FERUS dépose plainte pour le braconnage probable d’un loup en Lozère

FERUS dépose plainte pour le braconnage probable d’un loup en Lozère

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Le 4 janvier, Ferus a adressé au Tribunal de Grande Instance de Mende, par lettre recommandée avec accusé de réception, la plainte qu’il dépose dans le cadre de l’affaire du braconnage d’un loup sur le Causse Méjean début décembre 2012. Voir la présentation des faits sur le site de Midi Libre : « Lozère : un loup est mort mais le causse en a-t-il fini avec lui ? »

carte causse mejean
Capture Google map

« Monsieur le Procureur,

Nous nous permettons d’intervenir auprès de vos services, ès qualité d’Association, dont l’objet est, notamment, d’articuler et de coordonner toutes actions de recherche, sensibilisation et d’éducation liées à la présence et à la réhabilitation du loup en France et de favoriser le retour naturel du loup là où les conditions sont favorables. Notre association est agréée au titre de l’article L141-1 du code de l’environnement dans le cadre national.

Nous avons appris par un par un article du journal « le Midi Libre » en date du 25 décembre 2012, signé par M. Jean Pierre Lacan, sous le titre : « Lozère : un loup est mort mais le Causse en a t-il fini avec lui ? », qu’un loup aurait été abattu sur le Causse Méjean.

En effet, nous pouvons lire dans cet article : « Un loup est mort sur le Méjean. La certitude vient de témoignages convergents et dignes de foi : l’animal a été tué illégalement le 1er décembre dans les parages de Nivoliers, vers la ferme de la Cavaladette. Les hommes auraient suivi sa piste dans la neige. Un loup est mort mais le causse en a-t-il fini avec lui ? Les 7 et 8 décembre, soit une semaine après le coup de feu fatal, à six kilomètres de là à vol d’oiseau, quatre brebis ont été déchiquetées dans les travers de Vallongue ».

Le journaliste semble donc parfaitement renseigné puisqu’il parle de « témoignages convergents » qui semblent confirmer l’abattage illégal de ce loup. […] »

Voir l’intégralité du courrier ici :

Plainte Causse Méjean Mende 04.01.13

Pour rappel, la destruction d’une espèce protégée est passible d’un an de prison et de 15000 euros d’amende.