N°17 (Automne 2005)
Vendredi 2 septembre, un second loup a été abattu, entrant cette fois dans le cadre d’un plan prévoyant le prélèvement de six animaux jusqu’en mars 2006. De nouveau, les conditions nécessaires à l’autorisation du tir n’étaient pas remplies : les moyens de protection par exemple, étaient absents. Encore une fois, on peut se demander si, sous le couvert du protocole de tir, la France ne s’engage pas sur la voie du zonage, en éliminant quelques loups dans de nouvelles zones de colonisation. On ne peut, enfin, s’empêcher de comparer le coût exorbitant de ces missions de prélèvement (plusieurs centaines de milliers d’euros) avec leur inefficacité dans la réduction des conflits entre prédateurs et élevage.