La Finlande réticente à donner ses louveteaux à la Suède

La Finlande réticente à donner ses louveteaux à la Suède

© Roland Clerc
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Afin de renouveler le patrimoine génétique de sa population de loups, la Suède prévoyait d’introduire des louveteaux en provenance de pays frontaliers tels que la Finlande et la Russie. Pour rappel, la population actuelle de loups suédoise souffre d’importants problèmes de consanguinité. Problème, la Finlande se refuse à donner ne serait-ce qu’un seul de ses louveteaux, arguant que sa propre population de loups n’est pas assez conséquente pour cela. Les réintroductions devraient toutefois commencer en avril.

Toujours dans le cadre de cette « restauration », la Suède avait à nouveau instauré la chasse au loup cette année, autorisant l’abattage de 20 loups entre le 15 janvier et le 15 février. Cette campagne de chasse avait entraîné les foudres des écologistes et de la Commission Européenne qui avait alors annoncé le 27 janvier l’ouverture officielle d’une procédure d’infraction aux règles de l’Union Européenne à l’encontre de la Suède pour destruction d’espèces menacées d’extinction et volonté abusive de limiter sa population de loups à 210 individus. « La chasse est maintenant fermée dans toutes les régions de la Suède », a annoncé le 16 février Anneli Nivren, une responsable de l’Agence suédoise pour la protection de l’environnement. Elle a aussi précisé que sur le quota de 20 loups pouvant être tués, 19 l’ont été et qu’un loup avait donc échappé à la mort…

Sources :

– « Sweden , Finland clash over wolf plan », UPI.com (15/02/11)

– « Controversial Swedish wolf hunt ends, one escapes », AFP (16/02/11)

1 commentaire sur “La Finlande réticente à donner ses louveteaux à la Suède”

Loups consanguins en Suède donc déficients???
Je ne pense pas que la Suède soit une ile ou un territoire hermétique? Alors, il n’y a aucune raison pour que quelques loups (même très rares) ne viennent apporter naturellement leurs propres qualités génétiques…
La consanguinité additionne, c’est vrai, les tares mais additionne également les qualités. Dans la nature, les individus porteurs de tares n’ont guère de chance de vivre longtemps. C’est d’autant plus vrai que le loup est un super-prédateur dont la vie et l’activité ne tolèrent (à mon sens) le moindre handicape.
Que doit-on penser des nôtres (loups), de nos bouquetins ? Que penser des chamois de Nouvelle-Zélande tous issus de 10 individus lâchés entre 1907 et 1910 (dans les années 30, ils étaient des centaines) ? Je pourrais donner d’autres exemples de populations animales viables issues de quelques sujets.
J’observe très souvent les bouquetins et je ne les trouve pas tarés du tout.


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