LIFE COEX : FERUS reconnu par l’Europe

LIFE COEX : FERUS reconnu par l’Europe

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Depuis octobre 2004, FERUS est partenaire officiel d’un programme européen LIFE visant à « améliorer la coexistence entre agriculture et grands carnivores en Europe du Sud ». Il s’agit du même outil financier de la Commission Européenne (L’Instrument Financier pour l’Environnement) dont différents organismes publics ont déjà bénéficié pour « gérer » l’arrivée du loup dans les Alpes françaises (les programmes LIFE Loup, cliquez ici). Ce nouveau projet a été proposé par l’Institut d’Ecologie Appliquée de Rome (dont le Président est le Professeur Luigi Boitani) à la Commission Européenne en octobre 2003 et accepté par celle-ci au cours de l’été 2004. Il a pour objectif de réduire les conflits entre agriculture et grands carnivores (ours et loup) dans plusieurs régions d’Italie, de Croatie, d’Espagne, du Portugal et de la France. Il s’agit en l’occurrence de développer les conditions techniques, sociales et économiques nécessaires à la conservation de ces espèces, à travers une approche participative permettant de trouver des solutions pérennes à ces situations de conflit.

Notre partenaire le WWF est coordinateur des actions en France et le porte-parole de celles-ci auprès des partenaires étrangers. En complémentarité des actions de l’Etat, les efforts vont se concentrer en France sur :

l’appui à la formation aux techniques de protection des troupeaux (principalement par chiens), en s’appuyant sur l’expertise de l’Association pour la cohabitation pastorale (ACP), qui regroupe des éleveurs et bergers des Pyrénées, et avec qui nous allons collaborer pour organiser des échanges d’expériences entre professionnels de l’élevage des massifs pyrénéen et alpin ;

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Pastoraloup s’inscrit dans une démarche visant à faciliter l’application et l’acceptation progressive d’outils de protection qui existent par ailleurs et qui sont mis en place par l’Etat. Dans cette optique, Pastoraloup n’a pas vocation à se substituer à ces derniers mais à constituer une étape possible de transition vers ceux-ci ou à apporter un renfort ponctuel dans les dispositifs déjà en place.

Par ailleurs, FERUS participera, conjointement avec les autres partenaires de ce programme LIFE, à la diffusion d’informations, notamment sur les prédateurs et le développement des méthodes de prévention (expériences étrangères, expérimentations…) auprès des différents acteurs de terrains concernés par cette problématique.

En parallèle à ces actions éco-pastorales, FERUS mènera une campagne de sensibilisation et d’information afin de présenter au grand public les réalités du conflit loup-pastoralisme et les difficultés rencontrées par le monde de l’élevage, les moyens techniques possibles pour en sortir et donner l’occasion aux « pro-loup » de se rapprocher des acteurs locaux directement confrontés à la présence du prédateur.
La population mieux informée pourrait ainsi plus facilement s’impliquer, à des degrés divers, dans la réussite de la coexistence élevage-grands prédateurs, tout en retissant des liens entre ruraux et citadins, vers une « paix sociale » retrouvée.

Les auteurs : Didier Moreau et Jean-Luc Borelli
Cet article est paru dans La Gazette des Grands Prédateurs n° 16

Chantier d’aménagement pastoral, 2004, Ain

Une formation initiale permet aux écovolontaires d’acquérir des connaissances de base sur le monde agropastoral et la problématique prédateur / pastoralisme Cette initiative éco-citoyenne facilite également la rencontre et la concertation entre les éleveurs et les personnes favorables au retour du loup. Les écovolontaires sensibilisés aux réalités de terrain participent plus efficacement à la lente acceptation des prédateurs.

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Pastoraloup s’inscrit dans une démarche visant à faciliter l’application et l’acceptation progressive d’outils de protection qui existent par ailleurs et qui sont mis en place par l’Etat. Dans cette optique, Pastoraloup n’a pas vocation à se substituer à ces derniers mais à constituer une étape possible de transition vers ceux-ci ou à apporter un renfort ponctuel dans les dispositifs déjà en place.

Par ailleurs, FERUS participera, conjointement avec les autres partenaires de ce programme LIFE, à la diffusion d’informations, notamment sur les prédateurs et le développement des méthodes de prévention (expériences étrangères, expérimentations…) auprès des différents acteurs de terrains concernés par cette problématique.

En parallèle à ces actions éco-pastorales, FERUS mènera une campagne de sensibilisation et d’information afin de présenter au grand public les réalités du conflit loup-pastoralisme et les difficultés rencontrées par le monde de l’élevage, les moyens techniques possibles pour en sortir et donner l’occasion aux « pro-loup » de se rapprocher des acteurs locaux directement confrontés à la présence du prédateur.
La population mieux informée pourrait ainsi plus facilement s’impliquer, à des degrés divers, dans la réussite de la coexistence élevage-grands prédateurs, tout en retissant des liens entre ruraux et citadins, vers une « paix sociale » retrouvée.

Les auteurs : Didier Moreau et Jean-Luc Borelli
Cet article est paru dans La Gazette des Grands Prédateurs n° 16

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Le programme « Pastoraloup », né en 1999, trouve ici une reconnaissance institutionnelle de la part de nos cofinanceurs publics, du Ministère de l’écologie et du développement durable jusqu’à la Commission Européenne.

Les « objectifs LIFE » de FERUS

Dans le cadre du programme d’écovolontariat, nous souhaitons renforcer et étendre des actions de terrain que nous développons depuis plusieurs années déjà. A l’aide des écovolontaires recrutés, FERUS propose un soutien complémentaire aux éleveurs et bergers dans la mise en œuvre des techniques de protection de leur cheptel. La présence du loup induisant pour les éleveurs et les bergers un supplément de travail, ces actions vont dans le sens d’une meilleure acceptation du loup en zone pastorale :

  • Aide à la surveillance permanente des troupeaux et aux divers travaux liés à l’utilisation quotidienne des moyens de protection (déplacement, entretien des parcs de regroupement …)
  • Intervention d’urgence lors des crises de prédation en renforçant ponctuellement la surveillance du troupeau et en mobilisant une Equipe d’Intervention Rapide pour la recherche, le tri des brebis ou la réfection des filets et parcs …
  • Chantiers pour des aménagements et équipements pastoraux. Outre la mise en œuvre des moyens directs de protection des troupeaux (surveillance, chiens, regroupement), le retour du loup induit une réorganisation du travail pastoral ; il s’agit ici de participer au réaménagement matériel des zones de gardiennage.
Chantier d’aménagement pastoral, 2004, Ain

Une formation initiale permet aux écovolontaires d’acquérir des connaissances de base sur le monde agropastoral et la problématique prédateur / pastoralisme Cette initiative éco-citoyenne facilite également la rencontre et la concertation entre les éleveurs et les personnes favorables au retour du loup. Les écovolontaires sensibilisés aux réalités de terrain participent plus efficacement à la lente acceptation des prédateurs.

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Pastoraloup s’inscrit dans une démarche visant à faciliter l’application et l’acceptation progressive d’outils de protection qui existent par ailleurs et qui sont mis en place par l’Etat. Dans cette optique, Pastoraloup n’a pas vocation à se substituer à ces derniers mais à constituer une étape possible de transition vers ceux-ci ou à apporter un renfort ponctuel dans les dispositifs déjà en place.

Par ailleurs, FERUS participera, conjointement avec les autres partenaires de ce programme LIFE, à la diffusion d’informations, notamment sur les prédateurs et le développement des méthodes de prévention (expériences étrangères, expérimentations…) auprès des différents acteurs de terrains concernés par cette problématique.

En parallèle à ces actions éco-pastorales, FERUS mènera une campagne de sensibilisation et d’information afin de présenter au grand public les réalités du conflit loup-pastoralisme et les difficultés rencontrées par le monde de l’élevage, les moyens techniques possibles pour en sortir et donner l’occasion aux « pro-loup » de se rapprocher des acteurs locaux directement confrontés à la présence du prédateur.
La population mieux informée pourrait ainsi plus facilement s’impliquer, à des degrés divers, dans la réussite de la coexistence élevage-grands prédateurs, tout en retissant des liens entre ruraux et citadins, vers une « paix sociale » retrouvée.

Les auteurs : Didier Moreau et Jean-Luc Borelli
Cet article est paru dans La Gazette des Grands Prédateurs n° 16

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Dans les autres pays, le projet porte sur l’ours en Italie (Apennins centraux) et en Croatie (région des lacs de Plitvice et Parc National Risnjak), sur le loup en Espagne et au Portugal (populations au sud du Duero). Nos voisins européens vont surtout, comme en France, développer, faciliter ou promouvoir la mise en oeuvre des mesures de prévention des dégâts, comme l’installation de clôtures électriques, l’utilisation de chiens de protection, et plus généralement l’optimisation des systèmes traditionnels de gardiennage du bétail, en vue de réduire le risque de prédation. Ils vont également intervenir sur l’amélioration des systèmes de mesures compensatoires, comme l’indemnisation des dégâts de prédation et les assurances, pour réduire les pertes économiques des bergers, ainsi que sur la gestion préventive des conflits causés par les chiens divagants et les ours se nourrissant de déchets domestiques ; enfin sur les accidents mortels pour les loups et ours en période de chasse au sanglier. Des actions beaucoup plus spécifiques vont être conduites sur la faisabilité de réintroduire des proies sauvages au Portugal, sur la gestion des interactions grands carnivores – sangliers en zone agricole au Portugal et en Italie, la gestion des ours familiers en Croatie, ou bien encore le problème des chiens errants au Portugal, en Espagne et en Italie (campagnes de vaccination)…

FERUS est ainsi partie prenante d’un vaste programme de 4 ans (jusqu’à l’automne 2008) pour avancer avec d’autres partenaires sur des sujets novateurs comme les bénéfices économiques potentiels que la présence des carnivores peut apporter aux éleveurs et bergers, pour échanger des expériences et des savoir-faire depuis les régions où des méthodes efficaces de prévention des conflits ont été développées vers les zones à problématique plus conflictuelle, pour identifier les situations où les mesures de prévention fonctionnent le mieux et définir ainsi des stratégies adaptées à des situations différentes.

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Le programme « Pastoraloup », né en 1999, trouve ici une reconnaissance institutionnelle de la part de nos cofinanceurs publics, du Ministère de l’écologie et du développement durable jusqu’à la Commission Européenne.

Les « objectifs LIFE » de FERUS

Dans le cadre du programme d’écovolontariat, nous souhaitons renforcer et étendre des actions de terrain que nous développons depuis plusieurs années déjà. A l’aide des écovolontaires recrutés, FERUS propose un soutien complémentaire aux éleveurs et bergers dans la mise en œuvre des techniques de protection de leur cheptel. La présence du loup induisant pour les éleveurs et les bergers un supplément de travail, ces actions vont dans le sens d’une meilleure acceptation du loup en zone pastorale :

  • Aide à la surveillance permanente des troupeaux et aux divers travaux liés à l’utilisation quotidienne des moyens de protection (déplacement, entretien des parcs de regroupement …)
  • Intervention d’urgence lors des crises de prédation en renforçant ponctuellement la surveillance du troupeau et en mobilisant une Equipe d’Intervention Rapide pour la recherche, le tri des brebis ou la réfection des filets et parcs …
  • Chantiers pour des aménagements et équipements pastoraux. Outre la mise en œuvre des moyens directs de protection des troupeaux (surveillance, chiens, regroupement), le retour du loup induit une réorganisation du travail pastoral ; il s’agit ici de participer au réaménagement matériel des zones de gardiennage.
Chantier d’aménagement pastoral, 2004, Ain

Une formation initiale permet aux écovolontaires d’acquérir des connaissances de base sur le monde agropastoral et la problématique prédateur / pastoralisme Cette initiative éco-citoyenne facilite également la rencontre et la concertation entre les éleveurs et les personnes favorables au retour du loup. Les écovolontaires sensibilisés aux réalités de terrain participent plus efficacement à la lente acceptation des prédateurs.

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Pastoraloup s’inscrit dans une démarche visant à faciliter l’application et l’acceptation progressive d’outils de protection qui existent par ailleurs et qui sont mis en place par l’Etat. Dans cette optique, Pastoraloup n’a pas vocation à se substituer à ces derniers mais à constituer une étape possible de transition vers ceux-ci ou à apporter un renfort ponctuel dans les dispositifs déjà en place.

Par ailleurs, FERUS participera, conjointement avec les autres partenaires de ce programme LIFE, à la diffusion d’informations, notamment sur les prédateurs et le développement des méthodes de prévention (expériences étrangères, expérimentations…) auprès des différents acteurs de terrains concernés par cette problématique.

En parallèle à ces actions éco-pastorales, FERUS mènera une campagne de sensibilisation et d’information afin de présenter au grand public les réalités du conflit loup-pastoralisme et les difficultés rencontrées par le monde de l’élevage, les moyens techniques possibles pour en sortir et donner l’occasion aux « pro-loup » de se rapprocher des acteurs locaux directement confrontés à la présence du prédateur.
La population mieux informée pourrait ainsi plus facilement s’impliquer, à des degrés divers, dans la réussite de la coexistence élevage-grands prédateurs, tout en retissant des liens entre ruraux et citadins, vers une « paix sociale » retrouvée.

Les auteurs : Didier Moreau et Jean-Luc Borelli
Cet article est paru dans La Gazette des Grands Prédateurs n° 16

Belledonne, Pastoraloup 2005
  • l’engagement d’un dialogue technique avec les professionnels de l’élevage et les techniciens des administrations en charge des problèmes posés par l’interface agriculture / grands prédateurs, que chacun des partenaires précédents proches du terrain va conduire à son niveau, avec l’appui du WWF.
  • la sensibilisation du grand public aux enjeux et méthodes de coexistence entre les grands carnivores et l’homme, avec notamment le développement d’outils pédagogiques.
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Dans les autres pays, le projet porte sur l’ours en Italie (Apennins centraux) et en Croatie (région des lacs de Plitvice et Parc National Risnjak), sur le loup en Espagne et au Portugal (populations au sud du Duero). Nos voisins européens vont surtout, comme en France, développer, faciliter ou promouvoir la mise en oeuvre des mesures de prévention des dégâts, comme l’installation de clôtures électriques, l’utilisation de chiens de protection, et plus généralement l’optimisation des systèmes traditionnels de gardiennage du bétail, en vue de réduire le risque de prédation. Ils vont également intervenir sur l’amélioration des systèmes de mesures compensatoires, comme l’indemnisation des dégâts de prédation et les assurances, pour réduire les pertes économiques des bergers, ainsi que sur la gestion préventive des conflits causés par les chiens divagants et les ours se nourrissant de déchets domestiques ; enfin sur les accidents mortels pour les loups et ours en période de chasse au sanglier. Des actions beaucoup plus spécifiques vont être conduites sur la faisabilité de réintroduire des proies sauvages au Portugal, sur la gestion des interactions grands carnivores – sangliers en zone agricole au Portugal et en Italie, la gestion des ours familiers en Croatie, ou bien encore le problème des chiens errants au Portugal, en Espagne et en Italie (campagnes de vaccination)…

FERUS est ainsi partie prenante d’un vaste programme de 4 ans (jusqu’à l’automne 2008) pour avancer avec d’autres partenaires sur des sujets novateurs comme les bénéfices économiques potentiels que la présence des carnivores peut apporter aux éleveurs et bergers, pour échanger des expériences et des savoir-faire depuis les régions où des méthodes efficaces de prévention des conflits ont été développées vers les zones à problématique plus conflictuelle, pour identifier les situations où les mesures de prévention fonctionnent le mieux et définir ainsi des stratégies adaptées à des situations différentes.

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Le programme « Pastoraloup », né en 1999, trouve ici une reconnaissance institutionnelle de la part de nos cofinanceurs publics, du Ministère de l’écologie et du développement durable jusqu’à la Commission Européenne.

Les « objectifs LIFE » de FERUS

Dans le cadre du programme d’écovolontariat, nous souhaitons renforcer et étendre des actions de terrain que nous développons depuis plusieurs années déjà. A l’aide des écovolontaires recrutés, FERUS propose un soutien complémentaire aux éleveurs et bergers dans la mise en œuvre des techniques de protection de leur cheptel. La présence du loup induisant pour les éleveurs et les bergers un supplément de travail, ces actions vont dans le sens d’une meilleure acceptation du loup en zone pastorale :

  • Aide à la surveillance permanente des troupeaux et aux divers travaux liés à l’utilisation quotidienne des moyens de protection (déplacement, entretien des parcs de regroupement …)
  • Intervention d’urgence lors des crises de prédation en renforçant ponctuellement la surveillance du troupeau et en mobilisant une Equipe d’Intervention Rapide pour la recherche, le tri des brebis ou la réfection des filets et parcs …
  • Chantiers pour des aménagements et équipements pastoraux. Outre la mise en œuvre des moyens directs de protection des troupeaux (surveillance, chiens, regroupement), le retour du loup induit une réorganisation du travail pastoral ; il s’agit ici de participer au réaménagement matériel des zones de gardiennage.
Chantier d’aménagement pastoral, 2004, Ain

Une formation initiale permet aux écovolontaires d’acquérir des connaissances de base sur le monde agropastoral et la problématique prédateur / pastoralisme Cette initiative éco-citoyenne facilite également la rencontre et la concertation entre les éleveurs et les personnes favorables au retour du loup. Les écovolontaires sensibilisés aux réalités de terrain participent plus efficacement à la lente acceptation des prédateurs.

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Pastoraloup s’inscrit dans une démarche visant à faciliter l’application et l’acceptation progressive d’outils de protection qui existent par ailleurs et qui sont mis en place par l’Etat. Dans cette optique, Pastoraloup n’a pas vocation à se substituer à ces derniers mais à constituer une étape possible de transition vers ceux-ci ou à apporter un renfort ponctuel dans les dispositifs déjà en place.

Par ailleurs, FERUS participera, conjointement avec les autres partenaires de ce programme LIFE, à la diffusion d’informations, notamment sur les prédateurs et le développement des méthodes de prévention (expériences étrangères, expérimentations…) auprès des différents acteurs de terrains concernés par cette problématique.

En parallèle à ces actions éco-pastorales, FERUS mènera une campagne de sensibilisation et d’information afin de présenter au grand public les réalités du conflit loup-pastoralisme et les difficultés rencontrées par le monde de l’élevage, les moyens techniques possibles pour en sortir et donner l’occasion aux « pro-loup » de se rapprocher des acteurs locaux directement confrontés à la présence du prédateur.
La population mieux informée pourrait ainsi plus facilement s’impliquer, à des degrés divers, dans la réussite de la coexistence élevage-grands prédateurs, tout en retissant des liens entre ruraux et citadins, vers une « paix sociale » retrouvée.

Les auteurs : Didier Moreau et Jean-Luc Borelli
Cet article est paru dans La Gazette des Grands Prédateurs n° 16

Fromage Pe descaous, © Gérard Caussimont

le programme « Pastoraloup », que nous allons animer et développer à travers de nouveaux chantiers d’écovolontariat pour aider les éleveurs et bergers à protéger leurs troupeaux dans les zones de présence du loup

Belledonne, Pastoraloup 2005
  • l’engagement d’un dialogue technique avec les professionnels de l’élevage et les techniciens des administrations en charge des problèmes posés par l’interface agriculture / grands prédateurs, que chacun des partenaires précédents proches du terrain va conduire à son niveau, avec l’appui du WWF.
  • la sensibilisation du grand public aux enjeux et méthodes de coexistence entre les grands carnivores et l’homme, avec notamment le développement d’outils pédagogiques.
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Dans les autres pays, le projet porte sur l’ours en Italie (Apennins centraux) et en Croatie (région des lacs de Plitvice et Parc National Risnjak), sur le loup en Espagne et au Portugal (populations au sud du Duero). Nos voisins européens vont surtout, comme en France, développer, faciliter ou promouvoir la mise en oeuvre des mesures de prévention des dégâts, comme l’installation de clôtures électriques, l’utilisation de chiens de protection, et plus généralement l’optimisation des systèmes traditionnels de gardiennage du bétail, en vue de réduire le risque de prédation. Ils vont également intervenir sur l’amélioration des systèmes de mesures compensatoires, comme l’indemnisation des dégâts de prédation et les assurances, pour réduire les pertes économiques des bergers, ainsi que sur la gestion préventive des conflits causés par les chiens divagants et les ours se nourrissant de déchets domestiques ; enfin sur les accidents mortels pour les loups et ours en période de chasse au sanglier. Des actions beaucoup plus spécifiques vont être conduites sur la faisabilité de réintroduire des proies sauvages au Portugal, sur la gestion des interactions grands carnivores – sangliers en zone agricole au Portugal et en Italie, la gestion des ours familiers en Croatie, ou bien encore le problème des chiens errants au Portugal, en Espagne et en Italie (campagnes de vaccination)…

FERUS est ainsi partie prenante d’un vaste programme de 4 ans (jusqu’à l’automne 2008) pour avancer avec d’autres partenaires sur des sujets novateurs comme les bénéfices économiques potentiels que la présence des carnivores peut apporter aux éleveurs et bergers, pour échanger des expériences et des savoir-faire depuis les régions où des méthodes efficaces de prévention des conflits ont été développées vers les zones à problématique plus conflictuelle, pour identifier les situations où les mesures de prévention fonctionnent le mieux et définir ainsi des stratégies adaptées à des situations différentes.

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Le programme « Pastoraloup », né en 1999, trouve ici une reconnaissance institutionnelle de la part de nos cofinanceurs publics, du Ministère de l’écologie et du développement durable jusqu’à la Commission Européenne.

Les « objectifs LIFE » de FERUS

Dans le cadre du programme d’écovolontariat, nous souhaitons renforcer et étendre des actions de terrain que nous développons depuis plusieurs années déjà. A l’aide des écovolontaires recrutés, FERUS propose un soutien complémentaire aux éleveurs et bergers dans la mise en œuvre des techniques de protection de leur cheptel. La présence du loup induisant pour les éleveurs et les bergers un supplément de travail, ces actions vont dans le sens d’une meilleure acceptation du loup en zone pastorale :

  • Aide à la surveillance permanente des troupeaux et aux divers travaux liés à l’utilisation quotidienne des moyens de protection (déplacement, entretien des parcs de regroupement …)
  • Intervention d’urgence lors des crises de prédation en renforçant ponctuellement la surveillance du troupeau et en mobilisant une Equipe d’Intervention Rapide pour la recherche, le tri des brebis ou la réfection des filets et parcs …
  • Chantiers pour des aménagements et équipements pastoraux. Outre la mise en œuvre des moyens directs de protection des troupeaux (surveillance, chiens, regroupement), le retour du loup induit une réorganisation du travail pastoral ; il s’agit ici de participer au réaménagement matériel des zones de gardiennage.
Chantier d’aménagement pastoral, 2004, Ain

Une formation initiale permet aux écovolontaires d’acquérir des connaissances de base sur le monde agropastoral et la problématique prédateur / pastoralisme Cette initiative éco-citoyenne facilite également la rencontre et la concertation entre les éleveurs et les personnes favorables au retour du loup. Les écovolontaires sensibilisés aux réalités de terrain participent plus efficacement à la lente acceptation des prédateurs.

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Pastoraloup s’inscrit dans une démarche visant à faciliter l’application et l’acceptation progressive d’outils de protection qui existent par ailleurs et qui sont mis en place par l’Etat. Dans cette optique, Pastoraloup n’a pas vocation à se substituer à ces derniers mais à constituer une étape possible de transition vers ceux-ci ou à apporter un renfort ponctuel dans les dispositifs déjà en place.

Par ailleurs, FERUS participera, conjointement avec les autres partenaires de ce programme LIFE, à la diffusion d’informations, notamment sur les prédateurs et le développement des méthodes de prévention (expériences étrangères, expérimentations…) auprès des différents acteurs de terrains concernés par cette problématique.

En parallèle à ces actions éco-pastorales, FERUS mènera une campagne de sensibilisation et d’information afin de présenter au grand public les réalités du conflit loup-pastoralisme et les difficultés rencontrées par le monde de l’élevage, les moyens techniques possibles pour en sortir et donner l’occasion aux « pro-loup » de se rapprocher des acteurs locaux directement confrontés à la présence du prédateur.
La population mieux informée pourrait ainsi plus facilement s’impliquer, à des degrés divers, dans la réussite de la coexistence élevage-grands prédateurs, tout en retissant des liens entre ruraux et citadins, vers une « paix sociale » retrouvée.

Les auteurs : Didier Moreau et Jean-Luc Borelli
Cet article est paru dans La Gazette des Grands Prédateurs n° 16

JPEG - 268.9 ko Jeune chien de protection

la valorisation de produits fermiers issus des zones à ours dans les Pyrénées, à travers les actions du Fonds d’Intervention Eco-Pastoral (FIEP) et de Pays de l’Ours-ADET ;

Fromage Pe descaous, © Gérard Caussimont

le programme « Pastoraloup », que nous allons animer et développer à travers de nouveaux chantiers d’écovolontariat pour aider les éleveurs et bergers à protéger leurs troupeaux dans les zones de présence du loup

Belledonne, Pastoraloup 2005
  • l’engagement d’un dialogue technique avec les professionnels de l’élevage et les techniciens des administrations en charge des problèmes posés par l’interface agriculture / grands prédateurs, que chacun des partenaires précédents proches du terrain va conduire à son niveau, avec l’appui du WWF.
  • la sensibilisation du grand public aux enjeux et méthodes de coexistence entre les grands carnivores et l’homme, avec notamment le développement d’outils pédagogiques.
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Dans les autres pays, le projet porte sur l’ours en Italie (Apennins centraux) et en Croatie (région des lacs de Plitvice et Parc National Risnjak), sur le loup en Espagne et au Portugal (populations au sud du Duero). Nos voisins européens vont surtout, comme en France, développer, faciliter ou promouvoir la mise en oeuvre des mesures de prévention des dégâts, comme l’installation de clôtures électriques, l’utilisation de chiens de protection, et plus généralement l’optimisation des systèmes traditionnels de gardiennage du bétail, en vue de réduire le risque de prédation. Ils vont également intervenir sur l’amélioration des systèmes de mesures compensatoires, comme l’indemnisation des dégâts de prédation et les assurances, pour réduire les pertes économiques des bergers, ainsi que sur la gestion préventive des conflits causés par les chiens divagants et les ours se nourrissant de déchets domestiques ; enfin sur les accidents mortels pour les loups et ours en période de chasse au sanglier. Des actions beaucoup plus spécifiques vont être conduites sur la faisabilité de réintroduire des proies sauvages au Portugal, sur la gestion des interactions grands carnivores – sangliers en zone agricole au Portugal et en Italie, la gestion des ours familiers en Croatie, ou bien encore le problème des chiens errants au Portugal, en Espagne et en Italie (campagnes de vaccination)…

FERUS est ainsi partie prenante d’un vaste programme de 4 ans (jusqu’à l’automne 2008) pour avancer avec d’autres partenaires sur des sujets novateurs comme les bénéfices économiques potentiels que la présence des carnivores peut apporter aux éleveurs et bergers, pour échanger des expériences et des savoir-faire depuis les régions où des méthodes efficaces de prévention des conflits ont été développées vers les zones à problématique plus conflictuelle, pour identifier les situations où les mesures de prévention fonctionnent le mieux et définir ainsi des stratégies adaptées à des situations différentes.

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Le programme « Pastoraloup », né en 1999, trouve ici une reconnaissance institutionnelle de la part de nos cofinanceurs publics, du Ministère de l’écologie et du développement durable jusqu’à la Commission Européenne.

Les « objectifs LIFE » de FERUS

Dans le cadre du programme d’écovolontariat, nous souhaitons renforcer et étendre des actions de terrain que nous développons depuis plusieurs années déjà. A l’aide des écovolontaires recrutés, FERUS propose un soutien complémentaire aux éleveurs et bergers dans la mise en œuvre des techniques de protection de leur cheptel. La présence du loup induisant pour les éleveurs et les bergers un supplément de travail, ces actions vont dans le sens d’une meilleure acceptation du loup en zone pastorale :

  • Aide à la surveillance permanente des troupeaux et aux divers travaux liés à l’utilisation quotidienne des moyens de protection (déplacement, entretien des parcs de regroupement …)
  • Intervention d’urgence lors des crises de prédation en renforçant ponctuellement la surveillance du troupeau et en mobilisant une Equipe d’Intervention Rapide pour la recherche, le tri des brebis ou la réfection des filets et parcs …
  • Chantiers pour des aménagements et équipements pastoraux. Outre la mise en œuvre des moyens directs de protection des troupeaux (surveillance, chiens, regroupement), le retour du loup induit une réorganisation du travail pastoral ; il s’agit ici de participer au réaménagement matériel des zones de gardiennage.
Chantier d’aménagement pastoral, 2004, Ain

Une formation initiale permet aux écovolontaires d’acquérir des connaissances de base sur le monde agropastoral et la problématique prédateur / pastoralisme Cette initiative éco-citoyenne facilite également la rencontre et la concertation entre les éleveurs et les personnes favorables au retour du loup. Les écovolontaires sensibilisés aux réalités de terrain participent plus efficacement à la lente acceptation des prédateurs.

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Pastoraloup s’inscrit dans une démarche visant à faciliter l’application et l’acceptation progressive d’outils de protection qui existent par ailleurs et qui sont mis en place par l’Etat. Dans cette optique, Pastoraloup n’a pas vocation à se substituer à ces derniers mais à constituer une étape possible de transition vers ceux-ci ou à apporter un renfort ponctuel dans les dispositifs déjà en place.

Par ailleurs, FERUS participera, conjointement avec les autres partenaires de ce programme LIFE, à la diffusion d’informations, notamment sur les prédateurs et le développement des méthodes de prévention (expériences étrangères, expérimentations…) auprès des différents acteurs de terrains concernés par cette problématique.

En parallèle à ces actions éco-pastorales, FERUS mènera une campagne de sensibilisation et d’information afin de présenter au grand public les réalités du conflit loup-pastoralisme et les difficultés rencontrées par le monde de l’élevage, les moyens techniques possibles pour en sortir et donner l’occasion aux « pro-loup » de se rapprocher des acteurs locaux directement confrontés à la présence du prédateur.
La population mieux informée pourrait ainsi plus facilement s’impliquer, à des degrés divers, dans la réussite de la coexistence élevage-grands prédateurs, tout en retissant des liens entre ruraux et citadins, vers une « paix sociale » retrouvée.

Les auteurs : Didier Moreau et Jean-Luc Borelli
Cet article est paru dans La Gazette des Grands Prédateurs n° 16