Hier, Manuel Vázquez, du Ministère de l’Environnement, a indiqué qu’un consensus avait été atteint entre écologistes, éleveurs, chasseurs, syndicats agricoles et experts pour la prochaine approbation du Plan de Gestion du Loup en Galice, dont un des objectifs est le maintien d’une population viable de loups dans un cadre de coexistence avec le monde rural et les activités agricoles.
Lors d’une conférence de presse, Manuel Vázquez a expliqué que la population galicienne de loups, entre 420 et 650 individus (soit quelque 68 meutes), est adéquate pour le territoire occupé dans la Communauté autonome et sera donc maintenue à ces niveaux.
Concernant les dommages aux troupeaux, il a signalé que les aides aux éleveurs ont été augmentés à hauteur de 100 000 euros (contre 80 000 en 2007 et 50 000 en 2006), des augmentations qui ne sont pas dus à un plus grand nombre d’attaques de loups mais à l’extension des aides à tout type de bêtes, tant à l’élevage intensif qu’extensif.
En outre, 40 000 euros seront destinés à l’achat et la mise en place de 35 chiots de protection.
D’autres mesures préventives pour un montant d’environ 200 000 euros ont été adoptées dont près de la moitié pour subventionner des moyens de protection, comme des clôtures électriques.
Un barème pour les dommages causés par le loup a été également établi : 30 à 94 euros pour une brebis, de 230 à 1100 euros pour une vache et 220 à 600 euros pour un cheval.
Dans le cadre du Plan du Loup, qui sera en vigueur pendant dix années, un forum de suivi du plan sera créé auquel participeront éleveurs, syndicats agricoles, chasseurs, universités, ONGs et administration.
Manuel Vázquez a informé que le Plan a, entre autres objectifs, de maintenir « une population viable de loups, dans un cadre de coexistence » ; de diminuer le caractère conflictuel produit par les dommages aux animaux domestiques ; d’établir des propositions et de favoriser des activités dans lesquelles le loup est reconnu comme ressource économique pouvant améliorer les conditions socio-économiques des populations locales (activités touristiques) ; de développer des activités dont le but est d’augmenter la connaissance et l’acceptation de la société envers le loup ; et de développer des programmes de participation sociale pour que tous les secteurs en rapport avec la gestion du loup assument leur coresponsabilité dans la gestion et la conservation de l’espèce.
Le plan divise la Galice en trois zones de gestion tenant compte de la densité de population de l’espèce. Dans deux d’entre elles, les chasseurs seront autorisés à faire des battues ponctuelles lorsque les dommages aux troupeaux seront répétés tandis que dans la troisième, seuls des techniciens de l’administration seront habilités.
Le plan loup devrait entrer en vigueur cet automne.
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