés ou « ils » morflent lorsque les fédérations de chasse se portent partie civile…lamentable…

Non, Monsieur du Grand Charnier, il n’y a pas qu’en France que cela se passe mal : il existe en Espagne, en Italie, comme en France des gens pour qui la loi n’est qu’un torchon, des gens pour qui le respect de la biodiversité est une contrainte supplémentaire, des gens pour qui les intérêts personnels sont privilégiés par rapport aux intérêts communs, des gens pour qui le Développement durable n’est que la continuation du tout à l’économique.

Dans le dossier des prédateurs, on en retrouve pas mal dans certains milieux qui se considèrent propriétaires des « territoires ». Après des actes illégaux, ces mêmes gens considèrent que les responsables de cette loi et les citoyens normaux ne doivent pas s’intéresser à ceux ni dénoncer leurs actes. Ils font partie d’un autre monde ou personne n’existe à part eux. On est bien loin de la démocratie. Rien n’est parfait ni en France, en Italie ou en Espagne. Heureusement que les hommes peuvent se regrouper dans des associations et ainsi agir pour éviter ces comportements illégaux, anti-sociaux et anti-environnementaux, puisque du côté de l’économie, ces mêmes gens ne pensent qu’à cela. Certains rajoutent un quatrième pilier au développement durable : l’éthique. Inutile de dire que pour ceux là, « les valléens », l’éthique est une pratique inconnue dans « leurs territoires ». Qu’en pense le Grand Charnier ?

Il nous semblait selon les affirmations de certains qu’il n’y avait qu’en France où ça se passait mal. En Italie, en Espagne pas de problèmes. Cette nouvelle conforte nos certitudes, … ailleurs c’est pire !
voir en ligne


Les commentaires sont fermés.