Incendie criminel au col de l’Escrinet : le soutien de FERUS au Collectif Escrinet col libre

Incendie criminel au col de l’Escrinet : le soutien de FERUS au Collectif Escrinet col libre

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Solidarité associative et bénévole à l’Escrinet

Par Patrick Pappola, adhérent FERUS

Dans la nuit de vendredi 17 à samedi 18 février, un commando de pyromanes a lâchement détruit le camp de migration établi au Col de l’Escrinet en Ardèche, lieu mythique de l’observation de la migration pré-nuptiale des oiseaux regagnant le Nord. C’est aussi un haut lieu du braconnage au pigeon ramier et des chasseurs extrémistes avaient même pris l’habitude dans les années 90 d’agresser les ornithologues ou toute personne portant des jumelles près du Col.
Un long travail associatif avait permis de détendre la situation et l’Etat avait pour une fois fait preuve du minimum de fermeté nécessaire en déployant des unités spéciales de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage sur le site (les Brigades Mobiles d’Intervention). Tout se passait de façon assez pacifique depuis des années.
Le 19 février au matin, après le saccage de samedi, deux conseillers municipaux de Saint-Etienne de Boulogne (territoire du col) sont venus s’informer de la situation. Plusieurs bénévoles et sympathisants sont venus de différents coins d’Ardèche et parfois de plus loin apporter leur soutien aux trois ornithologues permanents autour des présidents d’associations dont Marie-Paule de Thiersant pour le CORA région.

Des associations comme FERUS, hélas coutumière des exactions d’opposants aux grands prédateurs, ont commencé à apporter leur soutien aux ornithologues en condamnant fermement ces méthodes. Une quinzaine de personnes était en permanence au Col pendant que les ornithologues pouvaient s’occuper de l’essentiel : l’observation et le comptage de tous les oiseaux franchissant le Col et l’accueil du public pour lequel des jumelles et des lunettes sont mises à disposition. La migration ne bat pas encore son plein mais le mouvement est bien là : tout le monde a pu observer de nombreux passereaux (linottes, grives, étourneaux, pinsons, alouettes lulu, bruants, tarins des aulnes) et de superbes rapaces (buses variables, faucons crécerelle, milans royaux etc).

Comme l’a dit Pierre ATHANAZE, porte-parole du collectif Escrinet Col Libre : « Hier matin, nos spoteurs ont découvert le camp de comptage de la migration de l’Escrinet complètement dévasté. Tout y avait été tronçonné, aspergé de fuel puis incendié. Nous avons fait constaté par la gendarmerie, puis j’ai déposé plainte à la Gendarmerie de la Voulte. Et aujourd’hui, un de ces miracles associatifs qui fait vraiment plaisir: « une bande de jeunes » a tout remonté!  » autour de Florian Veau, le jeune président de la LPO Ardèche qui a su s’entourer de véritables charpentiers ardéchois pour la bonne cause! Le message est clair : les ornithologues mèneront leur mission à terme cette année encore du mois de février jusqu’au mois de mai.

Dans cette triste affaire, les cadeaux électoraux récents de Nicolas Sarkozy aux chasseurs ont certainement mis le feu aux poudres puisque le signal de la surenchère a été donné au plus haut niveau de l’Etat (récente autorisation de tir de plusieurs espèces menacées!) Pour certains esprits faibles, tout redevient possible y compris le pire pour mettre le gouvernement sous pression et obtenir davantage encore puisque la méthode a bien fonctionné jusque là.
Pour poursuivre leur mouvement immémorial, les oiseaux migrateurs sont comme nous : ils ont simplement besoin d’un État moins poltron, d’une démocratie et d’une République dignes de ce nom, pas d’un clientélisme glissant vers une politique du guichet à l’américaine où l’on gagne une élection uniquement en faisant plaisir à tel ou tel lobby contre l’intérêt général.

Le Collectif Escrinet Col Libre et le CORA, organisateurs du suivi de la migration appellent tous les sympathisants à se rendre aussi régulièrement que possible sur le site du Col pour éviter aux bénévoles d’avoir à faire face seuls à d’autres débordements éventuels.

Les pyromanes ayant aussi tronçonné des arbres en crête de Col, les ornithologues ont perdu leur abri naturel contre le vent et contre le soleil dès le retour des beaux jours. Si vous disposez d’un parasol de grande taille stable et résistant au vent (de type parasol lesté de forain), n’hésitez pas à l’offrir aux bénévoles du Col.

Voir aussi le site web de La Buvette des alpages

Le soutien de FERUS au Collectif Escrinet Col Libre

FERUS a appris la triste nouvelle concernant la destruction criminelle de vos installations du camp de suivi du col de l’Escrinet et vous apporte son soutien.
FERUS va relayer l’information de cet acte lamentable via son site Internet notamment, et il propose de s’associer à vous, et à toutes autres associations, pour condamner ces méprises déplorables.
Il va de soi que la justice doit être rigoureuse pour découvrir les coupables de telles exactions, et que les peines qui seront prononcées à leur encontre doivent être dissuasives

Communiqué de presse Collectif col de l’Escrinet

Col de l’Escrinet, 18 février 2012

Ardèche, pays du braconnage :
graves menaces sur les protecteurs de la nature.

Cette nuit, le camp de comptage des oiseaux du Col de l’Escrinet (Ardèche) a été totalement ravagé par un incendie criminel et par l’abattage à la tronçonneuse des arbres qui le protégeaient. Depuis les années 1980, ce haut lieu de la migration – et du braconnage – a longtemps été un foyer de violences de la part des chasseurs contre les protecteurs de la nature. Après 3 ans d’accalmie, les biologistes sont à nouveau menacés physiquement.
« J’y vois clairement les conséquences des cadeaux de Nicolas Sarkozy au lobby chasse » déplore Pierre Athanaze, porte-parole de l’association « Collectif Escrinet col libre » et Président de l’Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages), qui vient de déposer plainte auprès de la gendarmerie (ci-jointe). « Le Président de la République vient d’autoriser la chasse aux oies en période de migration sous prétexte « d’études scientifiques », ainsi que celle de deux espèces d’oiseaux rares (le courlis cendré et l’eider à duvet). Cela a été perçu comme un feu vert par les chasseurs, qui font pression pendant cette période pré-électorale, et menacent également d’organiser d’autres actions de violence contre les protecteurs de la nature. C’est du terrorisme anti-écologistes ».
Dans les années passées, les chasseurs de l’Escrinet ont menacé de mort des biologistes, jeté leur caravane dans un ravin, risquant de tuer l’un d’eux, et se sont même permis de prendre en otage des garde-chasse. Pour tout le monde ici, les choses sont claires : c’est du côté des chasseurs qu’il faut chercher les coupables. Des tronçonneuses contre les jumelles, le combat est inégal.

Contact : Pierre Athanaze, 06 08 18 54 55

13 commentaires sur “Incendie criminel au col de l’Escrinet : le soutien de FERUS au Collectif Escrinet col libre”

didier a écrit :
Peut être suis-je un peu plus obtimiste que vous, et je me force à croire qu’il y a du bon et du mauvais partout, y compris chez les chasseurs.
Mais j’avoue que des actes comme ceux ci, me font parfois douter.
Espérons que ce soit moi qui est raison.

Certains le sont, c’est indéniable, mais dans quelle proportion? je ne sais pas, mais certainement pas tous.

Ben, non je ne crois pas que tu es raison ! Quant a la proportion !!

L’ONCFS est le premier intervenant en matière de lutte contre le braconnage. Souvent épaulé par les services de la Gendarmerie, […] Au seul titre de la police de la chasse, les agents de l’Office ont relevé plus de 8 000 infractions constitutives de délits. Si le nombre total d’infractions à la police de la chasse constatées en 2005 est légèrement inférieur à celui de 2004, le nombre de délits constaté est constant.(source oncfs.gouv.fr/org/ra2005/ra05_police.pdf)

Dans ces 8000 infractions ne sont pas comptabilisées celles faites par les gardes des fédération, les lieutenants de louveterie, les agents des parcs nationaux et régionaux, et les gardes chasses des ACCA ou sociétés de chasse locales… le nombre total d’infractions dument avérées sur le territoire français n’est donc pas quantifiable… mais le chiffre de l’ONCFS doit être facilement multiplié par cinq…sans compter les braconnages impunis !!

Selon L’ONCFS – La loi et le délit de grand braconnage :

En la matière, l’année 2005 a été l’occasion de mettre en œuvre le délit de grand braconnage, nouvellement créé par la loi Développement des Territoires Ruraux (DTR).
Sont désormais punissables de quatre ans d’emprisonnement et de 60 000 € d’amende les braconniers œuvrant en réunion, avec un véhicule, de nuit ou en temps prohibé.
Du fait des peines ainsi alourdies, les moyens d’investigation sont étendus et les commissions rogatoires plus facilement délivrées. Les magistrats du Parquet ont d’ores et déjà mis en oeuvre ces nouvelles dispositions en délivrant aux OPJ de la Gendarmerie épaulés des agents de l’Office les commissions leur permettant d’enquêter sur les réseaux de braconniers. Reste à savoir quel accueil les magistrats du siège réserveront aux premières procédures initiées sur cette base et quelles peines seront prononcées à l’encontre des personnes mises en cause. (source : oncfs.gouv.fr/org/ra2005/ra05_police.pdf)

Selon eux, le braconnage n’est pas affaire de génération ni de catégorie socio-professionnelle. Le seul point commun entre les braconniers est qu’ils sont tous issus du domaine de la chasse. Jamais les agents techniques et techniciens de l’environnement n’ont eu affaire à des néophytes. On peut donc affirmer que tous les braconniers sont des chasseurs (La totalité de ceux qui passent en jugement possède un permis de chasse), mais je tiens à rassurer « nos » chasseurs la réciproque n’est pas (forcément) vraie… Le chef départemental de l’ONCFS de Haute Savoie Jean-Philippe Herbaux n’a-t-il pas déclaré au Dauphiné Libéré :

« l’appât du gain n’est pas leur motivation première, le vice reste le moteur principal ».(source : ledauphine.com/braconnage-br/-le-vice-est-le-moteur-principal–@/index.jspz?article=53675)

Mais on peut s’apercevoir que cette loi jamais été appliquée par les tribunaux et n’a nullement freiné les chasseurs à pratiquer du braconnage…puisque en plus monsieur Sarkozy leur donne plein de de nouvelles faveurs pour satisfaire leurs sinistres passions…
On pourra, si on lit le document que j’ai mis en pièce jointe, s’apercevoir que 95 % des contrevenants jugés possédaient un permis de chasse valable (c’étaient donc bien des chasseurs) et que pas mal de contrevenants sont des présidents d’ACCA….mais comme je l’ai dit ce n’ai qu’une liste non exhaustive des infractions trouvées sur internet et des procès fait par l’ASPAS en 2011, combien d’actes de braconnages sont-ils restés impunis ?? Ayez la curiosité d’y jeter un coup d’œil c’est assez instructif…

http://nature-biodiversite.forumculture.net/h27-braconnage

Tu peux également rajouter :

Pourquoi n’y a t-il pas de contrôle d’alcoolémie avant leur partie de tuerie? Je trouve qu’on en parle pas beaucoup de ce problème… bizarrement.

Bonjour,

une chose qui m’effraie également dans l’activité de la chasse, c’est le non contrôle du taux d’alcoolémie en possession d’arme à feu. Je ne met pas tous les chasseurs dans le même sac, mais combien porte une arme en état d’ébriété ?!?!
On se fait bien contrôler en voiture… et pourquoi pas pendant ou après leur partie de « tuerie » ?
Une des nombreuses questions que je me pose.

Je ne met pas tous les chasseurs dans le même sac, car j’ai des amis « chasseurs », qui raménent généralement 2 à 3 faisans, perdrix ou autres choses par an ! Ils y vont surtout pour promener leur chien quand ils retournent chez eux, et se promènent généralement avec leur jumelle et leur appareil photo (et un panier pour les champignons).

J’ai rencontré également un chasseur à l’arc. Nous n’en parlons pas, mais d’après ce qu’il me dit, il est très mal vu de la fédération de chasse de son patelin. Tout ça car il utilise une méthode de camouflage, où il est nécessaire de bien connaitre la nature, d’étudier le terrain et les conditions climatiques …

En tout cas, avec les faits qui se sont produits sur le col de l’Escrinet, j’espère qu’enfin il va y avoir du mouvement au sein de nos chers (rumrum) élus, et qu’enfin ils arrêteront de cacher les méfaits des chasseurs radicaux.
Je vous souhaite un bon courage pour la restauration des lieux ! Et chapeau pour la réactivité des bénévoles !

Vive le retour des grands prédateurs ! Les vrais propriétaires !

et les revoilà, personnellement je ne connais pas de d’amoureux de la nature qui frappe ou menace des chasseurs, malheureusement l’inverse est trop connu !!! au nom de traditions plus ou moins vieilles et/ou réelles. Les chasseurs se croient tout permis, la planète change !! vous devriez changer aussi messieurs vivant depuis plus de 40 ans à la campagne, je n’ai rien contre la chasse, mais j’ai beaucoup de grief contre les chasseurs, je ne les vois dans les bois qu’à la période de la chasse, jamais le reste de l’année, lorsqu’on aime la nature on y est toute l’année pour en profiter et pas seulement en 4/4 lorsque la chasse ouvre! il y a comme disent les « inconnus » de bons et de mauvais chasseurs: ils se reconnaîtront et savent de quel côté je les classe !! nous ne baisserons jamais les bras! vive la nature !!!

Peut être suis-je un peu plus obtimiste que vous, et je me force à croire qu’il y a du bon et du mauvais partout, y compris chez les chasseurs.
Mais j’avoue que des actes comme ceux ci, me font parfois douter.
Espérons que ce soit moi qui est raison.

Ces affaires impliquant « des »chasseurs, (agressions, menaces, insultes, agressions, vandalisme):

-sont récurrentes depuis des dizaines d’années. Aussi, on peut se demander POURQUOI elles ne font l’objet d’aucune intervention des « bons » chasseurs. Didier nous dépeint les chasseurs tels qu’ils devraient être et non tels qu’ils sont. Ce n’est pas très « pragmatique ». 🙂

-sont bien entendu à relier avec les tirs d’espèces protégées comme le Loup et l’Ours et la défense par les associations de protection de la nature de ces espèces ainsi que d’autres comme les tétraonidés, ou leur lutte pour la protection des mustélidés.

-Nul doute aussi que les cadeaux qu’ils ont reçus et les COMPLIMENTS qu’ils reçoivent leur donnent un fort sentiment d’impunité.

Allez j’en remet une couche pour ce brave didier qui ne veut absolument pas enlever les cartouches qu’il a devant les yeux. P. Athanaze président du collectif « Escrinet col libre » et président de l’ASPAS a écrit un livre sur la chasse ; Le livre Noir de la Chasse voici ce qu’en dit Marc Giraud :

Les dessous de la chasse :

Parution du « Livre noir de la chasse »

Voici le livre que tous les protecteurs de la nature attendaient depuis longtemps! Enfin, un ouvrage qui sorte des clichés habituels pour dire les quatre vérités de la chasse en France. Il révèle le diktat incroyable du lobby de la chasse en France, ses malversations, ses exactions, les braconnages autorisés avec la complicité de l’Etat, le déni des réalités biologiques, le mépris des lois, l’abattage d’espèces vulnérables jusque dans les réserves naturelles, les cadeaux insensés octroyés par des politiques, l’histoire ubuesque des braconnages dans le Médoc ou au col de l’Escrinet (où les chasseurs ont pris des garde-chasse en otage), le manque de démocratie des structures de la chasse en France, la cruauté des chasses dites traditionnelles, les accidents de chasse meurtriers, le prosélytisme de la chasse dans les écoles, etc. Actuellement Président de l’Aspas, l’auteur Pierre Athanaze est aussi un bénévole de la protection de la nature depuis des années. Bien qu’issu d’une famille de chasseurs, il s’est heurté au cours de ses actions à un lobby qui refuse d’évoluer, et relate ses stupéfactions face à ses abus de pouvoir et, parfois, sa bêtise. Un livre courageux et sans concession, comme on les aime, qui demande la séparation de la chasse et de l’Etat. Depuis le fameux « La chasse à la française » de Roger Mathieu (Quelle est belle compagnie 1987, aujourd’hui épuisé), rien d’aussi clair n’avait été publié sur ce sujet important : c’est une antidote à la désinformation.

Il coute 19 € et si tu ne connais pas Marc Giraud : Marc Giraud est à la fois naturaliste de terrain, animateur télé, illustrateur animalier, écoguide, écrivain, journaliste spécialisé en zoologie ou conférencier. Ces activités multiples ont toutes un point commun : la nature et les animaux ; et une volonté : rendre accessible à tous la magie de ce qui nous entoure, montrer l’extraordinaire dans le quotidien.

Marc Giraud a longtemps été rédacteur en chef d’un journal pour enfants (« Hibou »). Il sait traduire avec humour, en dessins et en mots simples, des notions scientifiques complexes. Homme de télé, il anime aujourd’hui des séries documentaires très plébiscitées, entre autres sur la chaîne Animaux (« Ça se passe près de chez vous », « La nature à votre porte », « La France sauvage »).

Maintenant je vois qu’il y a et je pèse encore mes mots de « pauvres imbéciles » qui lisent mes propos et votent négativement contre ce que j’écris…mais dites nous donc pourquoi !!! C’est aussi courageux que de mettre le feu anonymement ou de commettre des exactions du même genre, tout à fait dans la lignée…

Est-il possible d’obtenir la référence de cet extrait des propos de Brottes ? Au moins a date précise. Merci 😉

didier a écrit :

Il y a effectivement des extremistes parmi les chasseurs et je déplore que la majorité de chasseurs, qui ne sont pas d’accord avec ces pratiques inadmissibles, ne se manisfestent pas plus pour montrer leur mécontentement.

Si, si ILS manifestent pour montrer…………….. leur mécontentement de ne pas pouvoir chasser !! :

Les commentaires du SNCC :

Après s’être rendu au col de l’Escrinet pour se rendre compte de la réalité des choses, le Syndicat National de la Chasse et des Chasseurs s’est associé au Collectif de Défense de la Chasse Ardéchoise (CDCAR) pour soutenir leur long combat dans la défense de leurs traditions et notamment la chasse à la palombe au col de l’Escrinet.

Effectivement, 6 personnes seulement manifestaient contre la chasse aux migrateurs au sommet du col et la Presse a jugé, sous l’influence de faux arguments ou de racontars de caniveaux que le C.D.C.A.R et les chasseurs ardéchois étaient des extrémistes, elle se trompe.

Beaucoup d’activistes, militant contre la chasse et pour avoir l’appui du grand public, déforment quelquefois plusieurs faits, quand ils ne sont pas carrément inventés de toutes pièces ! 6 personnes ne peuvent être représentative de la moyenne nationale.

Le mensonge est colporté depuis le col de l’Escrinet par ses intégristes, essoufflés et prêts à tout pour crédibiliser leur combat anti-chasse. Ces intégristes ont toujours existé et personne n’y peut rien. Par contre, il est de notre devoir, à nous chasseurs, de dénoncer leur démagogie mensongère appuyée en cela par un parti politique de «d’ignares mal pensants » qui voudraient que nous abjurions notre passion. Pourquoi faudrait-il opérer cette modification génétique d’une inscription naturelle sous la pression de ces soit disant naturalistes qui se prétendent « écologistes ».

Les chasseurs ardéchois demandent, comme le prévoit la directive européenne dans le cadre du respect des traditions, le classement de la chasse à la palombe au col de l’Escrinet comme étant une chasse traditionnelle. Cette dernière se pratiquant depuis des décennies.

Bernard Brottes, responsable des chasseurs traditionnels, a engagé le dialogue avec Franz Weber. Le projet de dérogation déposé par la fédération départementale des chasseurs de l’Ardèche pour chasser le pigeon ramier jusqu’au 20 mars a été évoqué. Pour obtenir gain de cause, les chasseurs manifestent depuis le 11 février, au col de l’Escrinet, et déclarent tirer une rafale symbolique tous les matins pour faire reconnaître leur présence.

Oui michel, cette fois je suis d’accord avec toi. Ces gens sont des fous dangereux, des gens qui croient que les terrains de chasse n’appartiennent qu’à eux et que personne n’a le droit de les déranger sur LEUR propriété.
Il y a effectivement des extremistes parmi les chasseurs et je déplore que la majorité de chasseurs, qui ne sont pas d’accord avec ces pratiques inadmissibles, ne se manisfestent pas plus pour montrer leur mécontentement.
Mais que font les autorités locales pour solutionner, et ce, de manière définitive, ce problème de comportement intolérable?

Ce n’est pas la première fois…!!!

Pourtant les actes ne sont pas bénins : destruction d’espèce en dehors des périodes autorisées, insultes et menaces à un salarié du site qui avait tenté de récupérer une tourterelle blessée, dégradation de matériel : le site a été recouvert de lisier à deux reprises, la caravane dans laquelle logeaient les ornithologues a été badigeonnée à l’intérieur comme à l’extérieur de lisier également (une autre utilisée précédemment « repose » désormais au fond du ravin), le parking est régulièrement ensemencé de clous. Nous mêmes en avons retrouvés plusieurs dans les pneus de nos véhicules. Affligeant ! Déjà dans le passé, la justice a reproché à dix chasseurs d’avoir retenu en otages, le 15 mars 1999, 16 gardes de l’Office national de la chasse et un inspecteur régional de l’ONC, pendant plus de six heures, au cours d’une manifestation sur ce col. Mais voila, aujourd’hui la préfecture ne veut pas de vague…[…]

On nous explique que les chasseurs de ce col sont considérés comme des modérés. La preuve, ils nous tolèrent ! Au col de la Fayolle à quelques kilomètres de là, personne ne peut accéder s’il n’est pas porteur de fusil et c’est l’apothéose quand on m’explique encore que des hommes encagoulés s’en sont pris à deux visiteurs étrangers et à des journalistes.

CHASSEZ le naturel, il revient au galop !!! Ce ne sont que (et je pèse mes mots) de pauvres imbéciles…!!


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