Rencontre avec un ours en Haute-Garonne (où il ne s’est bien sûr rien passé…)

Rencontre avec un ours en Haute-Garonne (où il ne s’est bien sûr rien passé…)

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Note de FERUS : hormis le fait que l’ours s’en prend parfois aux troupeaux (d’où l’utilité des moyens de protections qui réduisent drastiquement les attaques et les animaux tués), on voit une fois de plus dans cet article, pourtant issu de la Dépêche du Midi rarement tendre avec les ours …, qu’il ne s’est rien passé entre des promeneurs et l’ours. L’ours n’a pas été agressif, c’est dans sa nature….

Article Dépêche du Midi, 9 novembre 2009

Portet-d’Aspet. Marie-Françoise et René ont croisé l’ours au cours d’une promenade au-dessus du col du Portet- d’Aspet.

« Ce jour-là j’ai vraiment eu très très peur. »

Marie-Francoise, 57 ans,n’en revient toujours pas. Le 14 octobre sur les coups de 15h30,elle a rencontré, avec son mari René, 72 ans,le plus célèbres des habitants des Pyrénées.

« Nous étions à 20/25 mètres et j’ai d’abord cru voir un arbre alors que ma femme était vraiment paniquée »

explique René, randonneur d’expérience et adepte des ballades sur l’ensemble de la chaîne depuis son plus jeune âge.

« Je voulais vite remonter mais mon mari ne me croyait pas. Jusqu’à ce qu’il se rende compte qu’en fait l’arbre bougeait »

en rigole-t-elle aujourd’hui.

« Il mangeait des branches et ne s’est pas réellement occupé de nous. Nous nous sommes éloignés tandis qu’il continuait ses activités ».

Le couple n’a pas couru ou fuit l’animal, réaction à ne surtout pas avoir devant lui.

« De toute façon, ça grimpait vraiment trop dur dans le coin. »

L’endroit exact de la rencontre, la cabane Pellepoutch, ou autrement nommée cabane Bayet. Le tout au-dessus du col du Portet d’Aspet, à quelques kilomètres de la résidence des deux randonneurs. C’était bien entendu la première fois en plusieurs décennies de ballades qu’ils croisaient l’ours.

Dont l’identité est difficile à connaître aujourd’hui. Il aurait effectué pas mal de dégâts dans les coins dans les jours qui ont suivi. Une douzaine de carcasses de brebis ont en effet été retrouvées pour au total, une vingtaine de bêtes tuées.

14 commentaires sur “Rencontre avec un ours en Haute-Garonne (où il ne s’est bien sûr rien passé…)”

Dans le cas de la Slovénie , que je connais ,il faut aussi aller converser avec les slovènes sur place et particulièrement ceux d’expérience (forestier) qui ont toujours vécu avec le plantigrade . Qu’un ours soit potentiellement dangereux OK , mais il l’est comme nombre d’autres animaux sauvages ou domestique ou même (sans esprit de polémique) comme la pratique de la chasse qui fait tous les ans son cortège de trépassés et d’estropiés à vie dans la presque indifférence générale . Même remarque pour les Cantabriques et autres Abruzzes et Roumanie . L’élimination de certains ours en Slovénie sont surtout la conséquence d’une trop grande proximité avec l’homme , comme dans ce cas où , il y a quelques années un ours avait été abattu parce qu’il devenait trop familier envers des enfants en attente du bus scolaire et non parce qu’il manifestait une agressivité quelconque contre ces scolaires . Ce cas avait été repris à l’époque par un certain guide anti-ours et ses petits copains éleveurs pour démontrer la dangerosité de l’ours en Slovénie sur la sécurité des enfants alors qu’au contraire un mouvement de sympathie pour cet animal avait entraîné un débat local pour démander en vain la vie sauve pour cet ours trop familier qui n’avait aucunement agressé des personnes . Se méfier aussi de la désinformation par lecture de documents.

Bonjour Lauroc

Vous ne m’égratignez pas, car le sujet d’importance ici n’est ni moi, ni aucun de nous,.. mais l’ours et ce que chacun de nous peut donner à son niveau, d’informations au lecteur, qui cherche à se renseigner…

Quand je vois la Slovénie citée, je me rappelle que sur notre site national (info de 2008) on peut lire ceci :

« en Slovénie, le groupe d’intervention spécial, comporte au niveau du pays un coordinateur national et trois équipes de trois personnes : il traite 150 à 200 sollicitations par an, réalise 30 à 40 interventions, dont effarouchement,anesthésie et transfert, élimination, suivant l’évaluation faite par l’équipe qui s’appuie sur des critères nationaux. »

Même là où tout se « passe bien », il y a des interventions nécessaires, qui, sans parler des éliminations, ne se passent pas toujours bien pour les ours (comme vous pourrez le lire sur le site en consultant les différentes pages et liens) . Comment prévenir pour ces interventions soient les moins nombreuses possibles ?…ce site n’est-il pas un support pour ce faire ?… Vous avez été nombreux à donner les éléments positifs à commencer par le « bien sûr » de l’article et le NB…..un ours c’est ce que vous avez dit mais ce n’est pas que cela…

Comme vous, je préfèrerais ne donner que les éléments positifs….Mais au milieu de tout le positif, il y a néanmoins des possibles, qui eux ne le sont pas, même s’ils sont rares….et surtout ne le seront pas pour l’ours.

Alors faut-il rester chez soi et ne plus randonner ?…bien sûr que non. S’informer et informer sur ces possibles, pour moi, ça reste toujours oui….

Dire ce qu’est un ours avec tous ses potentiels fera que vous pourrez peut être dire un jour que votre pari est gagné…..Nos échanges sur ce sujet ne sont pas en contradiction mais complémentaires et vont dans le même sens…éviter que des ours se fassent tuer à cause de réactions humaines inadaptées, justement parce que par habitude, comme dans la plupart des cas il ne sera rien passé, le randonneur non averti partira de ce postulat….

je vous souhaite une bonne journée

Bonjour. à Guenièvre : Désolé Guenièvre, mais nous n’allions pas voir l’ours en particulier, lors de notre randonnée. Je fais parti de ceux qui sont prés a limiter les loisirs, ou toute autre activité potentiellement dérangeante pour l’environnement. Je ne souhaite inciter personne a déranger la faune, mais celle ci n’a pas de limite, et j’espère très sincèrement que d’autres aurons l’occasion d’entendre ou d’apercevoir l’ours ou toute autre merveille de la nature. Cela voudra dire que notre pari est gagné ! Désolé si je vous ai égratigné.

Instances of damage incurred by bears and the number of conflicts with man are increasing, causing the image of this species to be perceived in a progressively negative way. In the last five years, several serious incidents involving a bear’s attack on a person resulting in serious injures have been recorded. As a consequence of this, there is the strong possibility of unlicensed hunting of bears – that is completely uncontrolled encroachments upon the brown bear population ;

Voir la source

les gens vivent dans la peur et deviennent égoistes,dommage et cela est encore pluys net en france ;

Mon témoignage précédent relatant une rencontre avec un ours en Slovénie était celui d »une ballade en forêt et non d’un acharnement quelconque à rencontrer un ours , alors pas d’amalgame . Cela aurait pu être la rencontre d’une laie accompagnée de ses jeunes (comme cela été dans les Pyrénées pour un affût de nuit ) . Les risques dans ce cas auraient été les mêmes Une laie suitée , un sanglier , un cerf peuvent être dangereux de la même façon qu’un ours ou qu’une ourse . @ guenièvre , allez cotoyer l’ours et ses défenseurs en Slovénie , Abruzzes , Cantabrie et parlez aux gens du coin qui connaissent le Forêt , c’est enrichissant.

« Lui nous observait mais nous, nous ne l’apercevions pas. Il y a eu quelques seconde de questionnement, mais la crainte s’est très vite dissipée, laissant place à une forte envie , de l’apercevoir. Nous n’avons pas éprouvé de peur et nous ne nous sentions pas en danger. »

Alors là !!….vous ne savez pas ce que fait l’ours, ni si c’est un ours ou ourse, qui aurait pu être suitée et que faites vous !?!…..vous laissez place à votre envie !..c’est la même approche que les chasseurs, la petite montée d’adrénaline !!!….car si l’intention n’est pas la même, et si le « trophée » dans votre cas se résume à une « belle histoire », le résultat lui aurait pu être identique au cas du chasseur que j’ai cité et qui en aurait fait les frais !!!….l’ours…

Vous vous dites défenseurs des ours et la première chose que vous trouvez à faire et de vous (le) mettre dans une situation, qui peut se retourner contre lui… !!! car là pas d’excuse de fusil, ni de chien pour expliquer une réaction, qui aurait pu se produire …

et de plus par cette « belle histoire » vous incitez sans vous en rendre compte d’autres randonneurs à faire comme vous…donc à contribuer à l’habituation des ours et à refaire prendre des risques aux ours…et tout cela pour soulager une forte envie…. !!!

Bonjour, Belle rencontre que celle ci. Sans fusil dans les mains, c’est une petite monté d’adrénaline qu’aucun chasseur, ne peut comprendre puisque lui a une arme « pour se défendre » ! Ma compagne et moi avons eu la chance d’entendre en 2008, un ours a environ 500 mètres de nous. Lui nous observait mais nous, nous ne l’apercevions pas. Il y a eu quelques seconde de questionnement, mais la crainte s’est très vite dissipée, laissant place à une forte envie , de l’apercevoir. Nous n’avons pas éprouvé de peur et nous ne nous sentions pas en danger. Bien sur il peut y avoir des accidents, cela font partie de la vie et franchement je préfèrerais être bouffé par un ours, que de mourir sous les balles d’un ennemi, ou sous les roues d’un conducteur éméché, du moins sa me semble plus naturel ! Pour ceux qui ont peur et qui refuse la Vie, la vrai : restez chez vous !

Bien sûr que ne se sentant pas menacé l’ours à ignoré l’humain. Maintenant si des chiens participant à une battue avaient hurlé non loin, la rencontre se serait passé autrement, lorsqu’un animal a peur, sa réaction est la fuite et s’il est aculé, il attaque, ne feriez vous pas la même chose ? Ce genre de témoignage fait chaud au coeur, enfin au coeur de ceux qui aiment les animaux, loups, ours, lynx ou autres.

L’ours n’a pas été agressif, c’est dans sa nature….

Agressions préventives, défensives, distances de sécurité, habituation etc… (pour ne citer que cela)…sont aussi dans la « nature » de l’ours..si je ne m’abuse. Une réponse « simple » peut conduire à en faire une réponse simpliste…..

une ourse a déjà chargé un garde une autre a déjà blessé un chasseur….

cette fois ça s’est bien passé…c’est tout ce que nous pouvons dire..

Oui, j’ai aussi rencontré plusieurs ours en forêt slovène, dont des femelles suitées. Quelle joie ! Je me souvient de cette ourse traversant la piste forestière devant notre véhicule. Nous nous sommes arrêtés et sommes descendus. La mère était montée à environ cinquante mètres alors que les deux petits se tenaient à environ quinze mètres de nous. Puis l’un d’eux s’est retourné, s’est assis, et nous a observés durant quelques secondes, avant de se cacher derrière un arbre. Je revois ses yeux, ses oreilles rondes… Je ne peux l’oublier… Ils ont ensuite rejoint leur mère et ont disparu tous trois dans la forêt. Franska

Quelle magnifique rencontre !!!! Que j’envie ces personnes !!! Et cela confirme bien ce que je pensais, si l’on ne dérange pas les animaux ils ne nous veulent aucun mal. Au Québec les habitants ont l’habitude de cotoyer les ours. Nous n’en avons malheureusement pas rencontré….mais nous savions qu’ils étaient présents cela suffisait à notre bonheur.

Heureusement que ces deux-là n’étaient pas des chasseurs. L’ours serait aujourd’hui mort et les journaux titreraient : « Un chasseur tue malencontreusement un ours » ou « un chasseur obligé de se défendre tire sur l’ours ».

La rencontre a eu lieu dans les Pyrénées et il ne s’est rien passé ..comme par le passé . J’ai moi-même eu un face à face avec un ours en Slovénie sur un chemin en forêt et après un instant d’observation l’ours s’est détourné du chemin pour nous laisser le passage . Les slovènes du coin se promènent en forêt et souvent même à la nuit tombée .


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