Pastoralies : un autre son de cloche

Pastoralies : un autre son de cloche

Actus de Ferus Actus en France Actus ours Toute l'actualité

Communiqué de Ferus, 10 août 2008

L’association FERUS se doutait que la fête pastorale « Pastoralies » organisée par des opposants radicaux à l’ours serait un rassemblement récupéré contre l’ours.

Présentes en matinée sur le site, FERUS et l’AMOPYC (association des AMis de l’Ours des Pyrénées Centrales) ont malheureusement eu confirmation que la fête, qui serait financée à hauteur de 50 000 euros par le Conseil Général de l’Ariège, était détournée en une tribune contre l’ours. Elles ont souhaité dans l’après-midi informer les visiteurs qui redescendaient des « Pastoralies ».

Pacifiquement, à 16 kilomètres du site, des membres de FERUS et de l’AMOPYC ont alors diffusé un tract « Pastoralies, un autre son de cloche » et des informations sur l’ours dans les Pyrénées.

Au bout d’une heure, les gendarmes sont venus exiger l’arrêt de notre diffusion après, semble-t-il, un appel du maire de la commune Les Cabannes qui se plaignait manifestement de ne pas avoir été informé de notre action.

Nous avons appris des gendarmes qu’ils auraient empêché deux voitures d’opposants radicaux à l’ours de venir à notre rencontre. Lorsqu’une voiture avec trois hommes vêtus de tee-shirts noirs aux lettres rouges « ours en liberté, vies en danger » s’est garée à proximité, les gendarmes nous ont demandé instamment de quitter les lieux : « nous ne pouvons pas assurer votre sécurité ».

FERUS proteste très vigoureusement contre ces intimidations orchestrées par des personnes connues pour leur violence : saccage du village d’Arbas, cambriolage des locaux du suivi de l’ours, blocage de routes par des arbres tronçonnés avec coupure d’électricité sur tout un canton, destruction de tentes des « Automnales du Pays de l’Ours », pneus crevés et pare-brise fracassé des véhicules de personnes chargées de la mise en place des mesures d’indemnisation ou de protection des troupeaux, intimidation brutale de Pyrénéens, de bergers et d’éleveurs qui acceptent l’ours, etc. .Une violence déployée en réaction à l’extrême faiblesse de leurs arguments …

Le bon point de cette journée a été pour FERUS et l’AMOPYC de recueillir les témoignages spontanés des familles outrées à leur descente du site de s’être retrouvées dans un meeting anti-ours au lieu d’une fête pastorale.